randonnee sportive

Publié le 16 Octobre 2010

colon2Belvédère incontournable du bassin grenoblois, le Grand Colon est un des sommets qui dominent la vallée.

Sa position avancée et son esthétisme, notamment en hiver quand son dôme est blanc, en font un sommet très prisé douze mois sur douze.

Il était dans mes tablettes comme montagne à gravir depuis le centre de Grenoble avec approche à vélo jusqu'à Domène.

Il me faut une trentaine de minutes pour rejoindre le centre de Domène et le départ de la montée vers Revel. On ne peut pas se tromper, le chemin porte bien son nom !

L'ambiance est rapidement humide. Une légère bruine tombe et je me demande si je vais finir par percer ce plafond.

Le brouillard devient très épais dès l'altitude de 600 m. C'est très glauque mais en même temps, avec les couleurs et la chute des feuilles, on est au coeur de l'automne.

Vers 800 m, au niveau du croisement de mon sentier avec la route qui relie Rousset à St-Jean-le-Vieux (à la limite de commune entre Revel et St-Jean), je croise comme prévu Nico Büsch, le régional de l'étape, venu à ma rencontre. Nous ferons la suite ensemble. Comme Nico connaît le coin par coeur, je n'ai pas à faire le point avec la carte. C'est très appréciable.

 

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La suite se passe par Rousset, Freydières, les 4 chemins puis direction la baraque du Colon en suivant une piste que Nico connaît bien. Il y a toujours autant de brouillard et il fait de plus en plus froid. Le givre apparaît. Vers 2200 m, sur l'épaule, nous perçons enfin la crasse mais au-dessus, point de soleil. Il y a une couche épaisse de nuages d'altitude, annonciateurs du mauvais temps qui arrive.

colon5Du Vercors, on ne voit que l'extrême sommet de la Grande Moucherolle et du Grand Veymont ; de la Chartreuse, seule la croix de Chamechaude apparaît de temps en temps.

La croix de Chamrousse est à peine au-dessus de la limite. C'est rare d'avoir une aussi épaisse couche de stratus.

Je croise Sandrine, partie des 4 Chemins et qui attaque la descente au moment où nous approchons du sommet. Nico, qui commençait à me distancer, file tout seul en haut pendant que je discute quelques instants. Du coup, c'est dur de repartir avec le train soutenu qu'à mené Nico dans cette ascension. Je suis content d'arriver au sommet après 2h45 d'effort depuis Domène (2200 m de dénivelée positive et quelques longueurs de plat).

 

Comme nous ne faisons pas de compétition, nous nous accordons une pause de 15 bonnes minutes au sommet histoire de profiter un peu de la vue et de grignotter. Puis il est l'heure de replonger dans la daube.

colon1Un peu en-dessous de la cabane du Colon, nous prenons un autre itinéraire qui passe par la cabane des Carriers et descends ensuite jusqu'aux Mollettes. C'est là que Nico et moi allons nous séparer. Lui retournant chez lui et moi droit en bas à Revel ou Domène. Quelques erreurs d'itinéraires me font perdre encore un peu de temps, si bien qu'une fois de plus, il n'y a pas tant d'écart entre le temps de montée et celui de descente (2h15).

colon3Allez, encore une demie-heure de vélo et c'est plié. Une bonne douche et ça repart.

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Rédigé par lta38

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Publié le 10 Octobre 2010

P1130630Bon, le brame du cerf s'achevant, il est temps de se remettre au sport. Manque de pot des amis pendent leur crémaillère dans leur nouvelle maison au-dessus de Saint-Martin-d'Uriage. Bon je suis très content d'être invité et d'y aller. On va voir du monde et manger des tas de bonnes choses. Mais il va falloir éliminer et dimancP1130632.jpghe soir, je n'aurai pas le temps. Donc je décide d'éliminer avant. Je prends le bus 31 jusqu'à Eybens et je pars en courant depuis la place de l'Eglise. Le départ est rude et ça monte bien raide. J'essaie de garder un rythme d'échauffement. Passage par Romage où je récupère Mathieu invité lui-aussi à la fête. Ca papote jusqu'à Villeneuve puis Uriage même où le dénivelé est globalement négatif. Puis restent 300 m dénivelé bien raides, en passant par le château puis plus ou moins droit dans les lotissements. On arrive toujours à trouver le bon chemin imaginé sur la carte et, une fois arrivés, on peut passer aux bières. Un bel itinéraire de course à pied.

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Rédigé par lta38

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Publié le 20 Septembre 2010

Un beau petit week-end d'automne comme je les aime : de la photo, des champignons, une balade avec ma grande fille... mais il manque quelque chose. Je ne me suis pas assez dépensé. Je sors alors la carte "course à pied". Je ne suis pas un coureur. A la base, je n'aime même pas courir. Mais je cours régulièrement et dois reconnaître que lorsque l'on arrive à tenir un petit rythme de sorties, la course devient comme un autre sport : du plaisir. Entre des grandes bambées endurantes et des petits coups d'une heure ou deux en montant dans les tours, on a de quoi garder la forme pour l'hiver.

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Avant de rentrer sur Grenoble, histoire de transpirer un bon coup, me voilà parti depuis mon repère du Fayet pour monter à St-Gervais en suivant les rails du TMB. Après avoir traversé la ville, je me dirige à l'ouest sur un sentier qui descend dans la forêt et traverse le Bonnant. Une petite passerelle, un petit lac formé par un barrage et un eau d'une couleur rare m'obligent à une petite pause "photo".

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Ensuite je repars vers le haut avec deux coups de cul : le premier immédiatement après le barrage mais très court, le suivant après avoir traversé la route St-Gervais - Megève en montant sur un sentier herbeux "dré dans le pentu" sous la ligne de la télécabine du Bettex. En même temps, je prends un peu de hauteur ce qui n'est pas désagréable pour la vue.

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Je rejoins la route de St-Nicolas puis continue encore sur 50 mètres de dénivelé avant de partir à plat vers l'ouest du côté des Morêts.

P1130480---copie.JPGLà, un bon sentier dans les bois descend en direction des Amerands où je retrouve le sentier qui domine la combe du Bonnant qui va me ramener dans le parc thermal du Fayet et me permettre de boucler mon petit tour, non sans lancer un regard sur des montagnes qui me rappellent des souvenirs grandioses à skis : la face nord de Bionnassay et celle des Dômes de Miage. Des itinéraires raides et engagés, partagés entre autres avec Nicolas Cardin qui nous a quitté il y a plus d'un an et de grandes sensations vécues là-haut. Drôle de coïncidence pour ces deux courses : nous ne skierons à chaque fois que 900 des 1000 m de face, faute de glace dans les 100 derniers mètres. Si j'aime le travail bien fait au sens où une course est réussie quand le sommet est atteint, ces deux grands itinéraires me laissent toutefois le souvenir de grands moments de bonheur même s'il manquait un petit quelque chose pour le sommet.

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Rédigé par lta38

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Publié le 12 Septembre 2010

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Lendemain de fête un peu arrosée. Faut bien aller se dépenser un peu. Jean-Marc a aussi pris ses baskets. Aussi, juste après le petit dej., on se décide pour aller se balader en courant dans la magnifique combe de Loscence, située à l'ouest de la chapelle en Vercors. Très honnêtement, que l'on soit en mode marche, en mode course, en mode vélo, cheval... cette petite boucle (10km, 300m de déniv., 1h tout pile pour nous) est majeure. Si si : rares sont les itinéraires de faible ampleur de cette qualité, tant par les paysages traversés que par la beauté des sentiers. Pour courir, c'est tout simplement parfait : montée progressive, distance idéale, chemins peu caillouteux et bien amortissants.

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Pour entrer un peu plus dans le détail : départ des Aubanneaux, plein sud jusqu'à Franconnière puis vers l'ouest : les Griffes, les Ferrières puis la combe de Loscence. Retour vers le nord jusqu'aux Ronnins puis plein est pour revenir au point de départ.

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Rédigé par lta38

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Publié le 9 Septembre 2010

P1130378 - copieDans la "collec" des sommets depuis Grenoble, le pic St-Michel est incontournable. Voyant ce beau temps (non annoncé), je cherche une idée pour la fin de journée et c'est finalement vers 16h15 que je démarre à vélo de la maison. Pour cette fois, malgré mon vélo de m... avec tous ses défauts (VTT bas de gamme, "surlourd", roue arrière légèrement voilée, pneus lisses,...) je décide de monter en vélo jusqu'au pré du Four au-dessus de Claix. Je vais perdre du temps à la montée mais le retour sera simP1130380 - copieplissime. Il fait frais et j'arrive à bien faire dérouler la première partie : il me faut 30 minutes pour atteindre l'embranchement entre la route qui vient de Cossey et celle qui monte à St-Ange.

Les vraies difficultés commencent. Après avoir forcé dans la montée de Comboire, je décide de mouliner pour m'économiser. Si c'était à refaire, je laisserais le vélo vers 600 m d'altitude, à l'intersection avec le sentier mais pour l'heure, je pédale tant bien que mal et ça n'avance pas, commençant à regretter ce choix. Toutefois, le pic apparaît de temps en temps et il est beaucoup plus près que lorsque je le regarde depuis chez moi. Ca c'est encourageant. L'essentiel du parcours est à l'ombre et il fait limite frais. Il est 18h quand j'attaque la montée à pied après avoir cadenassé le vélo contre un sapin, avoir sorti les bâtons et mangé quelques biscuits. dans le cadre bucolique du pré du Four. Une petite pause ne fait pas de mal. Le départ est rude, les jambes sont lourdes mais au bout d'un moment, tout rentre dans l'ordre. La montée déroule et après la traversée qui rejoint l'aplomb du col de l'Arc où ça pinaille (plusieurs courtes redescentes), le sentier devient très efficace. L'alti reste calé entre 16 et 20m/min, ça commence à transpirer. Le vent me cueille au col de l'Arc où je poursuis sur le même rythme pour ne pas avoir froid. La lumière est splendide et c'est avec un certain plaisir que je foule le sommet. Je suis absolument seul avec le vent. Tout en bas, Grenoble commence à passer à l'ombre. Je trouve un petit coin relativement abrité, mange quelques biscuits, change de tee-shirt.

Après avoir fait quelques photos, je jette un coup d'oeil à la montre : il est 19h. On ne va pas moisir ici.


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Je descends en courant jusqu'au vélo, effrayant aux passages quatre chevreuils sortis brouter dans la forêt en cette fin de journée. Le temps de fixer les bâtons sur le sac, mettre la polaire et le coupe-vent et feu vers le bas. La course est gagnée, je n'ai qu'à me laisser rouler. Moyennant deux ou trois coups de pédales dans la traversée vers Cossey, je dois arriver à Seyssins vers le golf sans aucun effort. Ensuite, les 10 minutes de piste cyclable sont à la portée de n'importe quel être humain même exténué. Donc c'est sûr, c'est gagné et si je crêve, j'ai une chambre de rechange (sur laquelle j'avais fait l'impasse en montant la dernière fois à Uriage pour la croix de Belledonne). Enfin, faudrait quand même pas crever deux fois... Je ne descends pas trop vite afin de ne pas prendre de risque : croiser une voiture sur cette petite route demande un peu de précision. Tout à coup, un bruit, un frottement. Que se passe-t-il ? Je gère le vélo qui part en vrille puis finis le cul par terre, heureusement sans dommage. Oula, la roue est vraiment voilée. Cette fois, elle est nase et c'est mort pour le retour.


Trois solutions s'offrent à moi :
1- finir la course en autonomie, à pied, vélo à la main. Si il y avait un défi à relever, je le ferais sans problème. Mais après la croix de Belledonne il y a 10 jours, le "Saint-Michel-depuis-la-maison" n'est en aucun cas un défi mais une course "facile" pour me faire plaisir. Je n'ai donc pas envie de me faire ch.... Cette solution est vite écartée.
2- abandonner le vélo et finir à pied. Cela ne me pose pas de problème physique mais de toutes façons, le retour ne sera pas "validé" et il faudra venir chercher le vélo en voiture le lendemain. Bof !
3- appeler un "taxi". Ce sera la solution de petit joueur rapidement adoptée.

Je poursuis la descente à pied, en traînant le vélo dont la roue racle à chaque tour, téléphone à la main, cherchant une bonne âme pour le dépannage. Tout le monde est occupé ce soir, ou alors je tombe sur les messageries. Pas de bol. Finalement, j'appelle Philippe (Peyre) qui habite tout près. Il accepte immédiatement. et sera mon dépanneur du jour. Durant le trajet voiture, on fait quelques projets pour l'automne. Un grand merci Philippe !

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Rédigé par lta38

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