paysages

Publié le 20 Juillet 2018

Rantzausminde > Spodsbjerg 45 km (total 143 km)

L'étape commence par une matinée dans la très belle ville de Svendborg. Pour éviter de revenir quelques kilomètres en arrière (avec un peu de dénivelé pour rejoindre le pont permettant d'enjamber le bras de mer pour aller au sud), on décide de prendre un petit bateau prévu pour piétons et vélos seulement. Cela devrait nous faire gagner une petite dizaine de kilomètres, ne sachant pas jusqu'au nous allons aller. Etant en avance, on attend un peu mais le bateau arrive assez vite. Nous sommes devant la file d'attente qui grandit peu à peu, pendant que l'équipage fait la pause repas. Ils nous ont bien vu ; j'ai même échangé quelques mots avec eux. Au moment d'embarquer, on nous signifie qu'il y a trop de monde et que priorité sera donnée aux piétons. En gros, avec nos vélos, c'est mort. C'est le seul moment où nous n'aurons pas été content d'un comportement danois. S'ils nous avaient prévenu dès leur arrivée, on ne serait pas restés là à attendre...

On est donc quitte pour remonter prendre le pont où la vue est magnifique puis on poursuit vers le sud. Le clou est le passage à Trœnse jusqu’au château de Valdemars. Du coup, on ne regrette pas du tout d'avoir roulé ici. Plus au sud, ça avance vite avec le vent de dos le long de la route très fréquentée qui mène à Rudkøbing via digue puis grand pont. Détour dans la ville (très sympa) puis on poursuit par d’agréables petites routes jusqu’à Spodsbjerg, endroit très paisible. Belle soirée ici. Superbe camping et échanges très sympas avec des allemands très intéressés par notre matériel ultra light. La plus belle étape jusque là.

 

Svendborg. Très belle ville.
Svendborg. Très belle ville.
Svendborg. Très belle ville.
Svendborg. Très belle ville.
Svendborg. Très belle ville.
Svendborg. Très belle ville.

Svendborg. Très belle ville.

On quitte la ville

On quitte la ville

Pour de très beaux paysages ruraux

Pour de très beaux paysages ruraux

Valdemars

Valdemars

Rudekøbing

Rudekøbing

Encore de beaux passages dans les blés

Encore de beaux passages dans les blés

Soirée agréable à Spodsbjerg
Soirée agréable à Spodsbjerg
Soirée agréable à Spodsbjerg

Soirée agréable à Spodsbjerg

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Rédigé par lta38

Publié dans #paysages, #vélo

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Publié le 19 Juillet 2018

Fåborg -> Rantzausminde 35 km (total 98 km)

Encore une étape vallonnée avec, une fois la belle ville de Faaborg passée, un paysage majoritairement agro-campagnard à dominante de champs de blés sous les beaux ciels du nord. Très beau final le long de la mer et superbe camping pas cher (200 Kr pour quatre) à l’entrée de Rantzausminde. Nous apprenons qu'il y a un arrêté sur tout le pays interdisant l(utilisation de toutes flammes (réchaud par exemple) en raison de la sécheresse et d'une température exceptionnelles.
En fin d’après-midi, je me fends les quinze bornes aller-retour jusqu’à Svendborg où les filles iront le lendemain matin. Superbe !

Passage à Faaborg en partant
Passage à Faaborg en partant

Passage à Faaborg en partant

Très beau château sur la route

Très beau château sur la route

De très beaux champs de blé

De très beaux champs de blé

Camping au bord de la mer avec équipement pour le farniente

Camping au bord de la mer avec équipement pour le farniente

Svendborg
Svendborg

Svendborg

Soirée paisible au bord de l'eau

Soirée paisible au bord de l'eau

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Rédigé par lta38

Publié dans #paysages, #vélo

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Publié le 18 Juillet 2018

Sønderborg -> Fåborg 40 km (total 63 km)

près une première partie qui longe le bord de mer sur des sentiers très agréables même si pas toujours goudronnés, c’est une étape campagnarde vallonnée jusqu’au ferry reliant Fynshav à Bøjden en cinquante minutes. Idem pour la suite jusqu’à Faaborg (deux orthographes possible, aa ou å, se prononçant "o") où le GPS annonce près de 500 m de dénivelé cumulé ! Le camping arrive à temps. C’est calme mais très sec. L'herbe est jaune comme en Provence. Il n'a pas plus sur tout le pays depuis près de deux mois !

Le soir, c'est au tour de Val d'aller visiter la ville avec Stella car Emie a un peu de fièvre. On espère que tout va rentrer dans l'ordre pour la suite. Belle ambiance paraît-il en ville que je visiterai le lendemain matin très tôt en rapportant cafés et croissants.

Le peu de photos est sans doute en lien avec cette étape qui sera celle qui nous aura le moins emballés. Certes il fait beau, il y a de jolis paysages de campagne mais c'est assez monotone. Pas mal de côtes pénibles pour les filles, peu de villages intéressants à traverser. Le ferry ne suffit pas à rattraper l'ensemble même si ça donne une petite dimension de voyage.

Mais bon, on fait la fine bouche sans doute.

La Zap et Val passent devant un habitat typique

La Zap et Val passent devant un habitat typique

On est bien au Danemark

On est bien au Danemark

Très beau clocher de Faaborg

Très beau clocher de Faaborg

Salle commune très agréable dans le camping

Salle commune très agréable dans le camping

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Rédigé par lta38

Publié dans #vélo, #paysages

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Publié le 17 Juillet 2018

Gråsten -> Sønderborg 23 km

On pose la voiture à Gråsten (grand parking en périphérie de la ville, conseillé par le magasin de vélo auquel nous sommes allés demander conseil) sans plus d'inquiétude que cela. A la base, on avait prévu d’y dormir et de laisser la voiture dans un camping moyennant paiement si besoin et de partir le lendemain mais l’horaire et la météo nous incitent à prendre un peu d’avance. La route s'avère un peu vallonée et le package se fait sentir. Nous passons devant le beau moulin de Dybbøl puis c’est la pause glace dans la jolie petite ville de Sønderborg où nous faisons étape.

Camping très agréable, bien ombragé. Le soir, petit tour de la ville avec Stella.

Prêtes pour le grand départ

Prêtes pour le grand départ

Moulin de Dybbøl

Moulin de Dybbøl

Arrivée à Sønderborg

Arrivée à Sønderborg

Aperçu de la ville
Aperçu de la ville

Aperçu de la ville

L'averse arrive

L'averse arrive

Le campement

Le campement

Petit tour du soir dans la ville
Petit tour du soir dans la ville

Petit tour du soir dans la ville

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Rédigé par lta38

Publié dans #vélo, #paysages

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Publié le 16 Juillet 2018

Après notre premier véritable essai à vélo itinérant aux Pays-Bas en 2016, nous voulions renouveler l'expérience. L’idée était de trouver un truc dans le même style mais un poil plus long, dans un pays adapté. Avec un fil conducteur intéressant. Avec Val, nous tombons d’accord sur une traversée du Danemark en deux semaines, de la frontière allemande (sud-ouest) à la frontière suédoise (nord-est). Cela nous permettra de voir beaucoup de paysages variés et d'avoir une logique intéressante. Bien évidemment, nous occultons l'écrasante majorité du Jutland mais il ne nous était pas possible de tout faire et cela donnera l'occasion (ou pas) d'y revenir.

Après plusieurs essais, nous posons un itinéraire global avec une première liste d’étapes (50 km maxi, Emie est encore, et sans doute pour la dernière année, en roues 20 pouces, sachant qu’il y aura toujours majoration avec des détours imprévus - erreurs, changement de programme - ou volontaires - pour voir telle ou telle chose). Le fil est conducteur est trouvé mais, en fonction de la météo, de ce qu'il y aura à voir, de la forme etc, les points de chute ne sont pas définis. Par contre, les campings sont notés afin d'être déjà "pré-organisés".

Le matériel.
On m’a à juste titre fait remarquer que je me focalisais beaucoup (peut-être un peu trop) sur le matériel et que le premier élément était la motivation. C’est vrai. Mais ce séjour nous aura confirmé à quel point la légèreté et l’encombrement sont essentiels. Le Danemark nous est apparu comme un petit de plaine mais pas vraiment plat. Les côtes sont certes brèves mais chargés et pour les enfants aux vélos proportionnellement beaucoup trop lourds, ce n’était pas aussi facile qu'aux Pays-Bas. Certaines étapes nous ont « offert » près de 500 mètres de dénivelé. Etre au top côté matos a été appréciable.
Nous étions en autonomie complète (2 tentes, sacs de couchage, matelas, réchaud...). Le tout tenait dans deux sacs étanches de 50 litres + 2 sacoches de 25 litres, les filles portant chacune une petite sacoche de selle (5 litres pour Emie, 10 litres pour Stella).

L’occasion de remercier tous les partenaires qui nous ont aidés.

  • Zap Outdoor. Remorque vélo sans équivalent à ma connaissance : 3 kg seulement et 50 litres de contenance dans un sac Ortlieb étanche. Bien plus stable que les sacoches.
  • Adidas Terrex pour les fringues notamment. A noter les coupe-vent qui tiennent dans la poche, la petite laine qui va bien pour le matin ou encore les baskets Two Boa bien pratiques pour passer rapidement aux Crock’s et inversement.
  • Nemo. Tente et matelas. Du léger, du pratique, du confortable. Très agréablement surpris par le confort du matelas Astro Lite, supérieur au Neo Air de Thermarest pour quelques grammes de plus seulement. La tente Dagger 2P est une tente autoportantes parmi les plus légères du marché. vraiment pas grand chose à redire : pratique (montage/nettoyage/séchage), spacieuse, très peu encombrante
  • Optimus. Réchaud Crux : probablement le moins encombrant du marché dans les petits modèles à gaz. Il ne nous aura servi qu'une seule fois, tous les campings étant équipés d’une cuisine.
  • Petzl. Casque Picchu pour enfant. Norme montagne ET vélo.
  • Au Vieux Campeur Grenoble. Toujours au top dans son soutien. Un grand merci à Bertrand et Damien.

L'hébergement
Ce sera en camping. Au final, nous avons dérogé au "tout-tente" prévu au départ, et ce à cinq reprises quand même : un AirBnB à Copenhague pour deux jours (100€/nuit), un hôtel le jour d'après (100€ également) afin d'être au coeur de la forêt de Jægersborg (et nous n'avions pas regretté) et par deux fois dans des campings en cabine, histoire de gagner du temps sur la logistique (pas de (dé)montage des tentes, de (dé)gonflage des matelas) et de gagner en confort, bien que personnellement, je dors très bien sur les matelas que nous avions.

La météo
Nous nous attendions à une météo nordique mais plutôt favorable, la chance étant souvent avec nous. Ce fut râpé. Au lieu de cela une première semaine à 24-26°C en journée puis une seconde à 28-30°C, limite trop chaud. Pas une goutte de pluie en deux semaines, à vrai dire depuis deux mois. Nous n'aurons eu qu'un orage le premier jour qui nous aura contourné (trois gouttes pour nous) puis deux heures de pluie un autre jour vers la fin de notre traversée. C'est tout. Autant dire que nous aurions pu partir nettement plus légers (pas utilisé de pantalon, pas de cape de pluie, pas de doudoune, buff...)

Le pays
La première chose qui nous a frappés a été l'accueil et le respect. Je ne sais pas quel est le taux de délinquance mais ça ne doit pas chercher très loin. On s'est senti en sécurité même à Copenhague dans tous les quartiers visités. Les vélos sont juste sécurisés avec un petit bloqueur entre les rayons. J'ai laissé sans la moindre inquiétude mon téléobjectif Canon série L dans la tente lors de virées depuis nos "camps de base". On a toujours été accueillis à bras ouverts, les gens cherchant toujours la meilleure solution pour vous satisfaire sans chercher à vous escroquer. En itinérance, on trouve beaucoup de fruits (fraises, grosse année pour eux), légumes... vendus par les particuliers. Il suffit de se servir et de mettre l'argent dans une boite. Impensable chez nous. Paiement possible par Mobil Pay presque partout dans ce cas-là. La France est en retard sur ce point. On s'arrête sous le toit d'une station service pour se protéger de l'orage à côté d'un gars qui en fait de même à moto et il vous offre les boissons. Gros, Gros respect du cycliste, prioritaire devant tous les autres. A aucun moment on ne s'est pas dépasser dangereusement. En tout et pour tout, vu deux blaireaux dans Copenhague se tirer la bourre en ville à 100 à l'heure. Aucun vélo ne grille les feux en ville. Il faut signaler tout déplacement (bras pour tourner, main pour freiner...). Par contre, si vous ne rentrez pas dans les clous, il vous le font rapidement savoir très calmement à l'oral sur un ton un peu condescendant. Sans doute pas du tout habitué à cela. Quand ils viennent chez nous, ils doivent halluciner. Sinon, quelques autres remarques en vrac :

  • Surpris par le peu de gens sur les quelques plages alors qu'ils ont un été sans précédent
  • Ils ont beaucoup de chiens ; peu de chats
  • Ils mettent leur drapeau à tout bout de champ, comme s'ils avaient gagné la coupe du monde
  • Nourriture : vive la France quand même
  • Infrastructure cycliste bien inférieure à celle des Pays-Bas hors Copenhague
  • Coût de la vie semblable au nôtre ; disons que je m'attendais à plus cher
  • Excellent équipement dans tous les campings : nous devrions en prendre de la graine

Le voyage depuis la France
Le plus simple compte tenu de notre matériel dont quatre vélos était de faire les 1400 kilomètres en voiture via la Suisse et l'Allemagne en ménageant de bonnes pauses. A l'aller, nous sommes partis à 5h du mat ; c'était déjà un poil tard pour passer la p... de douane suisse à temps. Nous avons fait étape après presque 1000 kilomètres en Allemagne au niveau de Hanovre. Le lendemain, sans partir tôt, nous étions à 13h au Danemark, ce qui nous a permis de commencer par une petite étape de vélo et prendre une demi-journée d'avance sur le planning de départ.
Au retour, départ vers 17h après retour en train depuis notre point d'arrivée de la traversée. On s'est relayer pour rouler la nuit. Arrivée vers midi à la maison. L'avantage est que les autoroutes sont gratuites au-delà de la Suisse, et pas cher en Suisse (vignette 35€ à l'année) ; l'inconvénient des autoroutes allemandes c'est qu'elles sont tout le temps en travaux et qu'il y a des milliers de camions. Pire que sur l'A7 en semaine. Infernal. Il faut faire avec.

Le train au Danemark
Le pays est très bien équipé et on voyage pas cher. C'est gratuit pour les enfants. Les train de type "omnibus" sont bien équipés pour les vélos avec compartiment prévu dans les wagons extrêmes et entrée à niveau. En revanche, dans les grandes lignes (Inter City), il faut obligatoirement réserver et payer une place pour le vélo : la place est mal foutue car il s'agit en fait d'un strapontin à l'entrée d'un wagon. La place prévue est vraiment trop petite. Et il y a des marches pour monter dans le wagon.

Le Ferry
Nécessaire pour relier les différentes villes du pays. Il donne un côté exotique au voyage. Les tarifs sont très bien contenus pour les vélos. Il est inutile de réserver.

Les photos
En voici quelques unes pour commencer. J'avais emporté le petit Lumix GM5 avec son 12-32 très pratique mais aussi le mini reflex EOS 100D avec le 10-18, le 40 pancake (qui ne m'aura finalement que très peu servi) et le 70-200 f/4 avec le TC 1,4x. Et un mini trépied Gorillapod Hybrid. Quelques images sont également faites à l'Iphone SE qui reste bien meilleur que le précédent 5c.

Le tracé de l'itinéraire (les ronds correspondent aux moments où j'ai mis le GPS en pause, les pointillés aux déplacements mécaniques (ferry, train)

Le tracé de l'itinéraire (les ronds correspondent aux moments où j'ai mis le GPS en pause, les pointillés aux déplacements mécaniques (ferry, train)

Les partenaires

Les partenaires

Les champs de blé sous le ciel du nord : un paysage omniprésent dans la première partie

Les champs de blé sous le ciel du nord : un paysage omniprésent dans la première partie

L'architecture typique. Perso j'adore

L'architecture typique. Perso j'adore

Le petit port de Præstø

Le petit port de Præstø

Alignement de mâts au couchant

Alignement de mâts au couchant

Nyhavn (nouveau port), évidemment

Nyhavn (nouveau port), évidemment

Cerf dans le domaine de Jægersborg

Cerf dans le domaine de Jægersborg

Helsingor, dans l'enceinte du château de Kronborg (Hamlet)

Helsingor, dans l'enceinte du château de Kronborg (Hamlet)

Château de Frederiksborg (Hillerød)

Château de Frederiksborg (Hillerød)

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Rédigé par lta38

Publié dans #vélo, #matériel, #paysages, #animaux, #ultralight

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