Publié le 21 Août 2010

P1130074 - copieVoici un point culminant (celui des Aravis), sur lequel je n'ai jamais posé mes pieds. La veille au soir, je me décide à combler cet écueil etant donné que le parking n'est "qu'à" 500 m au-dessus de Sallanches, je décide de partir tout en bas depuis la ville. 2300 m de dénivelé d'une seule traite avec des passages qui demandent de l'attention et même un peu d'escalade. Je me fixe comme but de parvenir au sommet en 3h00. Pour la descente, je projète de passer par un autre sentier qui, une fois revenu sur l'épaule face aux 4 Têtes, part vers le sud jusque sous la pointe de Chombas. Ainsi, mis à part les 500 m sommitaux, je pouP1130076 - copierrai faire une boucle. En contre-partie, ce retour est plus long que l'aller avec pas mal de distance. Compte-tenu que la partie rocheuse sera sans doute plus longue à la descente, l'horaire ne devrait pas être très différent de celui de la montée. Je l'estime à 2h30. Avec 15 minute de pause au sommet, je dois donc boucler l'ensemble en un peu moins de 6 heures. 

Le lendemain, il fait encore nuit quand je quitte l'église de Sallanches. Pour rejoindre Burzier (parking de départ habituel), je guenille dans la nuit : le sentier annoncé balisé sur la carte ne l'est pas et ça dénivelle moins bien que prévu. J'ai perdu 10 minutes (45 au lieu de 35 minutes estimées) une fois arrivé à Burzier. C'est un peu décourageant mais cela ne va pas m'empêcher de poursuivre. Doran, col de Doran, ça déroule. Entre le col de Doran et celui des Verts, il faut monter en traversant de grandes pentes herbeuses puis caillouteuses sur lesquelles évoluent des bouquetins. Ce sera le plus délicat de la journée : éviter les nombreuses pierres envoyées en bas par les grands ruminants cornus. J'ai trouvé le passage assez craignos avec ce paramètre dont il faut tenir compte.

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J'arrive enfin au pied des difficultés rocheuses : une suite de cheminées aménent en face sud où l'itinéraire devient moins raide. Plusieurs ressauts faciles mais demandant un pied sûr (de l'escalade niveau 2 voire un ou deux petits pas de 3) amènent à l'aérienne arête terminale par laquelle on finit.

P1130081 - copieP1130083 - copie

Je regarde la montre : 3h10 !! Mon estimation aurait été parfaite sans les égarements du début. Mais fi des horaires, il fait beau, le panorama est à 360° et je suis seul. Pas très longtemps car un jeune couple monté par le versant ouest arrive à mes côtés. La fille a visiblement été très impressionnée et se demande comment elle va redescendre. Le gars (qui prépare la CCC - bonne chance à lui) la réconforte. J'empoigne mes bâtons et entame la descente. Je décide de garder les cannes à la main pour les portions faciles où je suis plus efficace mais ils me gênent dans deux ou trois passages où je les les lance avant de descendre.

Rapidement, je suis au bas de la face où deux cordées attaquent. Dans la traversée herbeuse, c'est rebelotte les bouquetins : deux grosses cocottes minutes me passent à dix mètres à une vitesse ahurissante. Casque ou pas (je n'en ai pas étant parti ultra light avec juste 1,5 litre d'eau et quelques biscuits) c'est la boîte en sapin si un tel blocos avec son inertie venait à vous percuter la tête. Aussi, je ne traîne pas et me retrouve rapidement sur le sentier qui traverse vers le sud et l'alpage de Chombas. A partir de là, je vais souffrir de la chaleur jusqu'au bout. 13°C le matin au départ, ça laissait présager une journée chaude. C'était déjà chaud à la montée mais supportable (perso, ma température optimale pour ce type d'effort est aux alentours de 7°C - 5°C c'est un poil froid, 10°C, c'est déjà trop chaud - à chacun son curseur - celui de Laurent Dupré est sans doute inférieur de plusieurs degrés !). Les chalets d'alpages et les hameaux défilent sous mes yeux. Les jambes sont bien là et la fin s'avèrera moins pénible avec des passages boisés et ombragés. Le chrono affiche 2h30 pour la descente.

L'horaire, qui n'est pas une fin en soi et, dans le cas présent, loin d'être un record, m'apporte nénamoins une grande satisfaction : celle de pouvoir prévoir à l'avance avec exactitude, le temps dont j'ai besoin pour faire une grande course. 

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi

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Publié le 21 Août 2010

 

P1130038 - copieJeu de mots de base pour ouvrir ce petit article concernant la balade du jour. Il fallait en effet se motiver avec cette météo pluvieuse pour aller randonner à Motivon (ou Montivon selon les sources), au-dessus de Saint-Gervais-les-Bains. Mais Stella avait vraiment envie de prendre le Tramway du Mont-Blanc avant de marcher. Ce petit train, le TMB, devait à l'origine de sa construction, sortir au soP1130061 - copiemmet du mont Blanc. Fort heureusement, les difficultés techniques ont contraint l'Homme à se limiter au Nid-d'Aigle, 2500 m plus bas. Cette année, c'est même encore 300 m en-dessous, au mont Lachat, que se situe le terminus du train car le site du Nid-d'Aigle est soumis à la menace d'une p och  e  d'eau qui s'est formée sur le glacier de tête  Rousse et risque à tout moment de se déverser. Les prétendants à la voie normale du mont Blanc doivent donc compter avec ces 300 mètres supplémentaires pour l'étape pédestre du premier jour. Mais peu importe. Pour nous, le terminus sera à Mo(n)tivon, deuxième gare sur la ligne du TMB, à près de 1400 m d'altitude. Le second objectif consiste à rentrer au bercail à pied jusqu'au Fayet, 800 m plus bas. Un beau challenge pour Stella et ses 3 ans presque et demi.

P1130042 - copie

Au cours de la descente, on révise (ou on apprend) la mycologie : cèpes, coprins, coulemelles, russules, pieds de moutons...


P1130045 - copierussules dorées

 

P1130051 - copiecoulemelle

 

P1130058 - copie coprin chevelu


Pas de ramassage car nous ne sommes pas équipés pour, mais cela n'empêche pas de regarder. On rencontre même deux champignons extrêmement dangereux : l'amanite phalloïde, l'ennemi public numéro un et le tricholome tigré, le "pardinum", une vraie cochonerie qui vous réservera de sales moments si vous veniez à le confondre avec un autre tricholome gris.

P1130062 - copieamanite phalloïde

 

P1130063 - copietricholome tigré

 

Le sentier est agréable à travers la forêt et, lorsque nous rejoignons Saint-Gervais, la pluie se met de la partie. Nous finirons toutefois à peu près secs et content d'avoir saisi l'opportunité.

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Rédigé par lta38

Publié dans #balade

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Publié le 21 Août 2010

bolet 1Après la balade du matin, les filles font la sieste. Le Papa profite donc du temps pas trop chaud pour aller explorer un de ses coins de cèpes sur la commune de Passy en Haute-Savoie (nous sommes quelques jours en famille à Passy). Avec ce que j'ai trouvé en Isère ces derniers jours, je suis optimiste car le cèpe sort un peu partout en même temps.

Encore une fois, je ne ferai pas le déplacement pour rien. 7 bons kilos de bolets ramassés en deux heures. Et comme il y a beaucoup de petits "bouchons de champagne" bien sains, j'en profite pour préparer une de mes recettee préférées pour le soir : les brochettes de petits cèpes au romarin. C'est tout simple : des petits bolets, des tiges de romarin, du gros sel, de l'huile d'olive. Tout ça au grill et le tour et joué.

 

bolet 2

bolet 3 

 

 

 

 

Une bonne viande, des petites patates maisons, d'autres bolets à la poële, un bon vin d e Bordeaux et vous avez un repas de haut de gamme. 

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Rédigé par lta38

Publié dans #récoltes

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Publié le 21 Août 2010

Voici une belle idée de balade pour les tous petits... et même les plus grands, ceux qui n'ont jamais vu un chamois de leur vie. Au-dessus de la vallée de Chamonix, le parc animalier de Merlet accueille les principaux grands herbivores de la montagne sur plusieurs dizaines d'hectares. P1130032 - copieOn peut ainsi observer de près en les imaginant en liberté (pas de grillages) chevreuils, chamois, bouquetins, cerfs, mouflons...

merlet 2Plusieurs circuits sont possibles et on peut même y aller en poussette sur une partie des chemins. L'entrée est de 6 euro pour les adultes, gratuit pour les enfants de moins de 4 ans. En bonus : la vue sur le mont Blanc.

merletUn petit conseil pour finir. Le stationnement n'est pas simple le long de la petite route forestière qui mène à l'entrée du parc. En période estivale, plusieurs centaines de véhicules s'y rendent. Ayant prévu l'affaire, nous sommes arrivés à 9h45 (le parc ouvre à 9h30) et étions garés en 30è position. Au retour vers midi (deux heures suffisent pour une bonne approche du parc), ceux qui arrivaient étaient à près de 2 km à pied de l'entrée du parc !!! Vous l'aurez compris : arrivez avant 10 heures !

merlet 1

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Rédigé par lta38

Publié dans #balade

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Publié le 21 Août 2010

 

P1130012 - copieEliane, Louis et leurs deux filles Diane et Laure sont venus passer la journée avec nous. Après un repas où le cèpe était encore une fois le thème gastronomique, nous décidons de faire une petite balade digestive. Il y a quelques années, nous leur avons fait découvrir la Bastille puis, le lendemain, la Pinéa en Chartreuse. Avec les enfants, nous optons pour un tour au désert de Jean-Jacques Rousseau. Arrivés au parking, nous entamons la balade qui pénêtre dans un défilé rocheux. A l'entrée, une porte en bois indique le début du parcours. Malheureusement, le site est en cours de sécurisation. La porte est fermée et le passage est impossible. Nous décidons alors de monter jusqu'à la tour Sans-Venin par le GR. Le sentier serpente à flanc de colline et laisse parfois découvrir la vue sur la ville.


P1130005 - copieles Dalton girls

 

P1130009 - copieTout ce secteur autour du bois des Vouillants regorge de possibilitéP1130023 - copies plus ou moins longues. On y a croise des piétons, des coureurs, des vttistes... J'y viens régulièrement pour courir depuis la maison. Aujourd'hui, avec ce temps gris, il n'y a pas âme qui vive. Après un goûter familial, on affine les repérages pour les récoltes de l'automne : pour les mûres et les noisettes, ça approche doucement. A la descente, un petit crochet permet d'admirer un ruisseau dont le lit est contenu en un fin filet sur plusieurs dizaines de mètres. Autour de Grenoble, de la Bastille aux Vouillants en passant par les collines d'Uriage, il y a toujours quelue chose à faire en pleine nature. 

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Rédigé par lta38

Publié dans #balade

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