materiel

Publié le 22 Décembre 2013

Dans les salles d'escalade, on voit de plus en plus d'assureurs utiliser des lunettes à prisme afin d'éviter d'avoir à lever la tête pour assurer le leader.

Jusqu'à peu, une grande marque allemande occupait l'essentiel du marché. Un étudiant grenoblois a relevé le défi. Voici les lunettes d'assurage Y&Y.


cache 2580072J'ai eu la chance de pouvoir tester ces lunettes dans les salles d'escalade grenobloises où elles sont de plus en plus répandues. La finition est excellente et le résultat tout à fait comparable à l'autre modèle. Le support est en inox, les branches en alliage qui "mémorise" la forme, les supports en sillicone sont également flexibles. La réfraction des prismes fabriqués en verre de haute qualité est d'environ 60°.

 

 


cache_2630392.jpgPetit plus : les lunettes sont vendues avec un boitier protecteur muni d'un scratch et d'un mousqueton permettant de le fixer au baudrier.

 

Sans hésitation je suis persuadé du succès de ce modèle dont l'atout est d'être d'un rapport qualité-prix exceptionnel. Personnellement, j'ai la chance de ne pas avoir de problème pour lever la tête mais si vous êtes sensible du cou ou tout simplement par confort, vous y viendrez sûrement. Pour plus d'info et/ou pour commander : c'est ici. 49 euro !!! On ne fait pas mieux !

Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #matériel

Repost0

Publié le 18 Juin 2013

Sous ce nom se cache une petite innovation dans le matériel du ski de randonnée. Elle se matérialise sous la forme d'un ressort que l'on fixe sous le pied afin de faciliter la montée en skis.

La société qui commercialise le produit est basée dans les Alpes Maritimes. Le ressort propulski est en fait une sorte de cale de montée dynamique qui récupère de l'énergie lors de l'écrasement pour aider ensuite au relachement du talon.

Le fabricant a eu la gentilesse de me faire confiance en me donnant deux paires de ressorts cet hiver et j'ai pu expérimenter le procédé durant plusieurs sorties.

2013-06-0321.JPG

Première étape : le choix des ressorts. Ceux-ci sont surmontés d'une sorte de couvercle de couleur. La couleur permet d'identifier le poids du personnage (matériel compris=>chaussures, vêtements, sac à dos) afin de choisir la bonne tension. Pour ma part, il s'agit du rouge, correspondant à la fourchette 68-77 kg (je pèse personnellement 63-64 kg). En cas de raid à skis chargé, il faudrait peut-être passer à la catégorie supérieure (noir).

Placement du ressort. Une vidéo explique la démarche sur le site de Propulski. La manip est simple : il suffit de poser le ressort sur son socle (à monter soi-même - une vis à placer - à un endroit précis afin que l'appui se fasse au bon endroit sur la chaussure => là encore tout est clair sur le site et sur la notice qui accompagne le produit) et on l'enclenche dès la première pression avec la chaussure. Pour l'enlever, c'est tout aussi simple avec un pivotement d'un quart de tour tout en pliant légèrement le ressort. Après plusieurs sorties, je considère que la manip est enfantine et ne pénalise absolument pas le timing. Il faut compter dix secondes pour les mettre, dix secondes pour les enlever, rangement compris dans la poche ceinture du sac à dos.

Le ressort est livré avec une petite ficelle qui permet de le solidariser avec la chaussure. Personnellement, je ne l'ai jamais mise car, tout comme les lanières sur les fix, je trouvais ça un peu pénalisant dans les manips. J'ai fini par perdre un ressort à ma Dent de de Crolles de fin mai que je n'ai pas retrouvé dans la neige fraîche (pourtant je sais à peu près où il est) mais cela est dû à une erreur de ma part (ressort mal placé au départ et qui est tombé lors de la première pression du pied). Sinon, je n'ai jamais eu de perte intempestive d'un ressort.

J'en viens maintenant à l'essentiel. Quel apport pour le skieur en montée ?

La transition s'est faite pour moi dès la première sortie. J'"appréhendais" un peu le fait qu'il faille peut-être adopter une posture différente, que le changement de cale me gênerait. Que nenni. Même dans des traces profondes à faire, parfois raides ou sur le plat, le ressort joue parfaitement son rôle et on n'a plus à se préoccuper de plusieurs positions de cale. Premier bon point.

Concernant le gain en montée, il est difficile d'être précis car on n'est jamais dans les mêmes conditions, de neige, de forme, etc. Je ne suis pas sûr qu'il faille parler d'un gain de X m/h en montée pour un effort équivalent. En revanche, ce à quoi je ne m'attendais pas et que j'ai vraiment apprécié, c'est le confort procuré par le kit. Le mouvement est beaucoup plus fluide et le passage de l'écrasement au relachement se fait sur une sorte de "coussin" vraiment appréciable. Et c'est à mon avis là l'argument majeur de ce nouvel accessoire. Et qui dit confort dit probablement aussi petit gain de fatigue à la fin d'une sortie un peu longue.

Je recommande donc cet accessoire qui permet de rendre la montée en peaux plus confortable qu'avec les cales habituelles, notamment sur les neiges dures. 

Merci encore à Patrice pour sa confiance.


Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #matériel

Repost0

Publié le 16 Juin 2013

C'est décidé ; je me sépare de DPP. Le logiciel gratuit fourni par Canon avec tout achat d'un appareil photo est intéressant et facile d'utilisation. Ses possibilités de développemment des images RAW restent cependant limitées par rapport à Lightroom dont je viens d'acquérir enfin la version 5 pour à peine plus de 70€, tarif préférentiel enseignants.

En revanche, LR5, c'est une belle usine à gaz et il va sûrement me falloir plusieurs mois pour m'y habituer. Toutefois, j'ai déjà pu juger de son impressionnante facilité à déboucher les ombres.

Jugez plutôt avec ce coq de bruyère. Voici la version développée sans aucune maîtrise du logiciel LR5

2013-06-5749-1.jpg

Voici la même avec DPP (ci-dessous)

2013-06 5749

Et enfin l'image brute simplement convertie en jpeg.

2013-06-5749.jpg

Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #matériel

Repost0

Publié le 29 Mai 2013

Il pleut (encore), alors en attendant des images, quelques éléments de réponse aux questions que je reçois régulièrement concernant le matériel pour la photographie de montagne dans son ensemble : paysage, animalier, sport.

Il ne s'agit pas d'un choix absolu mais du choix qui a été le mien avec une appréciation personnelle après plusieurs années d'utilisation. L'argument financier passe au premier plan car je reste amateur, je vends peu de photos et je n'ai pas un salaire de ministre. Mes éléments de réponse vont donc dans le sens d'un équipement total ne dépassant pas 4000 €, acquis peu à peu après le kit de base reflex+transtandard+télé, certaines pièces venant du marché de l'occasion.
 

1/le boîtier18649c9e68b8756a.jpg
J'ai opté en 2008 pour le Canon EOS 450D. (donc tout ce qui va suivre sera chez Canon). Il existe bien sûr d'autres marques (Nikon, Pentax, Sony...) mais on verra plus loin pourquoi le choix de Canon semble s'imposer.
A l'époque, j'avais hésité avec le 40D, un peu plus cher. Je ne regrette pas le choix de la gamme xxxD d'autant que le 40D est vraiment plus gros et plus lourd ce qui n'est pas top pour un baroudeur. Ceci étant, si je devais refaire ce choix aujourd'hui, j'opterais pour le 60D. En descendant un peu la gamme xxD avec ce modèle, Canon, parfois décrié, a fait le bonheur des baroudeurs qui acceptent une finition un peu moins pro mais un encombrement moindre et des performances qui restent haut de gamme. Le 450D pêche en effet dès 1600 ISO (et ne peut pas aller plus haut), par ses seulement 3,5 im/sec et le buffer plein dès 6 images en rafale en RAW, par son viseur bas de gamme. Le très attendu 70D sera sûrement une belle évolution vu que le 60D aura 3 ans cet été mais je pense que ce dernier reste une excellente affaire par son prix aujourd'hui au niveau du nouveau 700D, d'autant qu'il y a une opération cashback de Canon en ce moment de 80€. Avec ses 5,3 im/sec, sa gestion du bruit permettant des images valables jusqu'à 3200 ISO et selon les conditions jusqu'à 6400 ISO, son pentaprisme, sa molette arrière, son écran supérieur, sa batterie deux fois plus performante que celle d'un xxxD, il semble être LE compromis.

 

2/le zoom transtandardtamron1750

Je ne regrette pas d'avoir laissé tomber le kit de base (18-55) pour le 17-50 f/2,8 Tamron. C'est unebonne alternative au 17-55 f/2,8 Canon nettement plus cher. La qualité optique est bonne mais il n'est pas stabilisé. L'idéal serait quand même de trouver le 17-55 Canon en occas. J'y viendrai peut-être. En attendant, ne pas hésiter à prendre quand même le kit de base si la différence est vraiment minime avec le boitîer seul : ça peut permettre de revendre un 18-55 neuf avec son ancien boitier (et donc de financer le 17-50 ou le 17-55 f/2,8) ou de garder un ensemble ancien boitier+18-55 que l'on n'hésitera pas à maltraiter en montagne.

 

3/le téléobjectifcanon 300mm f4 is usm 550
Compte tenu du budget, le choix quasi indiscutable pour l'animalier se porte vers le 300 f/4. Chez Canon, ilest stabilisé (contrairement à chez Nikon). On pourrait opter pour le zoom 100-400 (qui éviterait d'acheter le 70-200 en plus) mais il n'ouvre qu'à f/5,6 au télé. Perte de un diaph trop significative, y compris pour l'AF et la visée. D'occasion, on le trouve autour de 900€. Cela donne un 480 mm f/4 et, avec une qualité un peu en-dessous quand même, on se retrouve dans les mêmes conditions (grossissement/luminosité) que les pros avec leur plein format + 500 f/4, le tout bien moins encombrant.

 

4/le télézoomCANON 70-200mm 4.0L IS USM
En complément du 300 fixe, le 70-200 trouve naturellement sa place. Et c'est là que Canon s'impose. La marque rouge est en effet la seule à proposer un 70-200 f/4 de qualité optique exceptionnelle, d'encombrement réduit, de finition exemplaire et de petit prix. La version non stabilisée que je possède se trouve d'occasion à 400-450€ ! Aucune hésitation à avoir. Si on n'en est pas à quelques centaines d'euro près, il existe la version stabilisée, deux fois plus chère quand même pour ne gagner QUE la stabilisation. 

 

5/l'objectif macroCANON 60mm EF S f 2 8 Macro USM OP 6 -p-OBCA0284B003
Sauf si on fait de la macro une priorité, le Canon 60 mm f/2,8 est top. Pas cher et d'excellente qualité. Il se trouve à moins de 300€ d'occasion. Si on veut vraiment se spécialiser dans ce domaine, alors il faut regarder le 100 mm qui permet de prendre davantage de distance pour les insectes méfiants. Mais pour l'utilisation occasionnelle que j'en fais, il a tous les atouts : qualité d'image superlative, encombrement et prix réduits, luminosité suffisante (f/2,8).

 

6/l'ultra-grand-angle
Ce qui me manque à l'heure actuelle. Canon propose un excellent 10-22 mais il faut aussi regarder les lumineux Tokina, notamment le 11-16 f/2,8 ou le nouveau Sigma 8-16 f/2,8. 

 

7/le trépiedbn a1682tb0 2
J'ai opté pour la marque Benro, très bon rapport qualité prix. J'ai investi dans la gamme travel angel qui, grâce à ses quatre sections, permet un encombrement mini pour le transport en montagne. Ce n'est certes pas la stabilité suprême mais ça suffit pour un petit boîtier et un 300 f/4. Erreur de choix : j'ai fait le "rat" et regrette de ne pas avoir pris la version carbone. Autre erreur, la tête. La B-1 est parfaite sauf qu'elle ne permet pas une position horizontale pour la macro au sol. Avec ces deux options, on double quand même le budget (200=>400€).

 

 

8/le compact1 12058 2
Pour les photos de sport dans des conditions extrêmes (escalade, ski), pour les grandes bambées en mode ultra light, pour avoir toujours un (bel) appareil dans la poche, j'ai choisi le Canon s100. A mon avis un des meilleurs choix actuels. De nouveaux modèles sont apparus et mettent un peu le doute. Notamment le Sony RX100. C'est sans doute le numéro un actuel mais son prix est le double du Canon (300=>600€). Et vu comme on le maltraite... 
Je l'emporte de plus en plus quand je fais de l'animalier. Ca a des avantages que l'on n'imaginait pas au début : c
elui de permettre de prendre des photos sans oter le télé du reflex. Et puis le jour où on a oublié de retirer sa carte mémoire de l'ordinateur (je l'enlève pour transférer mes images) et que le reflex affiche à l'ouverture "pas de carte mémoire", ça fait une roue de secours.

 

9/les jumellesswarovski-8x20-bp-green-02
Merci aux copains qui m'ont offert il y a quelques années les Swarowski 8x20. Modèle haut de gamme de poche, à voir avec les 10x25. Cependant, les caoutchoucs des oeilletons sont déjà abîmés au bout de 5 ans. je vais essayer de faire marcher la garantie (à vie) de la marque. A suivre.

 

10/le sac photo
Lorsque je transporte tout ou presque le matériel, j'ai un sac Lowepro AW II qui permet de tout ranger dans le
lowepro-rover-plus-aw-all-weather-photo-back-pack-black.jpg compartiment inférieur (ça rentre pile-poil) et d'avoir un compartiment supérieur pour une veste, de l'eau et de la bouffe pour la journée. Le confort de portage est moyen bien rempli mais c'est difficile de trouver mieux. Le sac dispose en plus de filets latéraux, d'un porte-trépied, d'une housse anti-pluie rabattable, d'une ceinture pouvant accueillir les étuis "slip-lock". Lorsque je n'emporte qu'un gros objectif et le boitier avec son transtandard, je mets ce dernier dans une housse Lowepro TLZ mini et le télé dans son étui d'origine, le tout dans un sac à dos de mon choix. Le compact s100 est dans une housse Lowepro APEX 20 => bien rembourée, housse anti-pluie, passant slip-lock. Nickel.

 

11/la tente affût
Pour cent euro, j'ai celle-ci. Avantages : facilité montage/démontage (type "2 seconds"), espace, prix. Inconvénients : un peu haute, manque de visibilité de l'intérieur, encombrante à transporter.

 

12/accessoires
Je ne fais quasiment pas de photos au flash et n'ai pas (encore) de flash externe. J'opterais sans doute pour un speedlite lorsque j'investirai. Carte mémoire : je reste un aficionado des Sandisk extrême III. 16gb pour le reflex (RAW => 600-700 vues) ; 4gb pour le compact (principalement en jpeg). Batterie supplémentaire : pas lésiné pour le reflex (Canon), batterie équivalente pour le compact (chez aboutbatteries). Filtre UV : je n'en ai pas (ça se discute). Filtre polarisant : modèle 67 mm (pour 17-50 et 70-200) chez Marumi (très bon rapport qualité/prix - voir chez photoaddict qui distribue aussi les trépied Benro, vendeur très sérieux) après avoir laissé tomber (et cassé) mon excellent Hoya pro1. Sangle porte appareil : pour le confort des cervicales, j'ai viré la sangle de cou au profit d'un ensemble Trekking. Pas de problème avec un sac à dos. En revanche, l'appareil est porté un peu trop bas au niveau du ventre. Gênant avec un téléobjectif si on doit marcher. Plateaux trépied : j'en ai trois, un pour le 300 , un pour le 70-200 et un sous le boitier, montés à demeure (ça évite de les oublier). Je garde toujours une clé Allen sur moi car régulièrement il faut les resserrer.

 

Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #matériel

Repost0

Publié le 30 Avril 2013

Stella réclame d'essayer les peaux ; oui mais voilà il n'existe pas de chaussures avec inserts à sa pointure et quand bien même, l'investissement n'est pas donné. Cela fait un moment que je retourne l'idée dans ma tête. L'idée est de trouver une paire de skis uniquement pour la montée et qu'elle descende avec ses skis alpins portés par papa. Plusieurs aménagements sont possibles :
- Sécura fix ou Alpine trekker montés sur ses skis de piste => beaucoup trop lourd.
- Montée en skis de fond avec peaux => on n'est pas équipé (en même temps c'est l'occasion) et je me pose la question de l'équilibre dès qu'on ne sera pas sur de la neige meuble avec les chevilles non tenues. Et ça nécessite une manip de changement de chaussure pour la descente (et aussi si on veut alterner avec tractage => changement chaussures/skis ou enlèvement des peaux)
- Bricoler une paire de skis d'approche. C'est cette solution que j'ai retenue.

Dans le cahier des charges, il fallait rajouter investissement financier minimum et bricolage pas trop minutieux pour le bricolo très moyen que je suis.

Alors rendons à César ce qui est à César. Merci à Boubou pour les fix Emery Chrono. Une vieille paire de fix de rando mais pas lourdes du tout. Quand on a viré la partie qui sert à la descente (vu que je n'en ai pas besoin), la paire pèse à peine plus lourd qu'une TLT speed : 800 g. Certes c'est bien plus lourd qu'un avant de lowtech seul mais encore faut-il bricoler des inserts qui tiennent sans massacrer la chaussure et surtout disposer d'avants TLT.

Pour les skis, ca peut faire rire mais Sophie et Marc voulaient se débarrasser d'une vieille paire de VR27 en 110 cm qui traînait dans leur garage. Des vieux skis un peu "mythiques" mais qui ont l'avantage d'être légers car assez étroits. On vire les fix d'alpin, on bouche les trous avec un peu de colle histoire de faire à peu près étanchéité et il n'y a plus qu'à percer pour mettre les Chrono.

Enfin les peaux ont été récupérées sur mes vieux feu Snowwolf et coupées à la taille adéquate. Fixées sur un simple étrier, de toutes façons, elles ne seront pas décollées. Au final, l'ensemble fix/skis/peaux pèse 2050 g (à titre de comparaison, mes Dynastar PDG + Plum 145 sans les peaux pèsent 2100 g et sont bien plus légers que les skis alpins de Stella en 100 cm). Je considère l'ensemble tout à fait intéressant bien qu'il soit possible de faire bien mieux en bricolant avec un avant de TLT seul. Reste plus qu'à essayer et de voir notamment, le confort du pied à la montée dans la chaussure d'alpin.

2013-04 0940 2013-04-0941.jpg 2013-04-0942.jpg

Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #matériel

Repost0