ski-glisse

Publié le 25 Juin 2013

(ou, "un tour de la Pra")

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17h30 ! Freydières (pré Raymond très exactement), le sac est prêt : une paire de Dynastar PDG montés en Plum race, les TLT5, un litre d'eau, trois barres de céréales, une polaire coupe-vent, un bonnet, une paire de gants light et j'attaque avec moins de 6kg sur le dos. Il fait bien frais ; pour moi c'est le bonheur.

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Coup d'oeil à la face nord du Grand Colon : c'est par là que je compte descendre afin d'optimiser le ratio ski/marche.

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Première étape : le lac du Crozet. Cinquante minutes de marche en baskets à une allure modérée histoire de se chauffer.

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Je chausse les skis au col de la Pra où l'enneigement est continu. L'idée est de commencer par la Grande Lance de Domène puis au retour, de remonter au Colon par le nord-est.

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La cascade sous les Doménon est impressionante. La tranche de neige à droite sur la photo fait trois mètres de haut.

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Le torrent façonne de jolis décors et malgré l'ambiance hivernale (fort vent depuis le départ et ciel couvert), le paysage est superbe.

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Arrivé au replat des Doménons, la GLD est dans le brouillard. Aussi, je change de plan et opte pour une traversée de la Grande Lauzière. J'attaque bille en tête au-dessus du premier lac en traversée pour ne pas perdre de temps. la pente est rapidement bien raide juste au-dessus du lac au seul endroit où un semblant de dégel s'amorce. Une zipette et c'est la noyade. Rapidement, je rejoins les rochers et monte à pied jusqu'à retrouver une pente de neige plus avenante. Je la suis en traversée ascendante à droite. On finit par dominer des barres. La pente se raidit. Faut être précis en montée et ne pas zipper. La tension monte d'un petit cran. Bien sûr, je n'ai ni couteaux (je n'en ai pas tout court, je déteste ces engins) ni crampons mais j'assure chaque pas et ne me sens pas en danger. Toutefois, la pente se redresse et la neige se durcit ; aussi, je gagne une zone de rochers déneigés et passe en mode piéton. Tout devient "rando" même dans la traversée de névés où, en tapant le pied, les pas marquent.

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L'éclaircie me cueille sur l'arête ouest de la Lauzière. Splendide !!!

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Quelle lumière sur les crêtes. C'est vraiment le bonheur d'être là, seul, à cette heure-ci.

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La vue se dégage sur l'Oisans. L'Infernet est encore bien blanc.

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Bon, la route est encore longue et il est bientôt 20h00. Je m'apprête à descendre en face sud-ouest.

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Neige excellente, bien lisse. Une vraie piste de ski. L'affaire est pliée en cinq minutes. J'atteins la plaine de la Pra que je traverse en skating.

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La plaine est incroyablement bien enneigée pour une fin juin. Normalement, on y marche au sec au début du mois. Je ne m'attarde pas et poursuis vers le lac Merlat.

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Situé au pied du Colon à 2000 m d'altitude, il dégèle à peine. On garde les skis sans souci pour en faire le tour.

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J'adore ce moment où les lacs dégèlent. On n'en profite jamais assez.

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En arrière-plan, la Lauzière d'où je viens.

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Mises à part cinq minutes de traversée dans un éboulis, la remontée au Grand Colon par le versant sud-est se fait en peaux. A peu de choses près, on a le même enneigement que lors de cette sortie mais avec des quantités bien supérieures. Pas de chance au sommet du Colon : le brouillard ramène sa fraise et me laisse quelques doutes quant à l'entrée de la face nord que je n'ai pas pratiquée depuis quelques temps. Heureusement, avec la carte, le doute est vite levé car il n'y a pas trente-six options.

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Je me laisse donc glisser dans le petit couloir sommital et reconnait la dent rive gauche. La pente me paraît toujours aussi peu raide pour un 4.1. C'est à mon avis comme le couloir Pinelli au Taillefer ou la Virgule à l'Aup du Seuil mais sans technicité dû à l'étroiture vu qu'à part les dix mètres le long de la dent, la pente est large. La descente, comme la précédente, est pliée en cinq minutes jusqu'au dernier dépôt neigeux à 1850 m. Il me faudra davantage de temps pour descendre à pied les 150 m d'éboulis qui permettent de rejoindre le sentier. Comme quoi, le ski reste quand même l'engin roi en montagne enneigée même en partie et le ratio ski/marche acceptable que je considérais jusqu'à aujourd'hui à 60/40 pourrait bien être revu avec du matériel léger. Car au final, le temps perdu à la montée est très limité, mais quel gain à la descente ! Sans parler du plaisir et de la sécurité sur la neige. Enfin, pour ce jour, la question ne se posait même pas : exactement 72% de ski pour 28% de marche à la descente. On va pouvoir continuer à sortir les skis de temps en temps sur Belledonne durant un bon moment. Que du bonheur cette sortie du soir !

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Rédigé par lta38

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Publié le 19 Juin 2013

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Ce n'est pas encore l'été administratif mais on y est bel et bien astronomiquement parlant. Et puis, le ski d'été, c'est par définition le ski sur de la neige de névé, celle qui n'évolue pas quelle que soit l'heure de la journée (sauf regel nocturne), qui limite l'enfoncement et annule le risque d'avalanche.

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Avec les quatre jours de grosse chaleur, on peut pratiquer ce ski dans nos montagnes (Belledonne) à partir de 1800 m en versant nord et jusque vers 2800 m ; au-dessus, on trouve encore de la neige récente de moins bonne qualité.

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L'idée de départ était un petit tour dans Belledonne autour des lacs qui commebncent à dégeler pour faire de la photo et puis un réveil un peu tardif, associé à une lumière bien mauvaise m'ont fait opter pour la classique des aigullettes de Vaujany avec l'idée d'aller plus haut côté Rousses.

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Malheureusement, un problème de déchaussage fréquent à la montée sur mes Plum race m'en ont empêché et je me suis contenté des aiguilles en aller-retour. Il s'avère au final que ce soit une usure des ergots qui soit la cause de ce jeu pris à l'avant de la fix.

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A la descente, pas de souci puisque le pied est tenu à l'arrière ce qui empêche le pivotement de la chaussure à l'avant. Et du bon ski avec un déchaussage pile à la voiture : 2000 m ce qui est pas mal du tout pour la date et l'orientation (sud-ouest).

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Rédigé par lta38

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Publié le 9 Juin 2013

Une fois n'est pas coutume, je ne parlerai pas d'une de mes sorties ou observation. Je ne sais pas si c'est ma moitié transalpine (grands-parents paternels tous deux nés en Italie et émigrés en France) mais j'ai un véritable coup de coeur pour ce qu'ils font en ski extrême dans nos Alpes ; en particulier du côté du Viso mais aussi du côté du Mont-Blanc. ce sont actuellement pour moi la référence en la matière par leur imagination et leur opportunité, le tout dans une humeur qui sent bon la déconnade entre amis malgré le sérieux de l'entreprise. Sans doute un peu ce que j'ai pu ressentir en partageant des pentes il y a quelques années avec les Nicos, le Dav, Sergio, Fab, Dro, Jean, Oliv et LN, le Gardien...

A tout seigneur tout honneur je commence par le sud et le Viso. Sommet formidable, écrasant de plus de 500 m ses voisins les plus élevés, le Viso s'élance sur plus de 1000 m de haut au-dessus des vallons donnant sur la plaine du Pô ou le Guil. Le couloir Coolidge (nord) a été skié par Nino Viale le 22 juillet (!) 1975. Quant à la face ouest depuis le colletto Pensa, elle a été descendue par l'intarissable Stefano De Benedetti. Il a fallu attendre les années 2000 pour que les choses bougent avec plusieurs répétitions du Coolidge, des variantes Perotti et Centrale et de la Ouest plus récemment. La face sud a aussi reçu quelques visites : Igor Napoli, Mario Monaco et mon ami Jean Bouchet (de nuit (!) en 2001). Cette année, c'est l'explosion. Outre les répétitions (depuis quelques années déjà) des classiques, la face ouest voit plusieurs passages dont celui de Jérôme Gingreau, transalpin par alliance, job et donc résident depuis quelques années et Lorenzo Facelli. Les deux acolytes sont par ailleurs auteurs d'une saison de fou comme en témoigne la liste de Jérôme : col de la Verte, Z à la Verte, pointe Balthazar, col du Pelvoux et j'en passe.

Autre saison plus qu'exceptionnelle, celle de Diego Fiorito, Giorgio Bavastrello (surf), Robi Garnero, Matteo Bollati, Massimo Tardivo, Cristian Botta... qui à eux seuls, ont ouvert une nouvelle page du ski extrême des Alpes du sud. Outre des répétitions de "classiques" dans toutes les Alpes (Whymper à la Verte, Jean Coste au Chambeyron, Chillol, Grand Bérard, col de la Verte...) ils ont ensemble ou séparément trouvé de nouvelles lignes comme le couloir de Chauvet que nous reluquions avec Hervé du temps du Toponeige Ubaye ou d'autres lignes dédiés avec une rare élégance au regretté Federico Negri ou à Pierre Lombard du côté de "sa" Meyna. On se rappellera la dramatique avalanche qui avait emporté mon ami Federico ainsi que Massimo Podio, Walter Rivoira et Marco Capone dans le val Pellice en 2008 (relire ici, notamment le commentaire de Louis Volle - un terrible accident auquel je pense souvent). Sur le Viso, c'est un véritable écumage en règle. On répète donc la ouest mais on ouvre aussi. Excusez du peu et allez voir sur la page de Diego : nouvelle ligne en face nord-est mais aussi en face ouest : depuis le Dado mais sans doute la royale depuis le sommet, très bien nommée par les ouvreurs Fantasci. N'hésitez-pas à fouiller sur les pages de nos amis italiens, la liste est bien trop longue pour être énoncée comme un vulgaire catalogue ici. Personnellement, une saison comme celle de Diego avec sa grande part d'inédit est pour moi une des plus belles que l'on ait connu dans l'histoire du ski extrême, sans commune mesure à ce que peut-être une belle saison ponctuée de répétitions nombreuses dans le niveau 5.

Je profite pour saluer Mario Monaco auteur entre autres d'une très belle nouvelle voie (majeure !) en face est du Viso ainsi qu'Eraldo Viada toujours très actif (Coolidge au Viso, Forcella à l'Argentera cette saison...) avec qui j'avais eu la chance de skier le Pelvoux par les Violettes en 2003 lors d'une collective mémorable.

Du côté du Mont-Blanc, Davide Cappozzi et "son équipe" : Julien Herry, Luca Rolli, francesco Civra Dano et en guest stars Lolo Dupré ou encore Roch Malnuit que je salue chalheureusement ici. J'avais beaucoup échangé avec Davide lors de l'écriture du Toponeige Mont-Blanc. J'ai beaucoup apprécié, lorsqu'en repérage du côté de la tour Ronde, il était venu me voir à Courmayeur pour me donner quelques infos toutes fraîches. Bravo pour toutes vos belles réalisations dont notamment la face est de l'aiguille Blanche de Peuterey. En fouillant sur le site de Davide, vous verrez les nombreuses réalisations dans le Mont-Blanc et pas des moindres : Pain-de-Sucre, col du Plan (nouvelle voie), aiguille des Pélerins (première), couloirs d'Helbronner, autour de la Verte, Goûter ouest, etc

Du fond du coeur, ce fut un plaisir de vous suivre à travers vos pages, sites ou blogs. Et bravo à tous, amis transalpins. Continuez à nous faire rêver !

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Rédigé par lta38

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Publié le 5 Juin 2013

Après la dernière Dent par le pas de l'Oeille, même si il y a sans doute encore de l'intérêt à y monter les skis pour traverser sur les hauts de Chartreuse, voici la der du côté du Collet-d'Allevard, et sans doute la der pour Stella cette saison.

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Départ au milieu des crocus ; c'est plutôt seconde quinzaine d'avril non ?

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Ca slalomme un peu sur les plaques de neige au départ mais n'oublions pas : nous sommes le 5 juin à 1700 m d'altitude sur une légère pente orientée à l'ouest. Et puis à la descente, en se tenant le long des téléskis du lac, la neige est omniprésente.

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Stella alterne entre tractage et montée en peaux.

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A 1950 m nous sortons la sonde et mesurons 170 cm de neige sur le plateau sous les Plagnes. Même si cela venait à fondre à la vitesse de 8 cm/jour (vitesse max. de fonte pour un névé, par température maximale de l'ordre de 20° et minimale empêchant le regel), cela veut dire qu'il devrait rester de la neige aux Plagnes jusqu'à la fin du mois. Et comme cette vitesse est une maximale et rarement observée chaque jour sur une longue période (sauf canicule prolongée), on peut s'attendre à ce qu'il reste de splaques de neige début juillet. Autant dire que dans les talwegs prononcés et là où les avalanches ont amoncelé de la neige, c'est sûr, il va rester tout le mois de juillet sous 2000 m.

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Rencontre avec un triton alpestre.

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Corniche sommitale : quatre mètres d'épaisseur en moyenne, parfois trouée. Bien rester loin du bord !

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Bonne pause au sommet. La face sud-ouest des Grands Moulins est toujours skiable.

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Stella se débrouille bien sur le haut malgré une neige un peu pourrie.

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On finit par retrouver la neige de névé bien portante. On voit très bien ici que la neige descend pile jusqu'au parking.

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De bien belles courbes sur le névé. Bravo Stella.

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Fin du ski, pile au Super-Collet.

J'avais à coeur de revenir une fois avec ma grande au début juin. Dans quelques années, elle pourra dire : j'ai skié ici en juin. C'était aussi l'occasion de finir la saison pour elle en regardant le printemps qui s'imisce tout doucement en ces lieux qu'elle commence à bien connaître.

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Rédigé par lta38

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Publié le 2 Juin 2013

Encore une météo de merde. Pas de chance pour Mat qui avait choisi ce samedi pour convier tous ses amis à fêter son passage chez les quadras. Cela pour dire que : samedi = pas dispo ; dimanche = lever tardif suite aux festivités de la veille. Pas envie de faire de la voiture, d'autant que le véhicule principal doit éviter de rouler jusqu'à mardi pour cause de plaquettes de frein réduites à néant.

L'idée est donc d'attendre une fois de plus l'éclaircie (qui une fois de plus ne viendra jamais) pour aller à la dent de Crolles. Encore ? Disons, que c'est un sommet que j'aime, que c'est à côté de la maison et puis, je tenais à m'y rendre à cette date. Pourquoi ? Pour comparer avec un autre bel hiver : 1998-99. Il y a quatorze ans donc, de paquets de neige tombaient dès septembre (80 cm mi-septembre au refuge de la Perrière - 1800 m en Belledonne) puis en octobre et novembre pour culminer en février. On se souviendra de ce mois célèbre par ses quantités de neige astronomiques dans les Alpes du nord (jusqu'à 277 cm au Margeriaz dans les Bauges) et plus tristement par l'avalanche qui causa la mort d'une dizaine de personnes dans les chalets du Tour.

Cette année-là donc, très précisément le 1 juin 1999, je réalisais ma première dent de Crolles. C'était en compagnie de Nico (Cardin) après l'ascension du pilier Sud. Je me souviens pour cette première Dent qu'il ne restait que deux petits névés sur le plateau sommital au niveau du collu de l'Oeille, dans les talwegs bien prononcés. Lors de cet hiver supérieur à la moyenne donc en enneigement, la totalité de la Dent de Crolles était sèche à de rares petites anomalies près. Il était intéressant de comparer avec aujourd'hui. Plutôt que d'aller faire un footing dans le brouillard, autant se faire une dent (dans le brouillard aussi).. Et comme j'imagine bien qu'il y reste de la neige, était-ce si débile d'emporter les skis, surtout avec le matos ultra light d'aujourd'hui ? Au pire, j'aurais emporté quatre kilos pour rien. Combien de fois ai-je transporté un poids similaire pour aller faire de la photo animalière en rentrant bredouille ?

Et puis avec un coupe-vent, 50 cl d'eau, une paire de peaux, une paire de gants, un bonnet, les Dynastar PDG montés en Plum et les TLT5, on se sent finalement comme si on allait faire une petite rando avec les enfants. Voire même plus léger. Alors c'est parti.

Dès le départ, c'est glauque (deux voitures seulement à 17h au parking pour un dimanche de printemps) et ça le restera du début à la fin. Au col des Ayes, la neige est encore bien présente en nord. Je serais curieux de savoir jusqu'à quelle altitude on pourrait encore la trouver. Au-dessus ça monte en baskets jusque sous l'Oeille où je les dépose et chausse les TLT5. Sommet dans le brouillard complet mais pas trop froid malgré le vent du nord.

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Inutilr de s'attarder. Je chausse et descends versant nord sur les hauts plateaux. Il y a encore 50 à 120 cm de neige selon la configuration du terrain et ce, en continue. C'est vraiment exceptionnel. L'avance (ou le retard) sur 1999 n'est pas seulement de quelques jours. Il est montrueux ! 300 m de ski et des traces de marmottes plus loin, je remets les peaux et remonte au sommet.

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Malgré l'absence de visibilité, on y ressent une certaine sérenité. Ici on est bien, loin de tout.

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Il faut faire attentionde ne pas se mettre dans un des trous qui se creusent avec la fonte des neige car il y a vraiment moyen de se faire mal. J'ai aussi entrevu quelques sciallets qui ne font pas rire.

Deuxième sommet. Cette fois, il n'y a plus qu'à rentrer par le pas de l'Oeille. 100 m de ski continu jusque sous l'Oeille, 50 m de déchaussage puis 50 m de ski pour sortir du Pas.

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La traversée est sèche mais je la fais en légère montée pour gagner le haut du talweg ouest encore bien enneigé. Une petite interruption plus tard je déchausse définitivement à 1600 m. Pour une face sud-ouest, on ne va pas trop en demander. Malgré une neige sale, un brouillard omniprésent, je préfère être là en ski qu'en baskets. Les virages, bien que ce soit court et hâché, sont fort agréables. C'est franchement pas plus débile d'être là en skis qu'à pied. La vraie question est : fallait-il venir ici par ces conditions météo ? Entre ça et rester à la maison, le choix fut vite fait et puis, c'est quand même pas tout les ans qu'on skie en juin à la Dent. Validé ou pas ? A chacun de se faire son opinion. L'essentiel est ailleurs. Une prise de repères à l'issue de cet hiver atypique.

Dénivelé total effectué : 960 m. Dénivelé total skié : 600 m (en deux fois, une première descente de 300 m continue, et une seconde avec 300 m de ski également mais en quatre morceaux).

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Rédigé par lta38

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