Par monts et par mots

Ca y est, elle a bien voulu finir par tomber. Avec Stella, on va voir tout ça de plus près, c'est à côté de la maison, au col du Coq.

Les 40 cm sont quasi atteints vers 1500 m d'altitude. Une neige assez dense car la limite pluie-neige est remontée au-delà de 1200 m.

Elle ne facilite pas la progression des tous-petits et il faudra avoir recours au tracto-père. En revanche, ça fera une bonne sous-couche pour la suite de la saison.

Un peu de glisse dans le champ de la dent de Crolles où l'on croise JP, Isabelle et "dog at the top" et on rentre se mettre au chaud et au sec.

Brunch chez Fred et Isa en ce dimanche matin à Saint-Martin-d'Uriage et une éclaircie se présente. Allez, on va tâter la neige avec Fred juste au-dessus. Pas de ski bien sûr car il n'y a presque plus rien à Chamrousse où ça fond déjà (on se croirait en septembre) et seulement 10 cm au sommet de la Croix à 2256 m d'altitude.

Dès le départ, il y a pourtant une trace de skis. Si si. On croise même le gars qui descend. Ca râcle à chaque virage. Si lors de mon passage le 9 octobre, c'était déjà limite avec 50% de la descente où l'on touche, là c'est nettement pire. Il n'a aucune accumulation permettant de faire quelques vrais virages. Mais peu importe, l'important est d'être heureux d'être là.

Maintenant, est-ce que la petite/moyenne chute annoncée en deuxième partie nuit, suivie de quelques petits saupoudrages dans la semaine qui arrive vont permettre de commencer à skier ou est-ce que ce ne sera pas suffisant ? Réponse bientôt.

Plutôt que de faire de la voiture pour un hypothétique rayon de soleil et trouver la neige à tout prix, nous voilà partis avec Thibaut pour un grand tour de Laval dans Belledonne pour garder/retrouver la forme. Au départ du village, nous faisons toutes les crêtes jusqu'à Prabert avant une descente sur la Gorge puis une remontée au col des Mouilles.

Nous poursuivons jusqu'à pré Marcel et même pré Michu avant de revenir par bois Joly et Ste-Agnès d'où nous gagnons le col du Mollard. De là, c'est dré dans la forêt pour revneir au point de départ. 2h45 d'effort en petit rythme (marche rapide en montée forte, course dans toutes les autres configurations de terrain) pour un peu plus de 1000 m de dénivelé et 20 km de distance. Une éclaircie nous laissera apercevoir la misère neigeuse tombée sur Belledonne.

Les années se suivent et ne se ressemblent pas. A la même date l'an dernier, je skiais le Moucherotte au départ de Grenoble avec un tapis de 30 cm de neige en ville. Cette année, à peine quelques traces de neige sur le Ferrouillet (2500 m) et pas le moindre sommet grenoblois à portée de spatules. Cela n'empêche pas la montagne de réserver de beaux coups d'oeil comme ce lever de soleil enflammé sur Belledonne avec un nouveau coup de foehn.

Déjà la veille au soir, on avait les premiers nuages annonciateurs du coup de vent au coucher de soleil sur la Chartreuse et le St-Eynard.

On n'attend plus que la neige. Il paraît qu'on doit enfin la voir venir sur les Alpes du nord sous 24 à 48h même si les quantités annoncées ne combleront pas le déficit.

Une journée chargée avec des tas de choses à faire. Je réussis toutefois à sortir en fin d'après-midi pour continuer la prospection chevêchette. Et bingo, je finis par tomber sur un nouvel oiseau. Pas de photo valable mais la satisfaction d'avoir partagé cette observation avec Stella qui faisait à quatre ans et demi sa deuxième observation de chevêchette.