Un "Belledonne du matin" du tonerre à 7h45.

Des couleurs assez rares dues au lever du soleil sous les voiles de nuages élevés.

Pas mal d'hésitations pour cette journée du dimanche et finalement, ce sera le Beaufortain en compagnie des joyeux lurons Lio et Manu.

A mi-chemin de l'ascension de la classique sud du mont Rosset déjà bien tracée et croûtée nous filons à gauche pour aller tracer les couloirs nord-est du Rocheboc.

L'exposition est garante d'une belle neige froide et la neige est là en quantité. En une seule grosse chute, le Beaufortain a été copieusement arrosé. Le bâton rentre en entier avant de toucher le sol Ca promet pour la descente.

Les 300 m d'ascension couloir et cônes compris prennent un peu de temps à la montée car cette fois il faut tracer. Quant à la decsente, elle est pliée en moins de deux minutes.

Une fois en bas, on décide de profiter de la trace de montée pour refaire l'ascension du Rocheboc et traverser en face sud-ouest pour aller rejoindre le couloir de gauche, vierge de traces.

Du sommet, on a une bien belle vue sur les montagnes du sud du massif. Des nuages élevés envahissent le ciel. Il nous faut quelques minutes pour traverser et trouver l'entrée du couloir. Une belle ambiance avec du 50° sur une cinquantaine de mètres mais une neige parfaite.

Ce sera le meilleur ski de la journée. Après ça, on se laisse glisser jusqu'au fond du vallon pour remettre une troisième fois les peaux en direction de la pointe de Cerdosse d'où nous apprécions nos deux descentes malgré le jour blanc qui s'est installé.

Il y a un peu de distance mais la trace est faite ; il n'y a qu'à pousser les skis jusqu'au sommet après avoir franchi un petit collu pour atteindre la combe est.

Presque 2000 m dans les pattes aujourd'hui, tout ça face à la Pierra Menta et dans une ambiance à la rigolade. Il ne reste plus qu'à dévaler le troisième couloir de la journée dont l'entrée se négocie au choix par un petit saut ou un tout droit suivi d'un braquage.

Encore du bon ski jusqu'au fond du vallon où un peu de pousse-pousse sous le soleil revenu nous ramène à la voiture au hameau des Pars.

Deux jours après y être monté en peaux, me voici à Pipay sur le télésiège du Grand Cerf avec Stella pour sa reprise avec le ski. Première descente sur le Pleynet et l'Oursière face aux beaux sommets de Belledonne nord dont l'Arguille qui fait envie.

Après une matinée nuageuse, la montagne joue à cache-cache avec le soleil offrant quelques beaux paysages une fois de retour au sommet de l'Oursière.

Après une descente par la piste "girolle", nous revoici au dôme des Oudis via le télésiège du même nom pour une troisième descente sur Pipay. Là, il faut emprunter la rouge Mataru assez raide. Pas du niveau de Stella, c'est Papa qui gère et ça lui fait les cuisseaux.

Avant de rejoindre la piste chanterelle où cette fois, les petits peuvent poser des virages. Une petite pause s'impose au niveau du grand cerf.

1500 m de descente pour Stella : c'en est assez pour une reprise. Nous retrouvons Val et Emie pour une séance de luge à Pipay d'autant plus appréciable que le soleil a pris le dessus, qu'il ne fait pas froid, qu'il n'y a pas de vent et qu'on ne peut pas dire que ce soit la cohue. Une belle après-midi familiale. La neige se tasse mais il faut se méfier en altitude : la face nord de la dent du Pra étant copieusement plaquée. Tout ça devrait être recouvert la semaine prochaine.

Deux images de la veille à J-1 de la pleine Lune donc une Lune pas tout à fait pleine même si de visu on ne voit aucune différence. En revanche, la troisième image date bien du jour J mais elle n'est pas "normalement" pleine. En y regardant de plus près, on s'aperçoit que la partie supérieure droite est en train de sortir de la zone de pénombre de la Terre suite à la seconde éclipse totale de l'année. Malheureusement, nous étions en limite de la zone d'observation de cette éclipse et il n'était pas possible d'apercevoir la fameuse lune rouge lorsqu'elle se situe dans le cône d'ombre de la Terre.

Ce soir, on est à moins de 48h de la pleine Lune. JC est partant pour aller voir les condiions de neige. Alors direction Prapoutel pour une montée de près de 1000 mètres jusqu'à la crête de l'Oursière. Les pistes n'ont pas encore été damées malgré l'ouverture prévue ce week-end, seulement un pré damage par endroit qui facile la progression à la montée.

Il a plu jusque vers 1600 m par moments si bien qu'en bas à 1300 m, la neige a pris un coup mais il y a juste de quoi passer. Et ensuite, la neige est durcie par la pluie. Une section croûtée qui sera mauvaise à la descente mais finalement ça ne durera pas très longtemps. Au-dessus, sous le dôme des Oudis, la neige est excellente.

Inutile de rappeler qu'on y voit presque comme en plein jour. La frontale restera dans le sac sauf pour faciliter les manips et visualiser les cailloux apparents dans les 100 derniers mètres de la descente. A l'est, les pics scintillent : Eglise, puy Gris, Arguille, Badon, rocher Blanc, Belle Etoile, Cabottes... tout ça sous l'oeil de la constellation d'Orion.

Summit. Il ne fait même pas très froid. A la descente, ça ne touche pas et on se dit que ça fera une parfaite sous-couche pour la suite si la météo veut bien enfin devenir de saison.

Pour la technique, toutes ces images ont été prises avec le compact Canon s95 vissé sur un ultra-mini trépied en plastoque conception maison avec des temps de pause allant de 8 à 15 secondes et une sensibilité max de 250 ISO.