randonnee sportive

Publié le 2 Février 2011

2011-02 1663 - copie2011-02 1757 - copieCe mercredi après-midi devait être consacré au ski-alpin avec ma fille mais elle a finalement décidé qu'elle préfèrait jouer à la maison, d'autant que des copines doivent lui rendre visite. N'ayant ni la motivation ni la force de me lancer dans des préparatifs pour un tour en peaux, je me décide pour une montée en courant au St-Eynard depuis Corenc.

Jusqu'au col de Vence, je fais tranquillement chauffer les muscles en marchant vite dans les sections montantes et en trottinant sur les faux-plats.

A partir du col, je décide d'accélerer pour la fameuse monter du St-Eynard, dans laquelle un certain nombre d'amis montagnards arrivent à tomber l'horaire autour des 25 minutes. Aujourd'hui, pas question d'espérer approcher un tel temps : un cruel manque de sommeil depuis plusieurs jours et une fatigue généralisée ne sont pas la meilleure arme.2011-02 1656 - copie

En plus je suis seul et il n'y a pas l'émulation créée par une éventuelle "course" entre potes qui stimule et permet d'augmenter les performances. Je monte quand même en trottinant tout le long ce qui ne m'empêche pas de profiter du paysage superbe, fruit de plusieurs jours de brouillard givrant.2011-02 1655 - copie

Je sors au sommet des marches après 28 minutes d'ascension depuis le col et le soleil daigne me rendre visite. Je suis pile au sommet de la couche de stratus et l'on peut voir Chamechaude comme une île au soleil.2011-02 1653 - copieDurant la descente, je passe pas loin d'une heure à photographier le givre. Je regrette presque de ne pas avoir pris le reflex. Je proposerai ces images dans un prochain article.2011-02 1779 - copie

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Publié le 31 Décembre 2010

2010-12 1403 - copieQuatre jours en Cévennes au gîte d'Aire-de-Côte tenu par nos amis Julie et Joël. Le gîte était fermé ; l'occasion de s'y retrouver avec les amis des années "Marseille" (91-99). Le groupe a bien évolué depuis puisque sur la cinquantaine de potes ayant répondu présent à l'appel, la moitié étaient des enfants... Ce petit séjour en Cévennes comme nous en faisons en moyenne deux par an, s'accompagne automatiquement de la montée au mont Aigoual depuis le gîte. Joël, pour qui c'est le terrain d'entraînement, reste toujours imbattable.
En Revanche, Philippe dit "Fifou", par le passé dominant tout le monde en course à pied a bien changé depuis son exil dans le nord et explose à mi-montée, rejoint par le tranquille Jeannot qui, toujours loin de toute compétition, reste très motivé et jamais gêné de sortir avec ses copains qualifiés de "sur-entraînés".
Bref, les deux premiers se caillent dans le brouillard du sommet en attendant les suivants mais la fine équipe est finalement réunie pour la traditionnelle photo de groupe. Il ne reste plus qu'à descendre, sans s'en coller une, à la fois dans un raccourci un poil raide pour notre ami picard plus habitué aux champs de blés qu'à la pente et sur le sentier bien glacé par endroits.
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Publié le 24 Décembre 2010

div2.JPGSi le ski requiert une quantité de neige suffisante dont une bonne sous-couche, au contraire la marche dans la neige est d'autant plus agréable que la couche est faible et légère. L'idéal : 10 cm de neige froide posée à même le sol. C'est alors un régal que de marcher en forêt où tous les bruits sont gommés.
En cette veille de Noël, une demie-heure avant la nuit, il me faut préparer l'élimination du repas du soir qui s'annonce copieux. Alors, comme la motivation ne sera pas présente à minuit et que le lendemain un autre repas est prévu à midi, j'anticipe. Je suis d'autant plus motivé pour courir sous la neige qu'il se met à neiger bien dru et j'adore cette ambiance. Je monte donc en courant par la voie du TMB depuis le Fayet jusqu'à St-Gervais où la neige redouble d'intensité. Sur les routes, c'est le bazar le plus total. La palme d'or revient quand même aux (plus nombreux qu'on ne le pense) automobilistes qui gardent les chaînes sur des routes "noires". Ce problème sera résolu le jour où les chaînes n'existeront plus et seront toutes remplacées par les chaussettes, plus faciles à mettre. Car les chaussettes sur le bitume, ça s'use en un rien de temps et on ne pourra pas les laisser en place quand il n'y a plus de neige sur la chaussée sous peine de casser la tirelire à nouveau. Enfin pour ce coup-là, le problème vient précisément de ceux qui chaînent mais pour une autre raison : les routes sont excécrables et souvent, ils s'arrêtent un peu n'importe où pour chaîner et derrière, ça ralentit voire stoppe la circulation. Imaginez-ça une veille de Noël dans une station de Haute-Savoie !
Je double donc de nombreuses voitures en courant et devant l'église de St-Gervais, je descends vers le Bonnant qui se franchit au niveau du barrage. Il neige de plus en plus fort. div3.JPGdiv4.JPGOn comparera cette image du barrage avec une autre prise au même endroit durant cette sortie. L'intensité de la chute de neige est importante mais je n'ai pas froid. Je suis en collant, en baskets et en unique carline avec un minable petit gilet coupe-vent mais cela suffit pensant l'effort malgré la température (-3°C) et l'humidité (100%). Bien sûr, je ne m'arrête que le temps de prendre des photos car le refroidissement du corps serait rapide. Malgré ma progression au pas de course, je prends tout le temps de profiter du paysage même si, bien sûr, il n'est pas question d'avoir un œil "attentif", celui qui décèle les traces des mammifères ou tel autre micro détail. On ne peut pas tout faire en même temps et j'apprends peu à peu à choisir avant de partir : courir, photographier, skier, être avec la famille...
Je passe près du chantier de la future déviation de St-Gervais puis prends un chemin dans la forêt qui se dirige vers la conduite forcée des Amerands. La descente est de plus en plus raide et sur certains passages, je passe probablement plus lentement qu'en montée. Si marcher ou courir sur la neige est agréable, dès que l'on descend, cela peut poser des problèmes si la couche n'est pas suffisante. Il en faut au moins 10 cm en encore, à condition que le sol ne soit pas verglacé en-dessous. Dans la partie boisée du sentier qui descend vers les thermes, il y a quelques conifères qui retiennent bien la neige, ainsi que leurs racines proéminentes sur le sentier. Un bon cocktail pour "se mettre au tas". Prudemment mais sûrement, j'arrive au parc des thermes où, à la nuit tombante, je cours vers une douche chaude avant le saumon fumé et les chocolats.div5.JPG

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Publié le 15 Décembre 2010

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Quiz : A moins de 500 m d'altitude, où neige-t-il le plus en France ?
Réponse : Saint-Laurent-du-Pont, en Isère
N'y voyez aucun chauvinisme en mon département de naissance et de résidence mais une probable réalité : au pied du versant ouest de la Chartreuse, un des massifs de moyenne montagne les plus arrosés de France, la vallée des Guiers est à la fois froide et très enneigée. En même temps, d'altitude modeste (entre 300 et 800 m), elle réserve un climat intéressant pour qui veut s'installer à la campagne sans avoir les contraintes du climat de montagne. Cela faisait longtemps que je voulais venir dans le secteur des Mille Martyrs pour me balader au milieu de ces paysages givrés propres à ce coin. N'ayant que peu de temps ce matin, je me décide pour m'y rendre une première fois afin de découvrir le secteur via une circuit d'une quinzaine de kilomètres en trail. Daniel est partant et le rendez-vous est donné à la sortie des gorges du Crossey.

Petit coup d'œil à Infoclimat avant de partir et j'apprends qu'il neige dans le coin et que les routes sont cirées. Il devait faire un temps couvert et froid, avec de petites éclaircies, mais une fois de plus, c'est le seul coin de la région pris d'assaut par les nuages qui viennent buter sur la Chartreuse. Dès la sortie de Grenoble, c'est tout blanc et ça s'amplifie à St-Egrève puis Voreppe. La montée au col de la Placette est tranquille mais la redescente de l'autre côté est bien blanche. A Saint-Joseph-de- -Rivière, il y en a presque 10 cm. Ca roule au pas. Et je ne parle pas de la petite route pour aller à Miribel-les-Echelles : une vraie spéciale. N'ayant pas les pneus neige à l'arrière, si je dépasse les 30 km/h, le cul part à chaque tournant.

On arrive tant bien que mal devant l'église du village, départ du circuit. Il neige à beaux flocons et il fait -8°C. J'adore ces conditions carrément hivernales. 5 cm de neige en moyenne sur l'itinéraire : idéal pour courir et amortir à la fois les vibrations mais aussi tous les sons. On se croirait dans le grand nord.

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Chaque pas est un vrai régal sur cette neige ultra poudreuse (la vraie de vraie) et donc impalpable. Le circuit improvisé sur la carte par de Miribel et traverse les hameaux du Villar et du Til, avant de quitter le sentier balisé pour un petit détour sur des pistes du bois de Rocharey. S'ensuit une belle montée sur le bien nommé "chemin de la Montagne", qui passe successivement aux hameaux Montagne-Dessous et Montagne-Dessus.

 

Le seul problème est au niveau du sol, le vrai, le dur. Complètement gelé, il n'y a aucune accroche dès que la couche de neige passe sous les 5cm. En montée, les pieds rippent et en descente, on est très vite au tapis. Il faut donc ruser pour adhérer. Une fois sur la crête, nous prenons une sentier plein sud qui part en direction du col des Mille Martyrs. Tout est entièrement givré.

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On passe près d'une ferme où un agriculteur nous prend pour des givrés. C'est plutôt lui qui a le moral pour bosser dans ces conditions. Pour nous, ce n'est que du plaisir (si si). Les deux derniers kilomètres sous le col des Mille Martyrs se font par la route mais ce n'est point gênant : d'abord elle est blanche donc bien amortissante et pas un seul véhicule ne circule.

 

Une fois arrivés au col, on ne peut pas ne pas se rendre au point culminant de cette épine dorsale à cheval entre Guiers et Valdaine et qui culmine à 931 m. La montée est courte mais raide et ça glisse. Ce sera le seul moment où l'on marchera quelques instants.

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Bon il ne reste plus qu'à repiquer, le plus droit possible, sur Miribel. Ca commence par un raccourci efficace en forêt. L'ambiance est vraiment démente.

2010-12-1015---copie.JPGEtant donné le sol gelé, nous redoutions un peu la descente mais sur les chemins forestiers, avec une sous couche de feuilles, l'adhérance est plutôt bonne. Seule section délicate, une courte partie sur route où là, il ne faut pas s'en mettre une. Les deux compères, un peu frigorifiés mais sans aucune véritable souffrance, arrivent avec la banane au village de Miribel. Courir par -10°C sans vent fut un véritable plaisir. Merci Dan pour ce moment partagé.

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Publié le 11 Décembre 2010

2010-12-0954---copie.JPGUn week-end entre amis au cœur du Trièves pour fêtes les 30 ans de la "Petite" (Evie). Un grand merci pour ce grand moment et toute cette organisation. L'occasion de se retrouver entre amis est aussi l'occasion d'une petite balade commune. A l'origine, le samedi matin devait être consacré à un moment de ski de rando. Devant la pluie qui a tout bétonné jusqu'à 2500 m et l'absence de motivation des troupes pour faire du ski à tout prix, l'idée est abandonnée dès la veille. Ainsi, le matin même, il n'y a que Marco et moi qui sommes tentés par une randonnée express. Autant dire que ça va être de l'express. Nous partons directement en courant de Saint-Sébastien, notre camp de base, pour une montée au Châtel, appelé aussi bonnet de Calvin. Il fait frais mais rapidement, le corps se réchauffe et on passe en mode tee-shirt. Nous avons choisi de monter par le versant est : après avoir coupé pile où il faut pour éviter les pistes trop plates du départ, on suit un chemin balisé jusque vers 1400 m où il part dans le versant est sans déniveler suffisamment. Là, fort de nos repérages sur la carte et depuis le bas, on emprunte une vague trace qui monte sur la l'arête nord qui domine directement Saint-Sébastien. Le passage est superbe : vues plongeantes et lumière limpide d'hiver.

2010-12-0955---copie.JPGOn retrouve un peu plus haut le sentier classique qui évite des rochers par une une rampe mais Marco préfère escalader directement la barre.

Après ce passage, le rythme très rapide depuis le départ s'accélère encore. cette fois, Marco prend droit dans la pente et dans cette configuration avec une neige qui mort bien il est tout simplement dans son terrain préféré. Très peu de randonneurs peuvent le suivre. Le rythme est à 25m/min. Je décroche un peu avant l'arête. Retrouvailles sur le plateau sommital où le Bonnet se montre sous une allure toute blanche, tout ça sous l'œil de l'Oisans.

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L'aller-retour au sommet est plus long que ce que l'on croit. Un petit kilomètre en pente douce mais avec une neige qui ne porte pas tout à fait.

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Pour la descente, nous empruntons le versant ouest et sa vire obligatoire, enneigé jusque vers 1400 m.

 

Ensuite, nous tirons un trait droit sur la carte : à partir du moment où le chemin s'élargit, l'idée est de tirer droit en suivant la limite de forêt domaniale pour arriver dans une zone de champs où une légère remontée permet de revenir sur St-Sébastien sans le moindre détour. Avec ces infos succintes et une bonne lecture de carte, il sera aisé de retrouver cet itinéraire qui, par sa beauté et avec les conditions du jour, valait largement une matinée de ski.

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Rédigé par lta38

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