Publié le 7 Mai 2015

On reprend enfin les bonnes habitudes avec l'escalade du soir. L'idée est de retoucher le rocher en douceur et de sortir l'appareil photo en mettant en évidence les lumières chaudes du soir contrastant avec la débâcle bleutée des lacs.

Départ de Chamrousse dans une forêt de jonquilles

Départ de Chamrousse dans une forêt de jonquilles

Après une montée mi-sèche mi-pieds dans la neige (bien pénible), on arrive en vue du spectacle

Après une montée mi-sèche mi-pieds dans la neige (bien pénible), on arrive en vue du spectacle

Lacs Robert en pleine débâcle

Lacs Robert en pleine débâcle

Un peu d'escalade quand même. Direction le pilier sud du Grand Eulier et la voie Max équipée par Philippe Halot

Un peu d'escalade quand même. Direction le pilier sud du Grand Eulier et la voie Max équipée par Philippe Halot

L1 (6a), L2 ici (5c) puis L3 (6a) en excellent rocher avant une arête équipée sur trois longueurs (3b) à faire à corde tendue

L1 (6a), L2 ici (5c) puis L3 (6a) en excellent rocher avant une arête équipée sur trois longueurs (3b) à faire à corde tendue

Plongée sur L3 au fisheye

Plongée sur L3 au fisheye

La facette sud-ouest sur laquelle se déroulent les deux (ou une seule de 45 m) dernières longueurs en 5b

La facette sud-ouest sur laquelle se déroulent les deux (ou une seule de 45 m) dernières longueurs en 5b

Contemplation sommitale

Contemplation sommitale

Gros plan sur la chaleur du grimpeur au couchant et la froideur des lacs

Gros plan sur la chaleur du grimpeur au couchant et la froideur des lacs

Retour au pied de la voie (brèche Robert nord, le pilier sud est à droite)

Retour au pied de la voie (brèche Robert nord, le pilier sud est à droite)

Descente par les Pourettes pour changer (sans doute moins pénible que les traversées neigeuses du GR)

Descente par les Pourettes pour changer (sans doute moins pénible que les traversées neigeuses du GR)

20h45. Loin d'être arrivés mais on finira sans allumer la frontale

20h45. Loin d'être arrivés mais on finira sans allumer la frontale

Que l'on fasse cette voie ou une autre au Grand Eulier ou aux Vans à cette époque de l'année en fin de journée, cette combinaison grimpe/décor est un must "proxi-grenoblique" !

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi, #paysages

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Publié le 6 Mai 2015

Enfin une belle soirée où on peut aller dîner en montagne. Dilemme dans le début de la montée : l'une veut aller à la Dent, l'autre à Pravouta. Je finis par arbitrer en argumentant le timing et le frais au sommet.

Vingt minutes communes aux deux itinéraires ; de quoi permettre des discussions animées

Vingt minutes communes aux deux itinéraires ; de quoi permettre des discussions animées

La dent sera en arrière-plan ; les jonquilles au premier

La dent sera en arrière-plan ; les jonquilles au premier

Des millions de jonquilles. Tout le monde est content finalement (ouf)

Des millions de jonquilles. Tout le monde est content finalement (ouf)

Pique-nique du soir au sommet

Pique-nique du soir au sommet

Après une demie-heure au sommet, il faut se résoudre à descendre cinquante mètres en contrebas pour y être plus confortable, le petit "zeph" rafraîchissant vraiment l'atmosphère. La descente s'effectue sur l'autre versant puis sur un itinéraire un peu plus confidentiel, très joli et sauvage

Jolis contrastes sur Charvet et Chaemchaude

Jolis contrastes sur Charvet et Chaemchaude

Dernières lumières sur la petite sente "secrète" où nous apercevrons trois chevreuils

Dernières lumières sur la petite sente "secrète" où nous apercevrons trois chevreuils

Coucher un peu plus tard que d'habitude pour les filles mais ça valait vraiment le coup. 

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Rédigé par lta38

Publié dans #balade

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Publié le 5 Mai 2015

Météo plus que limite et utilisation des bottes nécessaire pour cette sortie du soir. L'idée est d'aménager un autre point d'affût dans une zone de proximité. C'est un coin rapidement accessible mais très peu fréquenté. Ce sera intéressant pour les sorties du soir après le boulot par exemple.

J'y suis passé il y a une semaine de je note deux modifications : le débordement d'un ruisseau sur le chemin d'accès et le passage de sangliers qui ont bien tâté du groin.J'y suis passé il y a une semaine de je note deux modifications : le débordement d'un ruisseau sur le chemin d'accès et le passage de sangliers qui ont bien tâté du groin.

J'y suis passé il y a une semaine de je note deux modifications : le débordement d'un ruisseau sur le chemin d'accès et le passage de sangliers qui ont bien tâté du groin.

Je n'ai pas à chercher car je sais déjà où je vais m'installer. Après deux heures "d'aménagements", je décide de plier et de rentrer avant la nuit au cas où je ferais des rencontres. Je n'ai pas à attendre. Deux biches (en fait je pense une biche et son "faon" (le hère) de l'année précédente) sortent sur le vieux chemin abandonné que j'ai en ligne de mire. Colonisé par les bouleaux depuis trente ans qu'il n'est plus exploité, je venais d'en virer quelques uns histoire d'avoir une "allée" de visibilité. Sans celle-ci je n'aurais pas pu faire cette photo. C'est incroyable que le raffut que j'ai fait quelques minutes auparavant ne les ait pas dérangés. Ils sont probablement arrivé juste après et n'avaient rien entendu.

Sur l'image, la biche est inquiète. Son "petit" lui fait comme des câlins. Je verrai cinq minutes plus tard qu'elle était intriguée par le bruit causé par l'arrivée de quatre autres biches sur le lacet supérieur de l'allée forestière.

EXIF : Canon EOS 60D + Canon EF 300 mm f/4 L IS USM ; 1/40è sec ; f/4 ; -0,5IL ; 3200 ISO. Malgré ces défauts techniques (bruit), paysagers (bouleaux au premier plan à gauche et à droite) et du sujet (pelage des animaux à la "mauvaise période"), j'aime bien cette image. L'attitude des animaux, le biotope qui fait sauvage, la couleur vert tendre du printemps fraîchement arrivé.

EXIF : Canon EOS 60D + Canon EF 300 mm f/4 L IS USM ; 1/40è sec ; f/4 ; -0,5IL ; 3200 ISO. Malgré ces défauts techniques (bruit), paysagers (bouleaux au premier plan à gauche et à droite) et du sujet (pelage des animaux à la "mauvaise période"), j'aime bien cette image. L'attitude des animaux, le biotope qui fait sauvage, la couleur vert tendre du printemps fraîchement arrivé.

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Rédigé par lta38

Publié dans #brame du cerf

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Publié le 4 Mai 2015

On pourra toujours dire que chaque hiver est atypique tant on a jamais le profil de l'hiver "moyen", à savoir de la neige ni trop tôt ni trop tard et des périodes de chutes de neige alternant avec d'autres anticycloniques, le tout dans des conditions de températures moyennes. Mais quand même, là, je crois qu'on frise le côté atypique.

2010 a apporté beaucoup de neige en plaine,

2011 une rare sécheresse après un début en fanfare,

2013 des cumuls astronomiques et un printemps abominable,

2014 des chutes tardives mais durables et encore un printemps absolument dégueulasse.

Eh bien 2015 fait encore mieux dans l'originalité.

Notez-bien

- Pas de neige jusqu'à la mi-janvier et même plus globalement jusqu'à la fin du mois (les petites chutes parvenues dans la dernière quinzaine n'auraient pas été exceptionnelles pour une fin novembre).

- Une mètres cinquante en trois jours à 1000 m début février puis un mois de février hivernal, fabuleux pour le ski (rare : de la neige, de l'excellente qualité et de nombreux bons créneaux météo) jusqu'au dernier jour du mois.

- Malgré quelques chutes de neige par-ci par-là, mars et première moitié d'avril doux et plutôt secs avec l'impression que l'hiver n'a duré qu'un mois (quelques journées exceptés début avril).

- Douceur et fonte extrêmement rapide à partir du 25 avril (je n'ai pas le souvenir d'avoir vu ça).

2015 est pour moi l'hiver le plus court que j'ai pu ressentir depuis que je pratique (en gros une cinquantaine de jours).

Mais ce qui m'interpelle, c'est cette fonte printanière à vitesse grand V.

Pourtant, début avril, les cumuls en altitude sont proches de ce qu'on a eu en 2012 ou 2014. Les limites basses sont même un tout petit peu meilleures. On skie la dent à la voiture le 8 avril alors que l'an dernier, c'était cuit dix jours plus tôt, de même qu'en 2012. Fin février, la nivose de l'Aigleton accuse 280 cm vs 330 cm l'an dernier. Le 10 avril, je skie le Grand Rocher un matin vite fait jusqu'à la voiture.

Grand Rocher, 10 avril 2015. Une sortie express que j'avais omise sur le blog

Grand Rocher, 10 avril 2015. Une sortie express que j'avais omise sur le blog

L'enneigement est en tout point le même que l'an dernier le... 9 avril. Cumul en place très proche, limites bases équivalentes avec ski à la voiture au foyer de fond de même qu'au téléski du Grand Plan. 

Un mois plus tard, c'est la débâcle. Depuis que j'habite Bernin, je note scrupuleusement les dates auxquelles la neige a totalement disparu à l'oeil nu sur certains sommets. Le constat est édifiant. Alors que, je le répète, la situation était similaire il y a un mois, l'an dernier, la neige a totalement disparu du sommet du Grand Rocher versant ouest (alt 1900 m, Belledonne) le 6 juin. Aujourd'hui le 5 mai, il ne reste qu'un minuscule point blanc qui ne passera pas la semaine. A peine croyable. Les limites skiables sont passées en un mois de 1200 m en versant nord à 1800 m. Du jamais vu.

Alors oui mars et avril ont été doux et secs mais pas de quoi non plus expliquer une telle débâcle. L'argument que j'avancerais vient de l'arrivée tardive de la neige. Tombée fin janvier/début février, les paquets de neige encore en place fin mars sont restés "froids". Ils n'ont pas eu le temps de transformer, de se compacter et sont donc devenus extrêmement vulnérables au redoux printanier. C'est pour moi l'explication la plus plausible.

Pour finir, une comparaison avec 2013 (année record certes). Probablement un mois et demi d'avance cette année.

A gauche, Chamrousse Recoin (1650 m) le 5 mai 2015, à droite le 5 juin 2013
A gauche, Chamrousse Recoin (1650 m) le 5 mai 2015, à droite le 5 juin 2013

A gauche, Chamrousse Recoin (1650 m) le 5 mai 2015, à droite le 5 juin 2013

Pipay (1570 m), mêmes dates
Pipay (1570 m), mêmes dates

Pipay (1570 m), mêmes dates

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Rédigé par lta38

Publié dans #nivo-météo

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Publié le 3 Mai 2015

Une nouvelle matinée bien efficace. L'affût est bien avancé. Le garnissage en branches d'épicéas interviendra fin août.

L'ossature de l'affût

L'ossature de l'affût

Une mue déjà bien bouffée. Dommage !

Une mue déjà bien bouffée. Dommage !

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Rédigé par lta38

Publié dans #brame du cerf

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