Par monts et par mots

Le beau temps printanier se poursuit. Baisse de motivation pour le ski ; après un bon mois et demi de poudre, l'envie de commencer d'autres activités se fait sentir. Aujourd'hui, direction le petit site des Communaux juste au-dessus de la maison.

Les filles mettent en pratique les gestes appris en salle cet hiver. La descente en moulinette ne pose plus trop de problèmes, encore que Emie a plus d'appréhension qu'en salle.

C'est vraiment un petit site sympa pour ça même si les possibilités sont très réduites.

Journée sans stress, départ en milieu de matinée, grimpette, pique-nique puis re-grimpette pour les plus grands. Je suis allé voir le bloc du bas avec ses voies annoncées 6b. C'est assez similaire au rocher du secteur du Pont de Vence. Des pieds tous petits et bien fuyants, aucune main crochetante. Bref, nettement plus dur qu'un 6c en dévers... mais ça passe.

Stella montre l'envie de rentrer à la maison à pied en courant. Bon on ne va pas courir beaucoup au final mais c'est une belle façon de cloturer la journée.

Plus d'un mois sans aller à la Dent de Crolles... Inadmissible !

A peine de retour du Champsaur, je monte y faire un tour. Départ à 14h, c'est déjà bien mou. Ca sent le printemps. Je monte tranquillement en peaux jusqu'au sommet. Le pas de l'Oeille est bien rempli. On n'atteint pas les quantités de mars 2013 mais on s'en rapproche.

La chaleur attire de nombreux parapentistes. Il faut bien reconnaître sans chauvinisme aucun que le site est majeur pour son côté pluri-activité.

Cette fois, c'est le printemps. La neige commence à transformer et la température est montée d'un cran. On oublie les petits "hors des pistes" en forêt car le matin c'est vraiment béton. L'idée est de finir le séjour à Chaillol par une matinée de station. Il y a moins de monde qu'en début de semaine : sans doute un épuisement des crédits en fin de séjour ; peut-être un peu de lassitude et de changement d'activité aussi. Il serait dommage de ne venir ici que pour faire du ski mécanique.

La fonte s'accélère, les raides pentes plein sud se déneigent vite sous 2000 m. On voit la différence avec la Chartreuse ou Belledonne en terme de quantités. Une "dent de Crolles" ne survivrait guère ici au-delà de la mi-mars.

La journée se termine par une tournée chez "le Jacques" pour faire le plein de pain, un des meilleurs pains du monde sans doute. Si ça vous tente, demandez, je vous donne l'adresse.

Au tout début de mes balades avec Stella dans la neige, j'avais compris la possibilité de faire des randonnées avec la luge : l'enfant est tracté dans la luge puis on descend en tandem. Il faut bien reconnaître qu'avec la progression des bout'choux, la randonnée à ski est beaucoup plus intéressante. Toutefois, la rando-luge peut garder sa place de temps à autre lorsque le terrain s'y prête.

Aujourd'hui, nous partons des Infournas-Haut sur les conseils du Jacques pour monter à la baraque forestière de Subeyrannes. La montée est un sentier pas trop raide damé par le passage de quelques raquettistes. Tout le monde est à pied.

On est toujours dans le 05. Malgré l'heure tardive (départ vers 10h du mat') et l'accessibilité à tous, on se croisera pas un chat.

L'arrivée à la baraque est un beau moment. L'endroit est somptueux avec une belle prairie et de belles bâtisses. Dommage qu'elles soient à l'abandon. La vue est splendide sur le Dévoluy.

On poursuit sur la route forestière jusqu'à la barrière ; quelques passages de ruisseaux sont un peu techniques en raisons de leurs murs de neige assez hauts.

La descente se fera de l'autre côté, tout en luge : quelques passages en trio mais essentiellement avec les deux filles dedans et le papa devant qui court en tractant tout ça sur une piste juste suffisante pour glisser. Une boucle intéressante à faire en famille en toutes saisons.

Secouer la nappe depuis le balcon avait fait un amoncellement de miettes de pain à l'étage inférieur et j'ai fini par remarquer que celui-ci n'était pas passé inaperçu aux yeux des mésanges : bleues, charbonnières, huppées, noires mais aussi à longue queue ce qui est un peu moins fréquent dans les mangeoires. Le décor n'était pas des plus beaux avec la rambarde du balcon mais c'était l'occasion de faire quelques plans au 70-200 emporté au cas-où.