Publié le 7 Janvier 2013
Publié le 6 Janvier 2013
Normalement, j'avais prévu de me lever tôt. L'idée était de faire une sortie ski/lever de soleil pour faire des photos. J'avais même pris le télé au cas où les chamois seraient de la partie. 6h. Lorsque le réveil sonne, je m'habille et mets les skis dans le véhicule. Tout à coup, je pense à l'appareil photo. Il est resté chez les amis qui nous ont invité à manger la veille au soir. Et une sortie photo sans boîtier, c'est un peu difficile ! Du coup, la motiv' tombe et je laisse tomber l'idée d'aller skier pour skier. Cet oubli sera finalement une bonne chose car aujourd'hui, Emie est décidée. Sur un coup de tête, on monte au Collet d'Allevard avec les Mossière, on loue des skis pour Emie et c'est parti.
Et on ne l'arrêtera pas. Trois heures de ski quasi non stop. Tapis of course vu que c'est la première sortie mais aussi petit téléski et télésiège. On n'a pas pu faire autrement. Elle nous a fait un flan pour prendre le télésiège.
Pourvu qu'elle ne progresse pas trop vite parce que le Papa, il ne sait pas si il va pouvoir tracter les deux en même temps en rando ! En attendant, on va donc l'équiper en matos et pour cela, y'a pas 36 endroits. Ca va se passer ici. Pendant ce temps, les grandes se sont fait plaisir sur les pistes des Tufs et du Grand Paul en ce dimanche étonamment vide de skieurs. On n'aurait jamais cru être si tranquille. A croire qu'entre le départ des vacanciers et la saturation des locaux, c'était la journée à prendre pour skier en station d'autant que j'ai pu le faire avec seulement une couche et demie et sans gants ! Ceux qui ont l'occasion de le faire avant la fin de semaine, il faut en profiter car avec l'inversion de température, c'est printemps en haut.
Publié le 5 Janvier 2013
Stella arrive aux bergeries du Charmant Som. Voici qui conclut la première partie de cette descente avant le casse-croûte du midi à l'abri du vent. Tout a commencé en fin de matinée au départ du col de Porte.
Départ dans le brouillard mais sans le froid ce qui fait que bien habillé, une montée tractée passe sans désagrément hivernal. Après avoir peaufiné mon élastique (sandow bleu de deux mètres, largement suffisant), je suis maintenant à peu près au point. Je me surprend même à monter sur cette route qui dénivèle peu à 9-10m/min de moyenne avec des pointes à 12. En une heure je suis déjà aux bergeries, ayant doublé même pas mal de monde.
Petite pause à l'Oratoire où l'on émerge au-dessus des nuages et ça repart.
Avec le sommet en ligne de mire. Cette partie est un peu en dévers mais ça passe bien en tractage et l'élastique est là aussi pour rassurer.
Après réflexion, le sommet sera pour une autre fois. Stella a parfaitement le niveau de skier la pente terminale, surtout en prenant au moins raide sur la croupe mais la neige est croûtée. Il faudrait une moquette de printemps ou une neige dure voire surmontée d'une petite couche de poudre comme il y a quelques jours. Plus que le vent du nord qui souffle, c'est donc la qualité de la neige qui modifie nos plans mais pas le plaisir. Nous visons l'épaule ouest vers 1750 m d'altitude en remontant la combe peu raide qui suit les bergeries.
C'est d'ici que commence la descente, le sourire aux lèvres après cette première réussite : celle de la montée.
On vise les croupes ventées où la neige est dure plutôt que les creux croûtés.
Arrivée sur les bergeries où nous ferons la pause méridienne...
... qui attire les chocards.
On reprend la descente, ici dans la traversée entre les bergeries et l'oratoire où l'élastique vient rassurer.
Puis on peut lacher les chevaux.
La mer de nuages est quelque peu descendue, laissant une belle lumière dans la descente sur le col de Porte.
Merci à la skieuse qui a proposé gentiment de faire cette photo.
Jeux de lumière avec le bbeouillard avant de finir dans la purée de pois, au plus grand regret des skieurs de la petite station du col de Porte. Un essai ô combien concluant et un immense plaisir pour tous les deux. Pour moi en tous cas c'est tout aussi fort que faire une belle boucle de 3000 m de dénivelé dans la poudre. Déjà on échaffaude de nouveaux plans de nouveaux itinéraires à venir.
Publié le 4 Janvier 2013
Des pistes encore pas trop fréquentées malgré les vacances, l'heure et le soleil et du bon ski avec les 15 cm tombés l'avant-veille.
L'enneigement est toujours très bon avec environ 80 cm à la station (1400 m) et plus du double en haut ; il y aura de quoi tenir sans problème toute la saison. Au passage, un petit coup d'oeil aux grands sommets du coin, et les souvenirs qui vont avec (Grands Moulins, Grand Miceau et bien sûr Grand Charnier).
Leurs faces ouest sont toutes en conditions en terme de remplissage ; restent à voir la qualité de la neige et la stabilité.
Publié le 3 Janvier 2013
Prétexte : Stella a égaré (ou le Papa n'a pas bien regardé) un gant au parking hier soir. Il faut donc remonter ce matin et tant qu'à remonter, autant pousser jusqu'à Pravouta.
Après avoir fait une petite session photo de nuit avec 2/3 de lune et retrouvé le gant, je monte par la route puis dans la forêt afin d'être en terrain sombre pour tester un petit cadeau apporté par le père Noël : une lampe frontale Petzl Myo. L'idée est d'avoir une lampe pas trop lourde permettant de skier la nuit (à la descente) sans lune. Bon pour le sans lune, on repassera et puis quand je suis descendu, il commençait à faire jour. Mais j'ai pu apprécier à la montée dans la forêt la portée de cette lampe, nettement supérieure à celle d'une Tikka XP avec piles neuves.
On est loin des "phares" à 300 euro mais pour de l'occasionnel comme je le fais, ça me va très bien et puis, j'apprécie son format compact. Reste à valider son autonomie. Ce que je ne valide pas en revanche, c'est le bouton on/off (qui sert aussi de sélecteur de puissance), bien petit pour être manipulé avec des gants.
Allez, zou, à la douche.