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C'est le plus gros corvidé d'Europe. Plutôt un oiseau de montagne, on le rencontre aussi en plaine, jamais en grandes troupes comme ses cousins la corneille, le freux ou le chocard. Presque aussi gros qu'une buse, c'est un omnivore pas si facile à approcher et qu'on voit surtout en vol.

Images prises la veille en Chartreuse au Canon 70-200 L f/4.

Retour ce matin tôt pour essayer de faire des images au reflex. Les oiseaux sont loin et toute approche les ferait envoler à coup sûr. Je reste à bonne distance et fais quelques vues d'ambiance dans leur milieu. Rien à voir au niveau piqué par rapport à la digiscopie. La qualité est là.

Toujours les mêmes oiseaux que la veille ainsi que d'autres espèces plus communes (tourterelle des bois, milan noir, rousserolle effarvate, canard colvert...)

Ils sont de passage dans des prés inondées par l'exceptionnelle mousson de ce printemps 2013. Merci à géraldine pour l'info. Je vais les observer avec les filles à la longue-vue. Je tente de faire quelques images avec le reflex et le 60 macro Canon, le tout sur la longue-vue. Sur deux cents images, je n'en garderai que dix... et juste pour le souvenir. Quant on est passé au reflex avec téléobjectif, la digiscopie, ça laisse vraiment à désirer, surtout à grande distance.

Voici une des trois cigognes blanches présentes sur le site.

Elles étaient accompagnées d'une trentaine d'aigrettes garzettes et de six grandes aigrettes. Ci-dessous, la pire des trois images choisies mais qui illustre deux espèces côte-à-côte.

Il y avait aussi huit hérons cendrés. La météo a transformé un simple champ en une zone humide très accueillante pour les oiseaux.

Ce jeune lapin de garenne est immobile devant son terrier. Il a déjà flairé le danger (c'est moi).

Une espèce fréquente mais pas si facile à photographier.

Mais décidément, l'obturateur du 450D sans housse anti-bruit est vraiment... bruyant. Entre l'écran vraiment dépassé, qui commence à être bien abîmé, la sensibilité limitée à 1600 ISO, la rafale à 3,5 im/sec, les 40 000 déclenchements dépassés, et d'autres inconvénients, il est temps de le remplacer. L'idée, c'est de rester en APS-C pour garder l'équivalence d'un quasi 500 f/4 avec 300 mm. Question de budget d'abord (sinon, j'aurais les deux configurations of course) mais aussi question de transport en montagne. Et puis, je ne suis pas professionnel non plus. Alors xxxD, 60D ou 7D ? Exit ce dernier, trop cher, trop lourd et avec un certain nombre d'options dont je n'aurai que rarement l'utilité (bien que ce soit de loin le meilleur). Alors 650D, 700D ou 60D. Pour le confort (visée, molettes, écran supérieur, autonomie, prise en main) mais aussi pour les performances (rafalé à 5,3 im/sec jusqu'à 16 im en RAW, obturateur 1/8000, synchro-flash 1/250) je suis très tenté par le dernier. Mais le processeur est maintenant dépassé par celui des deux autres. Question prix, les trois sont à peu près au même niveau boitier nu car le 700D et le 60D bénéficient d'un cash-back Canon (respectivement 50 et 80€) jusqu'à la fin du mois de juillet. Voilà de quoi donner un petit coup de pouce à la décision. A noter que le 650D est vendu quasiment au même prix avec le kit de base (18-55 IS II, très toc mais de qualité optique fort bonne) contrairement aux deux autres. Cela peut permettre trois choses :
- vendre le 450D même usagé avec le 18-55 neuf (aux alentours de 200€)
- vendre mon Tamron 17-50 f2,8 et garder le 18-55 (sûrement une connerie)
- tout garder et avoir un ensemble 450D+18-55 que je ne craindrais pas d'emporter en montagne n'importe où, de laisser dans un véhicule, au pied d'une falaise avec le sac... 

Et vous, que feriez-vous ?

NB : il reste aussi l'option d'attendre le successeur du 60D qui ne devrait plus tarder et qui pourrait bien répondre à mes attentes mais on est aussi en droit de se dire qu'il faudra débourser sans doute quelque chose comme 1000€ (le 60D tombant sous les 600€ avec le cb)

Une espèce un peu mythique. C'est la plus petite chouette d'Europe. A peine la taille d'un étourneau. Je suis un peu moins à "l'affût" de cet oiseaux qu'il y a quelques années mais c'est toujours un moment d'intense motion que de l'observer. Il semblerait qu'elle soit en expansion si l'on en juge aux observations et nidifications de ces dernières années. Le printemps et son côté "renaissance" de la nature semble enfin lancé en moyenne montagne. Il va falloir en profiter. Dans un mois et demi ce sera fini.