Publié le 4 Janvier 2012
Les Préalpes après une chute de neige au soleil, c'est quelque chose de fantastique. Mais ces journées où le soleil ne perce pas, pendant une chute de neige ; ces journées durant lesquelles on se sent (et on se retrouve pour de bon) seul, au beau milieu de la forêt de Chartreuse, à peine troublé par les cris des mésanges ou des roitelets, ces journées là ont une saveur particulière.
On se retrouve vraiment "en immersion" au beau milieu de ce massif dont une des plus belles portes d'entrée, le col du Coq, se retrouve maintenant à 15 minutes de la maison. Alors on en profite, on en abuse presque, d'autant qu'on a manqué de ces moments l'hiver précédent.
Des descentes très classiques aujourd'hui, quoiqu'un peu moins qu'avant avec la nouvelle donne concernant la route qui n'est dorénavant plus déneigée au-delà du hameau du Baure mais des montées plus confidentielles où j'ai, volontairement, cherché à tracer "ailleurs", plutôt que dans la trace.
Après des années à chercher systématiquement à faire un itinéraire nouveau, je prends maintenant plaisir à "explorer" des coins connus et maintes fois parcourus pour y dénicher de petites variantes confidentielles. Et le plaisir de la descente reste entier.