Publié le 8 Août 2011

Profitant d'un passage dans le sud et de températures tout à fait clémentes pour la saison, me voilà parti avec mes baskets depuis la maison de mes parents pour un tour dans la forêt afin de reprendre le sport "physique" après plus de trois mois uniquement consacrés à l'escalade.

2011-08-4470.JPGL'idée de départ, carte en main, était de passer tout près de l'abbaye de St-Pierre-des-Canons pour voir à quoi cela ressemble. On peut visiter le site mais en tant que simple passant, il n'est pas facile d'apercevoir les monuments. En m'y rendant, je passe à côté d'une ancienne carrière dans laquelle existe un splendide petit site de bloc que j'avais fréquenté il y a quinze ans durant mes années salonnaises..

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Par une petite barre rocheuse de 10 mètres (passage de 3), je prends un raccourci qui me mène sur la crête où je rejoins la route du val de Cuech. Après un peu de plat puis un joli vallon, je retombe sur Aurons puis fait un détour pour aller au site de bloc situé sur l'autre rive.

N'y tenant pas, je commence à grimper quelques blocs faciles. Les pas sont marqués de flèches de couleur : bleu (facile), jaune (moyen), rouge (difficile) d'après ce que j'ai pu voir. Après quelques bleus dont un de près de quinze mètres (chute interdite, crach pad inutile), je débouche au sommet de cette haute montagne.

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Puis je "tombe" sur un bloc jaune qui me paraît faisable même en baskets. De petits trous crochetant puis, les mains dans une fissure je suis un peu coincé vu la précision des pieds. Je devine bien le bac sommital mais il est encore loin. Un crochetage de talon sur la droite, un mouvement dynamique et hop, je coiffe la prise. Bon on arrête les conneries pour aujourd'hui. Je reviendrai avec les chaussons, le pof, un tapis et/ou un pareur. L'endroit est en tous cas magnifique !

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive

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Publié le 7 Août 2011

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En allant aux cèpes, je n'oublie pas de porter un oeil sur ce qui nous entoure. L'amanite tue-mouche est un champignon très toxique mais magnifique pour les yeux. Il sort en masse de l'été à la fin de l'automne et fréquente les mêmes biotopes que les cèpes.champ_11.JPGArmé de mon 450D qui reste efficace bien que largement dépassé par la technologie actuelle et de mon 17-50 (le 60 macro est en prêt chez un copain. Fred, tu penses à me le rapporter ?), je me suis essayé à en faire quelques clichés.

champ_5.JPGChapeaux aplanis ou très sphériques pour les plus jeunes, ils ont tous la particularité d'être parfaitement circulaires vus du dessus.champ_12.JPGBon, le bois était assez fermé et la météo presqu'à la pluie. La lumière était donc minimale. Comme je n'avais pas emporté de trépied, il y a un peu de bruit sur ces images prises à 800 ISO malgré un post traitement

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Un vrai régal pour les yeux que cette amanita muscaria !

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Rédigé par lta38

Publié dans #paysages

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Publié le 6 Août 2011

champ.JPGEh bien voilà, ils sont sortis. Avec un peu d'avance cette année mais fidèles à mes coins préférés de Belledonne (inutile de m'envoyer un message pour me demander où c'est avec plus de précision).

champ_1.JPGDe forme classique ou plus originale comme ce très gros pied au micro chapeau, ils étaient 14 kilos à remplir mes paniers ce matin !champ_2.JPGEncore un avant goût d'automne qui n'est pas pour me déplaire. Les premières neiges, la coloration des feuilles, le brame du cerf, la lumière un peu plus rasante, les champignons bien sûr mais aussi les chataîgnes, les mûres, ... chaque chose en son temps mais septembre est un mois que j'aime beaucoup... sauf pour la rentrée des classes. En attendant, on va continuer à profiter d'août et des surprises de cet été atypique.

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Un aperçu de la récolte (en partie) et des plus beaux spécimens bien propres.


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Rédigé par lta38

Publié dans #récoltes

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Publié le 5 Août 2011

Le Grand et le Petit Bréchon, improprement appelés les Gillardes par les grimpeurs dominent la vallée de la Souloise, côté Isère. Plus grande falaise calcaire de France avec la tête d'Aval (Hautes-Alpes) et la Croix des Têtes (Savoie), ces deux parois dominent le cours d'eau de la Souloise à l'aplomb des sources des Gillardes (d'où le nom donné par les grimpeurs).2011-08-4433---copie.JPGC'est ici, au pied de ces parois mythiques, que notre petite troupe chemine tout simplement pour une balade en famille. Depuis la Posterle, il faut 1h30 pour rejoindre les sources, par un magnifique sentier, tantôt rive gauche, tantôt rive droite.

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Ainsi avec Emie, Stella et Val, nous avons répondu à l'invitation des Catalan & co. pour une belle journée en Dévoluy. Le cadre est superbe et les passages en balcon sécurisés au maximum. Une formalité pour Stella. Même Emie aura fait quelques pas sur une portion plate et sans relief.

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Le paysage, l'accueil chaleureux, la tourte aux cèpes (tiens tiens ils en ont trouvé, va falloir que j'aille prospecter dans mes coins) : merci pour cette belle journée en plein air. On aura même évité les averses qui finiront par atteindre la paroi, en espérant qu'il n'y ait personne dedans.

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Rédigé par lta38

Publié dans #balade

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Publié le 4 Août 2011

C'est pas nous, c'est pas nous ! Le "vrai" loup ne nous effraie nullement. "Le grand méchant loup" des Trois Dames non plus. Mais de quoi parle-t-il se dit peut-être l'internaute ?2011-08-4306---copie.JPGA en voir le casque posé sur le sac à dos de Candice, les choses commencent à s'éclaircir. S'agirait-il encore d'escalade ?

2011-08-4299---copie.JPGDe face, plus de doute avec la corde. Il s'agit bien de grimpe et c'est vers le massif de Belledonne que nous nous dirigeons, plus précisément dans sa partie nord où justement, le loup est réapparu depuis maintenant plus de 15 ans, faisant la une des journaux en 2000 lorsqu'on l'avait retrouvé pendu à une corde (était-ce une corde d'escalade ?) devant le Casino d'Allevard.

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Mais revenons à nous moutons (pas ceux que le loup convoite). Pour aller à la face sud des Trois Dames, sommet satellite des Grands Moulins, l'approche normale se fait par la Maurienne. Mais une étude de la carte nous montre que ce n'est pas plus long depuis le Grésivaudan et que le retour si l'on fait la traversée des arêtes est même plus rapide. Alors, comme en plus, on gagne du temps, des kilomètres et qu'on évite le péage de l'autoroute de la Maurienne, on n'hésite pas une seconde. 1h30 après être partis et avoir franchi le col de la Frêche, l'objectif se dévoile enfin.

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Après une première longueur facile (5a), on entre dans le vif du sujet. Candice se colle au pas de 7a dans lequel le beau granit de cette partie du massif n'est pas sans rappeler celui de la tête de la Maye en Oisans. Le vide se creuse peu à peu dans L3 (5c au lieu du 6a annoncé à notre goût). Manu Pellissier qui a ouvert cette voie nommée "le grand méchant loup" avec Julien Rofforino il y a à peine un mois (serait-ce la première répétition ?) est un fort grimpeur de la Maurienne. Pourtant, nous aurons tendance à descendre d'un cran chaque cotation annoncée sur le papier relayé par Xavier Dorel sur son site Belledonne38.

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En arrivant au R3, la vue devient vraiment dégagée sur le petit ensemble du pic du Frêne, un des hauts sommets du massif. Dans L4, là encore, nous pensons que la longueur ne vaut "que" 6a+, voire peut-être même 6a au lieu du 6b annoncé. Le granit reste très bon la plupart du temps mais attention à quelques feuillets fragiles. En second, deux me partiront sous les pieds.

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L5 est annoncée 6c. Je pense que ça va envoyer dans le gros mur rouge finalement, ça enchaîne bien et ce n'est sans doute "qu"'un bon 6b. c'est en tous cas le plus beau passage de la voie, légèrement déversant mais avec toujours de bonnes prises si on se place bien.

Ici les longueurs sont surtout exigeantes par leur longueur, très dans le style de l'ouvreur. Certaines font 50 m, rarement moins de 40 m. Aussi, si sur le papier il n'y a "que" six longueurs, la voie fait 250 m pile poil et c'est aussi long qu'une grande voie à Presles dans laquelle on aurait 10 ou 12 relais.2011-08-4368---copie.JPGL'ultime longueur est facile (5a) mais ne comporte que 3 points. Si l'équipement est béton dans le 5c et au-delà, il faut s'attendre à engager quand c'est facile. Ici, on n'est pas en école d'escalade. Cette voie se mérite, bien qu'elle ne soit pas très difficile, pas très soutenue.

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On termine par la traversée des arêtes : une toute petite heure à cheminer sur du rocher un peu délicat et des pentes herbeuses mais jamais difficile (3b max) et avec un rappel de 25 m. Tout ça se fait bien à corde tendue jusqu'aux sommet des Grands Moulins où le brouillard nous rattrape. Et c'est tant mieux car on évitera toute chaleur sur le chemin du retour, bien qu'on ne dédaignera le point d'eau du chalet de la Perrière pour refaire le plein.

En résumé, une jolie petite course de montagne dans une ambiance sauvage qui redonne de l'intérêt à cette activité dans le nord du massif. Merci aux ouvreurs.

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi

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