Publié le 17 Octobre 2010

Keskecé que ça ?

coulio.jpg

Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #le Coulio

Repost0

Publié le 16 Octobre 2010

colon2Belvédère incontournable du bassin grenoblois, le Grand Colon est un des sommets qui dominent la vallée.

Sa position avancée et son esthétisme, notamment en hiver quand son dôme est blanc, en font un sommet très prisé douze mois sur douze.

Il était dans mes tablettes comme montagne à gravir depuis le centre de Grenoble avec approche à vélo jusqu'à Domène.

Il me faut une trentaine de minutes pour rejoindre le centre de Domène et le départ de la montée vers Revel. On ne peut pas se tromper, le chemin porte bien son nom !

L'ambiance est rapidement humide. Une légère bruine tombe et je me demande si je vais finir par percer ce plafond.

Le brouillard devient très épais dès l'altitude de 600 m. C'est très glauque mais en même temps, avec les couleurs et la chute des feuilles, on est au coeur de l'automne.

Vers 800 m, au niveau du croisement de mon sentier avec la route qui relie Rousset à St-Jean-le-Vieux (à la limite de commune entre Revel et St-Jean), je croise comme prévu Nico Büsch, le régional de l'étape, venu à ma rencontre. Nous ferons la suite ensemble. Comme Nico connaît le coin par coeur, je n'ai pas à faire le point avec la carte. C'est très appréciable.

 

colon4

La suite se passe par Rousset, Freydières, les 4 chemins puis direction la baraque du Colon en suivant une piste que Nico connaît bien. Il y a toujours autant de brouillard et il fait de plus en plus froid. Le givre apparaît. Vers 2200 m, sur l'épaule, nous perçons enfin la crasse mais au-dessus, point de soleil. Il y a une couche épaisse de nuages d'altitude, annonciateurs du mauvais temps qui arrive.

colon5Du Vercors, on ne voit que l'extrême sommet de la Grande Moucherolle et du Grand Veymont ; de la Chartreuse, seule la croix de Chamechaude apparaît de temps en temps.

La croix de Chamrousse est à peine au-dessus de la limite. C'est rare d'avoir une aussi épaisse couche de stratus.

Je croise Sandrine, partie des 4 Chemins et qui attaque la descente au moment où nous approchons du sommet. Nico, qui commençait à me distancer, file tout seul en haut pendant que je discute quelques instants. Du coup, c'est dur de repartir avec le train soutenu qu'à mené Nico dans cette ascension. Je suis content d'arriver au sommet après 2h45 d'effort depuis Domène (2200 m de dénivelée positive et quelques longueurs de plat).

 

Comme nous ne faisons pas de compétition, nous nous accordons une pause de 15 bonnes minutes au sommet histoire de profiter un peu de la vue et de grignotter. Puis il est l'heure de replonger dans la daube.

colon1Un peu en-dessous de la cabane du Colon, nous prenons un autre itinéraire qui passe par la cabane des Carriers et descends ensuite jusqu'aux Mollettes. C'est là que Nico et moi allons nous séparer. Lui retournant chez lui et moi droit en bas à Revel ou Domène. Quelques erreurs d'itinéraires me font perdre encore un peu de temps, si bien qu'une fois de plus, il n'y a pas tant d'écart entre le temps de montée et celui de descente (2h15).

colon3Allez, encore une demie-heure de vélo et c'est plié. Une bonne douche et ça repart.

Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive

Repost0

Publié le 15 Octobre 2010

Chaque course en montagne s'accompagne du rituel des préparatifs. Plus l'effort attendu est important, plus le sac est "calculé" : prendre le strict minimum et, éventuellement, plus ou moins de superflu. Cette fois-ci, la course visée n'a rien d'extraordinaire mais il est clair que ça va chauffer la machine pendant quelques heures. Le matériel emporté dont le contenu du sac est le suivant :

matos.jpg

Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #matériel

Repost0

Publié le 15 Octobre 2010

01 - copieLa chevêchette d'Europe (anciennement chouette chevêchette) est le plus petit rapace nocturne d'Europe.
28 - copie
On l'appelle encore chouette pygmée ou chouette moineau. C'est dire !
14 - copieElle ne mesure pas plus qu'un bec-croisé ou un gros-bec soit environ 18 cm de long.

06 - copieElle vit dans les forêts de l'étage montagnard jusqu'à leur limite supérieure (1000 à 1800 m dans le département de l'Isère). Son régime est constitué de micro-mammifères et de petits oiseaux de montagne (mésanges).

50 - copieElle est extrêmement discrète et vue sa taille, il est très difficile de la localiser. Seul son chant la trahit. Elle chante de la fin de l'été au début du printemps pour affirmer son territoire. Le mois d'octobre est le meilleur mois pour la localiser.

78 - copieElle chante souvent à couvert dans la forêt mais parfois, elle se pose à la cime d'un épicéa. elle est alors plus facile à localiser. Mais plus facile aussi pour les passereaux qui la houspillent vu qu'elle les chasse la nuit.

79 - copieCette série d'images est une sélection de mes préférées (pas facile la sélection d'une sélection...) prises durant la saison chevêchette 2009-2010 (de septembre à juin). Ces images ont déjà été publiées sur mon ancien site.
12 - copieJ'ai eu la chance de rencontrer plusieurs oiseaux, parfois de près, et de suivre de plus ou moins près deux nichées au printemps dernier.
82 - copieC'est un oiseau fascinant, au regard fascinant. Elle ignore presque totalement l'homme si bien que quand on l'a trouvée, on peut parfois l'approcher de très près.
77 - copieA la fin de l'hiver, le mâle chante souvent à proximité d'une cavité qu'il souhaite présenter à la femelle.

0 - copieSi celle-ci est intéressée, elle y pénêtre et la loge sera choisie pour l'élaboration du nid et l'élevage de la nichée.
51 - copie

Assister à une remise de proies entre les deux partenaires est un privilège. J'ai eu cette chance à plusieurs reprises, ici sur un site découvert par Denis Simonin.
22 - copieTout au long de la couvaison et pendant lélevage des jeunes, du moins au début, c'est le mâle qui se charge de la chasse.

47 - copieQuand on a la chance de suivre une nichée, les observations sont très riches. Il faut être conscient de cette richesse.

74 - copieLes jeunes pointent la tête au trou dans les derniers jours de leur élevage dans la loge
05 - copieIls sont extrêmement curieux de voir la vie au-dehors.
10 - copieJe n'ai pas eu la chance d'assister à un envol mais peut-être qu'au printemps 2011...
31 - copie

Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #animaux

Repost0

Publié le 14 Octobre 2010

feu tricoloreNous sommes en 2010. L'informatique gère la plupart de nos données. A une époque où le développement durable est dans toutes les bouches, on essaie de faire comprendre aux gens, plus ou moins intelligemment, qu'il faut limiter ses déplacements en voiture et préférer d'autres moyens de transports à chaque fois que c'est possible. Je suis d'accord.

Depuis la création de ligne C du tramway à Grenoble, le nombre de voitures sur les Grands Boulevards aurait quasiment été divisé par deux. Si tel est le cas, bravo. C'est très bien.

Le nombre de vélos, à défaut d'augmenter significativement ne faiblit pas. Les trains de l'agglo sont bondés aux heures de pointe. C'est une bonne chose.

Mais alors, comment se fait-il qu'aux heures creuses, celles où la circulation est totalement fluide voire quasi nulle comme la nuit, traverser Grenoble demande plus de temps qu'avant ? Comment se fait-il que ça bouchonne à certaines intersections alors que le trafic réduit ne l'explique pas ?

Pour connaître très bien ma ville et son plan de circulation, j'ai une réponse sans aucun doute : une gestion des feux tricolores proche du 2/20 ! La plupart des grandes artères proposent des rotations aussi longues (si ce n'est plus !!!) que les petites rues qui les coupent ! La coordination des carrefours est nulle. La palme d'or revient au boulevard Jean Pain avec une anti-synchro abominable. La gestion serait-elle confiée à des ingénieurs non ingénieux ?

Alors, je lance un appel à la ville. Je suis disponible, à titre gratuit, pour faire part de mes observations dans le détail mais je vous en prie, pitié, faites quelque chose. Continuez à tout faire pour limiter voire réduire le nombre de voitures en ville mais de grâce, faites en sorte que la circulation soit la plus fluide possible quel que soit le nombre de véhicules. N'oublions-pas qu'il vaut mieux que ça roule plutôt de de s'arrêter toutes les 30 secondes en terme de pollution. Autre avantage indiscutable : en synchronisant la circulation aux carrefours, moins d'énervement, moins de feux grillés, moins de risques d'accident. On ne verrait plus aussi des véhicules accélerer à fond en vue d'une intersection parce que le conducteur sait que sinon, il va attendre des plombes. Tout ça, c'est certes très con pour quelques minutes de grapillées et bien le symbole de notre époque "pressée" mais c'est ainsi que ça se passe. Et en même temps, où est l'intérêt de faire s'arrêter un véhicule pour rien ?

Le plus évident serait une gestion électronique intelligente. De jour, augmenter sensiblement le temps des feux verts sur les grands axes. Ca pinaillerait un peu pour s'engager sur ces derniers mais ensuite, ça déroulerait. Aux heures creuses, mettre les feux au rouge avec capteurs placés du mieux possible en amont : à l'arrivée d'un véhicule à la vitesse de 50 km/h ou moins, le feu passe au vert. Cela éliminerait du même coup les fous furieux qui descendent à fond le boulevard Gambetta (j'en ai vu un à plus de 150 km/h si si... de nuit... je n'avais pas ma mitraillette sur moi) car ils seraient obligés de descendre sous les 50 pour déclencher le vert suivant. C'est quand même pas très compliqué non ?

Le nombre de véhicules brûlant les feux rouges (j'ai l'impression qu'ils augmentent d'année en année), devenu très important sur Grenoble, est, à n'en pas douter, dû en partie à cette très mauvaise gestion. Même si chacun reste à 100% responsable de sa propre conduite, comment ne pas considérer une part de ce non respect du code la route, comme étant à créditer aux gestionnaires de la circulation urbaine ? De même que l'enseignant a une part de responsabilité sur l'humeur de ses élèves, de même que le patron a une part de responsabilité sur la qualité de travail de ses employés, les gestionnaires des feux tricolores ont aussi leur part de responsabilité sur l'humeur des automobilistes et la prise de certaines décisions.

PS : j'espère que tout ça n'est pas dû à une volonté de la ville de pénaliser volontairement l'automobiliste, soit pour le pousser à l'erreur (je n'y crois pas car je ne vois que très peu de réprimande au niveau des carrefours à feux - par contre, celui qui roule à 91 km/h sur la rocade...), soit pour le décourager de prendre sa voiture (cela ne m'étonnerait point mais ce serait un bien mauvais choix : la seule retombée de cette mesure dont on soit absolument certain est bien l'augmentation de la pollution et des accidents !)

Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #humeur

Repost0