materiel

Je suis devenu un inconditionnel de la grimpe en corde à simple en grande voie. Fluidité des clippages, facilité à donner du mou, moins de frottement dans les paires... comment ai-je pu grimper avec ces lourdes cordes à double pendant des années ?

Je grimpe avec une Joker de 50 m (erreur, il faut prendre 55 m car lorsque les bouts commencent à s'user, on peut couper sans tomber sous la limite des 50 m, bien appréciables dans certaines longues longueurs ou doublages de courtes longueurs, ou encore très longs rappels). Poids = 54 g/m

Dans les voies dures avec approche raisonnable, je hisse le sac ce qui rend l'escalade hyper confortable pour le second et un premier de cordée complètement allégé. Quelle corde choisir pour ce hissage, sachant qu'elle sera aussi utilisée en jumelage avec la Joker pour les rappels ?

- Dyneema 5 mm. Avantage : légèreté maximale (15 g/m !!!). Inconvénients : limite au niveau jumelage ; en cas d'arêtes tranchantes en rappel risque de coupure ; si on doit remonter dessus lors d'un rappel coincé, c'est suicidaire.

- Cordelette 7 mm. L'inconvénient est en cas de remontée si le rappel est coincé. Moins suicidaire qu'avec une cordelette de 5 mais c'est quand même bien craignos. En revanche, pas de souci (déjà testé) dans le jumelage. On double déjà le poids mais on reste nettement sous un brin de corde à double et surtout, pas de frottement supplémentaire dans les paires. Quelle différence de pratique entre la cordelette 7 mm "classique" (31g/m chez Beal) et la trail line en Dyneema de la même marque un poil plus lourde et plus large (7,3 mm ; 34 g/m)

- Ice Line ou autre brin de corde à simple/jumelée le plus léger possible (un peu plus de 40g/m). Avantage : sécurité max. Inconvénients : on a un ensemble aussi lourd qu'avec une corde à double.

Personnellement, je privilégierais la solution 7 mm qui permet de rester sécur' dans les rappels et de gagner en poids. Après, hésitation dyneema ou pas. Que va apporter de plus le dyneema ? Parce qu'un brin de 7 mm en nylon, c'est 3g/m de moins et quelques dizaines d'euro aussi.

              Merci de vos retours éclairés amis grimpeurs passionnés.

Une petite réflexion qui m'est venue à l'esprit tout récemment.

En arrondissant, grosso modo, on a comme surface de capteur d'appareil photo numérique :

- compact =>  40 mm2

- 1 pouce => 120 mm2

- 4/3 => 230 mm2

- APS-C => 370 mm2

- FF => 860 mm2

On triple puis on double encore pour passer du compact au 1 pouce puis au 4/3. En revanche, pour arriver à l'APS-C, c'est nettement moins du double du 4/3. Et plus du double ensuite pour le plein format.

Je me pose donc une question. A partir du moment où on est comme moi un expert au budget limité (et non un pro) et qu'on ne peut pas posséder 36 appareils (et que donc, on a "besoin" de deux systèmes, un light et un forcément plus lourd pour être qualitatif), le format APS-C n'est-il pas celui qui a le cul entre deux chaises ?

Si il n'y avait pas l'histoire du coefficient (et donc de téléobjectifs moins lourds et surtout moins couteux pour l'animalier), je passerais sans hésiter au FF. FF et 4/3 ? Une doublette qui me plaît bien.

Remarquez, je pourrais vendre mon 300 f/4 et mon 70-200 f/4 pour financer le nouveau 100-400. Vos avis ?

Le matériel évoqué ici me donne entière satisfaction plus de deux ans après l'écriture de l'article. Quelques petites précisions. 

- Dégaines Ange : écarter définitivement les S dont le mousqueton est vraiment trop petit pour le clippage. En revanche, c'est suffisant côté ancrage. On n'est pas non plus à 3g près.

- Joker : prévoir une 55m de façon à "tomber" à 50 m au bout de 2 ou 3 ans d'utilisation quand on aura coupé les bouts qui se seront un peu abîmés.

- Sac de hissage Mescalito. Il est un poil petit si on grimpe en hiver avec des vêtements en plus ou au contraire en été avec beaucoup d'eau. Du coup, on bourre dedans et c'est un peu galère pour sortir le matos à un relais suspendu. D'où la nécessité de bien organiser le remplissage. Sinon, j'en suis entièrement satisfait.

- Micro Traxion. C'est aussi l'arme idéale pour assurer un second en grande voie.

- Prévoir aussi un brin de 55m en dyneema pour le hissage du sac et pour jumeler avec la Joker pour les rappels (ex trail line de Béal ; 34g/m). 

En intérieur, j'ai choisi la Wall Master de Béal également, en 10,5. Là, y'a pas à lésiner sur le poids. Elle est annoncée comme conçue pour l'intérieur et je peux vous garantir qu'après deux ans d'utilisation intensive, elle est presque comme neuve, toujours aussi souple (un régal) et on ne sent même pas les chutes. Je l'ai prise en 35 m histoire de pouvoir continuer à m'en servir si je dois rogner deux mètres sur les extrémités mais à ce jour, je n'en ai pas encore eu besoin. A noter qu'elle est déconseillée en extérieur car elle risque de s'user très vite avec les frottements sur le rocher.

Pour les casques, je viens de recevoir deux Meteor IV et je vais pouvoir comparer avec mon Camp Speed. Ce dernier me pose un souci de serrage (56 cm mini) et en serrant au maximum, j'ai encore un peu de jeu. Je n'avais pas fait attention en l'achetant. Le Météor taille 2 commence à 53 cm et s'ajuste beaucoup mieux. En revanche, je préfère la molette de serrage du Camp aux deux embouts du Meteor. Pour Val qui a un petit tour de tête, j'avais pris un taille 1 (qui est censé être compatible jusqu'à 56 cm). Comme dans le Camp Speed réglé au minimum elle nageait complètement, je me suis donc dit que le Météor taille 1 serait parfait. En fait, il est ultra limite. Elle doit le régler au plus large pour être pile poil à sa taille (soit 56 cm en théorie alors qu'elle nageait dans les mêmes dimensions du Speed). Moralité : attention aux chiffres annoncés et essayez-les correctement avant !! 

En ce qui concerne les chaussons, il est difficile de parler de coup de coeur car avant tout, il faut les essayer et c'est souvent le pied qui les choisit. Après avoir eu plusieurs modèles de la Sportiva (Miura velcro), j'en suis revenu parce que j'avais une usure prématurée systématique (je dois être un bourrin) : casse du premier étrier de serrage. Et cela n'est pas pris en charge par le SAV de la marque qui n'a pas bonne presse chez les revendeurs. Dommage parce que ce chausson m'allait vraiment bien. En revanche, il faut vraiment prendre en compte la détente : deux pointures en dessous pour la grande voie, davantage pour la couenne.

Entre temps, j'ai découvert la marque française EB et j'ai maintenant deux paires deux chaussons : le Hellboy (à lacets) et le Django (à trois scratch). En cuir synthétique, ils se déforment moins et j'ai pris une pointure en-dessous.

A noter enfin pour grimper en grosses (en moyenne montagne) que je manque de repères mais que j'ai été séduit par ce modèle de chez Adidas que j'ai testé cet automne. Lire ici un test assez intéressant.

Je suis maintenant bien équipé en système micro 4/3 avec le GM1 (relire ici) que l'on trouve à moins de 400€ (avec le cashback valable encore quelques jours - c'est vraiment une affaire), et une triplette d'objectifs (relire ici) à laquelle on pourrait rajouter le Leica Summilux 15 mm f/1,7 pour faire des images d'intérieur ou en basse lumière (eq : 30 mm) malgré un tarif un peu salé (pas loin de 500€).

Si le budget n'est pas un problème, le GM5 sorti entre temps apporte quelques améliorations : rail pour flash, micro, etc (mais du coup plus de flash pop-up - en même temps je ne m'en sers quasi jamais - remplacé par un petit flash livré avec l'appareil) et la vidéo full HD en images pleines et non entrelacées. Ainsi qu'un viseur, qui, bien que de basse qualité, peut rendre de précieux services par pleine lumière. A noter aussi que la molette arrière a été modifée et devient beaucoup plus opérationnelle que celle du GM1.

Je reviens sur ce que j'ai dit il y a quelques années sur la série Canon s pour les compacts (s90=>s120) car après avoir eu deux modèles, j'insiste sur la fragilité de ceux-ci, d'autant que je les maltraite un peu durant mes activités. La vraie raison de la non-recommandation aujourd'hui de ces modèles est sans doute ailleurs toutefois : l'apparition depuis d'autres modèles plus qualitatifs. En effet, les capteurs 1 pouce et même micro 4/3 viennent de faire leur apparition (enfin, pour les 1 pouce, ça fait déjà un moment) sur les compacts à objectif fixe. Après avoir épluché les tests, je recommande la série Sony RX100 (I, II ou III), le modèle I se trouvant encore aujourd'hui à moins de 400€ ce qui vaut vraiment le coup. Ainsi que le Canon G7X fraîchement sorti, très compact et avec également un capteur de 1 pouce. Et surtout le Panasonic LX100 qui rompt le série des LX en proposant un "grand" capteur 4/3.

Avantages/inconvénients des uns et des autres

- Sony RX100 => + prix, + belle image jusqu'à 1600 ISO, + vidéo full HD 50p, + ultra-compact - 28 mm seulement au G-A., - f/4,9 au télé, - recharge batterie sur l'appareil

- Sony RX100 II => + belle image jusqu'à 1600 ISO, + ultra compact, + vidéo full HD 50p, - 28 mm seulement au télé, - f/4,9 au télé, - recharge batterie sur l'appareil, 

- Sony RX100 III => + belle image jusqu'à 1600 ISO, + ultra-compact, + vidéo full HD 50p, + G-A. 24 mm, + zoom  lumineux f/1,8-2,8, + viseur escamotable, - prix, - télé 70 mm seulement, - recharge batterie sur l'appareil

- Lumix LX100 =>+ belle image jusqu'à 1600 ISO, + image correcte à 3200 ISO, + vidéo 4K, + G-A. 24 mm, zoom lumineux f/1,7-2,8, + grand capteur, - un peu trop gros pour être dans la poche, - télé trop juste (75 mm), - prix

- Canon G7X +> + belle image jusqu'à 1600 ISO, + vidéo full HD 60p, + plage zoom intéressante 24-100 et lumineux (f/1,8-2,8), + compacité, - 1/2000 obturation max insuffisant en pleine lumière sur la neige, - qualité d'image (à vérifier mais ça ressort de plusieurs tests) un poil en-dessous des précédents, 

Nous attaquons la cinquième saison de ski avec les filles (5è pour Stella, 3è pour Emie) alors voici quelques retours d'expérience. Evidemment, il ne sera pas question de choisir un modèle dans l'offre pléthorique existante, d'autant que le type de ski n'est pas une priorité pour les plus petits.

Il faut d'emblée proscrire le système de location à la journée. Au final, c'est le plus couteux, et le plus chronophage. La location à l'année est une solution si on veut le moins se prendre la tête (on va choisir puis les rendre deux fois par an et basta) mais elle n'est pas la moins coûteuse. Le calcul est simple. Un magasin de Grenoble loue les skis enfants (pack skis/chaussures) 70€ la saison pour les petites tailles et 100€ pour les tailles (100=>130 cm). Gardons ces chiffres en guise de repère.

Nous avons expérimenté la solution de l'achat : skis achetés d'occasion en ligne (BonCoin, etc), skis d'occasion dans les magasins (ex : la boîte à skis à SMH), occas encore achetés à un loueur en station ou encore skis neufs à prix cassés. y'a pas photo sur le budget, et de très loin.

Si nous avions choisi la loc à l'année, en quatre hiver, cela nous aurait coûté : 

70€ (H1), 70€ (H2), 70+100€ (H3), 70+100€ (H4) = 480€ net !

La première année, Stella a débuté avec des 80 cm en loc à la journée pour trois fois afin d'essayer (nous étions novices) => 20€ en tout

Elle a poursuivi avec des 90 cm et des chaussures à un crochet. Pack acheté d'occas en bon état à 50€ à un loueur. Ce matériel lui a fait deux saisons (chaussures un chouïa grandes avec semelles au début puis nickel à la fin).

La troisième saison, skis neufs de 100 cm, plus larges (70 au patin - Rossignol Princess) achetés avec les fix pour 70€ seulement en plein été (Vieux Campeur, réduc de 50% !!!). Elle les a gardé la quatrième saison avec des chaussures d'occas à trois crochets qu'on nous a prêtées (merci Damien). 

Total Stella = 140€

Emie a commencé avec des 70 cm (une loc le premier jour car elle n'était pas très motivée - je compte 10€ mais c'était moins). Nous lui avons ensuite acheté des 77 cm qu'elle a gardés toute la saison avec ses chaussures à un crochet, matériel en très bon état acheté à la Boîte à Skis pour 65€.

La seconde année, Emie est passée sur le pack skis-chaussures de Stella en 90.

Total Emie = 75€

Total des deux = 215€

A cela, il faut retrancher le prix de la revente. Nous avons revendu les premières chaussures de Emie à un crochet pour 15€, ses skis de 77 cm pour 30€, les skis de 90 de Stella pour 30€ soit 75€.

Coût final du matos = 140€ (vs 480€ en loc !!!) soit moins de 25€/enfant et par saison.

Cette année, nous avons investi encore dans des skis neufs en 120 pour Stella, achetés cet été à 90€ (au lieu de 180). Ils lui feront sans doute deux saisons, puis en feront deux à Emie, puis se revendront à un prix très correct. Emie passe sur les 100 de Stella, sur les chaussures deux crochets de Stella et Stella garde encore ses chaussures. C'est une affaire qui est rôdée.

Quelques conseils

- Pour l'achat d'occas, s'en occuper dès le mois de novembre pour avoir le maximum de choix

- Pour le neuf, surveiller les promos de l'été et anticiper ; penser aussi au Vieux Campeur de Chambéry qui ne fait que des fins de série à -30/-40 et -50%.

- Pour la revente, le canal du Bon Coin marche bien pour le moment (Tant que Hollande ne valide pas la proposition de taxe... d'un matériel déjà taxé - sans commentaire). Le matériel n'a pas assez de valeur pour que l'on soit importuné par les arnaqueurs de Côte-d'Ivoire (en plus qu'est-ce qu'ils en feraient là bas hein ?)

- Pour les tailles, il vaut mieux ne pas prendre trop grand afin de ne pas trop tirer sur les genoux au début. 10 cm en-dessous de leur taille reste une valeur sûre, voire un peu plus au début)

- Pour les chaussures, un crochet pour la première saison voire la seconde si on commence tôt mais pas davantage. Ensuite, +1 crochet par an, au moins jusqu'aux trois crochets. A noter que la chaussure à un crochet peut être recyclée en chaussure de montée en skis de rando (personnellement, je porte les skis/chaussures d'alpin de Stella à la montée et elle monte avec des "un crochet" et des skis d'approche pas trop lourds.

- Les bâtons sont inutiles au moins jusqu'à 5 ans en alpin. Et même après, ils traînent souvent derrière.

- Pour les casques, la collection Wedze suffit amplement.

A recouper avec vos retours de pratiques.