Publié le 9 Juillet 2015

J'avais sans doute été un peu gourmand compte tenu de la fatigue accumulée par les filles ces dernières semaines en planifiant le Thabor (en traversée) avec nuit aux lacs près du refuge éponyme. Ca traîne un peu dès le départ et après vingt minutes de marche, au niveau d'un magnifique petit lac (sans nom), une pause est déjà réclamée. Il est déjà 11h30 lorsque nous débarquons aux lacs des Glaciers. Je n'aurais pas cru que le coin soit aussi beau. Du coup, on y fait déjà la pause pique-nique et je vends le Thabor pour l'après-midi (sans trop y croire).

Au-dessus des lacs Curtalès peu après le départ. Du très très grand paysage déjà

Au-dessus des lacs Curtalès peu après le départ. Du très très grand paysage déjà

De l'eau, de l'eau, rien que de l'eau partout. En même temps, c'était le critère vu le poids du sac : ne partir qu'avec 1,5 l et se ravitailler tout au long de ces quatre jours

De l'eau, de l'eau, rien que de l'eau partout. En même temps, c'était le critère vu le poids du sac : ne partir qu'avec 1,5 l et se ravitailler tout au long de ces quatre jours

Pause au lac sans nom

Pause au lac sans nom

Arrivée aux lacs des Glaciers. Fan-tas-tique !!!

Arrivée aux lacs des Glaciers. Fan-tas-tique !!!

Que l'on contourne pas le sud. Nous y verrons sept lagopèdes très près

Que l'on contourne pas le sud. Nous y verrons sept lagopèdes très près

Lagopède femelle. Dépannage avec le 45-150 Lumix. Pas mal du tout

Lagopède femelle. Dépannage avec le 45-150 Lumix. Pas mal du tout

Arnica et lac. La pharmacie est sur place

Arnica et lac. La pharmacie est sur place

14h30. Je sonne le départ du Thabor. Aucun enthousiasme. Moi non plus d'ailleurs. Peut-être abattu par le poids du sac et la chaleur (quoique il fait plutôt frais). Ou alors l'envie de profiter de ce (haut) lieu somptueux. Nous marchons vingt minutes. Ca traîne des pieds. Ne pas insister. "Lio, trouve un plan B". 

Je propose alors de retourner à la tente et de jouer toute l'après-midi (nous avons des figurines, un jeu de Uno, des rochers pour grimper, des lacs pour tremper les pieds...). Et de faire le Thabor le lendemain en aller-retour en mode light (donc les filles sans sac et moi avec un sac minimaliste). L'idée est avalisée à l'unanimité.

100% contents

100% contents

Grimpette

Grimpette

Contemplation

Contemplation

Tour des lacs du soir

Tour des lacs du soir

Bivouac

Bivouac

Reflets du soir

Reflets du soir

Contemplation encore (doudous de sortie)

Contemplation encore (doudous de sortie)

Contemplation encore et encore

Contemplation encore et encore

Yoyo ?

Yoyo ?

Sourires

Sourires

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive, #paysages, #animaux

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Publié le 8 Juillet 2015

Comme chaque année depuis 2012, je pars trois jours en autonomie complète avec Stella. En 2012, nous avions fait un trip en Belledonne côté la Pra depuis Chamrousse avec un fabuleux bivouac au lac David. Nous avions abrégé la fin en rentrant d'une traite à cause des orages (et bien nous en as pris).

Cela m'avait donné l'idée, dès l'année suivante, de faire la traversée de Belledonne (de Chamrousse à Prabert - partie Belledonne donc) en trois jours avec passage par le col de Freydane. Un très grand moment le deuxième et le troisième jour.

L'an dernier nous avions poursuivi avec la traversée de la partie centrale (=Sept-Laux) du massif, de Prabert au Fond-de-France. Après le premier bivouac au pas de la Coche, deux très belles journées dont celle-ci tout particulièrement.

Cette année, je pensais faire la partie nord (genre la Ferrière-Veyton ou St-Hugon en 3/4 jours) et en emmenant aussi Emie qui marche superbement bien depuis cet automne et est capable de faire 1200 m de dénivelé A-R sans souci.

Mais Belledonne est un massif exigeant. Faire le Grand Veymont par un bon sentier et se reposer le lendemain n'est pas la même chose que faire des "sentiers" de Belledonne pendant trois jours.

Mais surtout, Stella qui commence à bien appréhender tout ça n'est plus motivée. Fatiguée, tout comme sa soeur, par huit jours de canicule, des couchers à 22h30 et des levers tôt. Et aussi par la fin de l'année scolaire et cette longue troisième période (au passage, après deux ans d'observation, je me permets d'avancer sans prendre trop de risques que la réforme des rythmes scolaires n'a absolument rien apporté de positif quant au rythme de l'enfant - bref du temps perdu pour rien sans aucune surprise...). Du coup, il faut partir sur du plus light. Surtout ne pas insister. De retour de trois jours de grimpe dans les Cerces, l'idée me vient de découvrir autrement ce merveilleux massif rempli de lacs.

Le sac est bouclé. Heureusement que j'ai du matériel de bivouac ultra-léger car le sac est déjà bien difficile à soulever. Une randonneuse semblant aguerrie et rencontrée en cours de montée essaiera de le soupeser sans même le réussir à le faire décoller du sol !

Départ de Valmeinier pour l'envers du Thabor (le plus simple d'accès cause route du Lautaret toujours coupée). On va en prendre plein la vue.

Nous montons par la rive gauche de la vallée de la Neuvache (ne pas confondre avec Névache versant 05 ou encore Neuvachette versant Valloire).

Pique-nique du midi au parking. 2/3 kilos en moins dans le sac pour bibi !

Pique-nique du midi au parking. 2/3 kilos en moins dans le sac pour bibi !

Début un peu longuet et pas intéressant dans les vernes puis le paysage s'ouvre

Début un peu longuet et pas intéressant dans les vernes puis le paysage s'ouvre

Pas mal de distance (700 m de dénivelé et 8 km de distance) pour arriver au magnifique lac Curtalès

Pas mal de distance (700 m de dénivelé et 8 km de distance) pour arriver au magnifique lac Curtalès

C'est là que nous installons le bivouac

C'est là que nous installons le bivouac

La voie lactée au-dessus du Thabor

La voie lactée au-dessus du Thabor

Lendemain matin, paysage féérique

Lendemain matin, paysage féérique

Idem sur le voisin le lac Rond

Idem sur le voisin le lac Rond

Gel. Ca pique ! Ca change des 40°C d'il y a deux jours

Gel. Ca pique ! Ca change des 40°C d'il y a deux jours

Lac Curtalès. Lorsque la température de l'air devient inférieure à celle de l'eau, la surface devient limpide

Lac Curtalès. Lorsque la température de l'air devient inférieure à celle de l'eau, la surface devient limpide

Le lac Rond, magnifique miroir

Le lac Rond, magnifique miroir

Le même, sous un autre angle

Le même, sous un autre angle

Post-traitement un peu plus poussé sur cette image

Post-traitement un peu plus poussé sur cette image

Lever du soleil derrière le pic du Thabor

Lever du soleil derrière le pic du Thabor

Miroir encore

Miroir encore

Petite dernière du lac Rond. Il est temps d'aller voir si les filles se réveillent

Petite dernière du lac Rond. Il est temps d'aller voir si les filles se réveillent

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive, #paysages

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Publié le 6 Juillet 2015

Deux journées de huit longueurs exigeantes. Aujourd'hui, on décide de garder le rythme. On envisage deux petites voies de quatre longueurs à l'ombre dans les gorges de l'Arc autour des vie ferrate du Diable.

Le topo de la Maurienne est une mine d'idées mais on ne trouve aucune information sur ces voies sur le net, mise à part celle de la cascade Saint-Benoît que j'ai déjà faite avec Yves.

Ben y'a plus qu'à aller voir.

Voie N°1 : le dîner du Diable. Elle se situe sur une face orientée sud (et non ouest comme sur le topo - soleil à 9h30 dans L3) mais on grimpera quasi tout à l'ombre en attaquant à 8h.

Accès : du parking du fort Victor Emmanuel, prendre le sentier qui donne accès au fort par l'est puis, au niveau de la passerelle, prendre la direction du pont du Diable jusqu'à l'intersection avec la piste venant du hameau de l'Esseillon (par laquelle on peut aussi arriver - deux/trois minutes de plus). Continuer sur cette route vers l'est jusqu'à une autre intersection indiquant le pont du Diable. Suivre cette direction ; on arrive à l'arrivée de la tyrolienne du Paradis. Prendre à droite le sentier du pont du Diable qui descend dans la forêt et repérer rapidement une sente qui part à gauche. Elle descend dans la forêt assez raide. Dans les 50 derniers mètres, la laisser à droite et en prendre une à gauche encore moins marqué qui descend un couloir et arrive au bord de l'eau, départ de la voie. La voie comporte quatre longueurs (25, 35, 35, 30 m) assez soutenues : 6a+ ; 7a+ (var. 6b à droite) ; 6a ; 6b. Attention le topo est faux pour L2 : le 7a+ et le 6b se rejoignent au relais et non avant. Les longueurs sont très belles. Le 7a+ est très soutenu mais bien rési, sans pas de bloc. Julien enchaîne à vue. En second, ça n'enchaîne pas mais les mouvements restent faisables. Dommage que ce soit bricolé mais le sika sert surtout à consolider les écailles et à rendre quelques pieds fuyants (la plupart sont très bons) adhérents. Il n'y a pas de prise taillée.

Sur la sente d'accès

Sur la sente d'accès

L1 : 6a+ juste au-dessus de l'Arc

L1 : 6a+ juste au-dessus de l'Arc

L3 : idem mais on est plus haut

L3 : idem mais on est plus haut

L2 et L4 vue du relais inférieur. Un bien joli calcaire.L2 et L4 vue du relais inférieur. Un bien joli calcaire.

L2 et L4 vue du relais inférieur. Un bien joli calcaire.

Retour à la voiture ; il est guère plus de 10h. Ca chauffe déjà au soleil. Direction le fort Redoute Marie-Thérèse, de l'autre côté du pont du Diable pour une voie en face nord. "Rando Biscotto" est aussi annoncée en quatre longueurs assez aimables (6a ; 6b+ ; 6b ; 6a). Ce sera parfait pour finir. Là encore, nous pinaillons un peu pour l'approche. Le trou dans la clotûre annoncé sur le topo débouche sur une forêt hyper raide sans véritable sente. En sandalettes, je descends très prudemment. On retrouve une sente marquée plus bas. Pourtant on est bien allé sur le sentier plus en aval pour essayer de la trouver. L'amorce ne doit donc pas être facile à trouver. Au pire, ça passe par le trou dans la clotûre, 50 m après le départ du sentier de retour de la montée du Purgatoire.

La suite est sans histoire ; la voie attaque à droite d'une baume, nettement au-dessus de l'eau. Les longueurs sont courtes. En revanche, on n'a pas compris les cotations. Le topo annonce 6b+ ou A1 en L2. En fait, c'est 6b+ et A0 (pourquoi A1 ?) et Julien me dit que c'est bien plus que 7b. Bref, infaisable pour nous. Autre erreur en L3. Julien part tranquille pour ce 6b. "6b mon cul". Un bon bon 6c ; majeur d'ailleurs. Ca enchaîne mais faut bien lire. Les points ne sont pas très bien placés et il faut se décaler, tantôt à droite, tantôt à gauche. Dernier 6a très beau pour finir : du (léger) dévers sur grosses prises. On en redemanderait presque mais il fait vraiment trop chaud. La sortie au relais à 13h en plein soleil sonne définitivement le glas.  Les pieds aussi disent "stop".

Au-dessus de nos têtes, ça se balade sur les tyroliennes. Un peu de monde à l'accro-branche, sur la via ferrata. Le coin est un véritable parc d'attraction et, bien que n'épousant pas cette "religion", je trouve ça plutôt sympathique. A partir du moment où il n'en fleurit pas à chaque coin de rue, c'est un bon moyen pour s'aérer et ressentir des émotions sans technique et sans matériel perso. Et ça reste moins dangereux que la natation (en revanche, par ces fortes chaleurs, la natation est peut-être plus indiquée...).

Allez, retour dans la fournaise grenobloise (ou pas loin) avant la suite.

L1 (6a) de rando biscotto

L1 (6a) de rando biscotto

L2. 6b+. c'est cela oui ! (plutôt 7c ?)

L2. 6b+. c'est cela oui ! (plutôt 7c ?)

La sortie au-dessus de l'Arc et la passerelle du Diable

La sortie au-dessus de l'Arc et la passerelle du Diable

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi

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Publié le 5 Juillet 2015

Second jour trip grimpe dans les Cerces. On est à pied d'oeuvre. Dix minutes de marche depuis le camp des Rochilles. Sans se presser, on attaque à 8h. On est assuré de tout faire à l'ombre.

Nous partons pour "princesse de feu", une voie Philippe Mussato. Nous connaissons les exigences de l'ouvreur mais ayant fait "une seconde la vie" toute à vue, je suis confiant car les cotations (globale et par longueur) sont similaires. Et puis, on descend d'un cran par rapport à la veille.

Soyons honnêtes, je ne vais pas randonner du tout.

Des cotations pourtant pas trop élevées (pour moi)

Des cotations pourtant pas trop élevées (pour moi)

L1 : 6b+. Met tout de suite dans l'ambiance : pieds fuyants (très peu de repos), points loins...

L1 : 6b+. Met tout de suite dans l'ambiance : pieds fuyants (très peu de repos), points loins...

L3 (nous avons fait L1+L2 d'une traite avec relais juste sous le pas de 6c+ - relais en place) : bien raide, bien technique. Ca rame.

L3 (nous avons fait L1+L2 d'une traite avec relais juste sous le pas de 6c+ - relais en place) : bien raide, bien technique. Ca rame.

Sortie de L3. La longueur fait 50 m (en prenant le relais sous le pas de 6c+) et mes quatorze paires ont été posées. Pourtant, la fin est bien engagée. Vol à proscrire.

Sortie de L3. La longueur fait 50 m (en prenant le relais sous le pas de 6c+) et mes quatorze paires ont été posées. Pourtant, la fin est bien engagée. Vol à proscrire.

L4 : 6b+ dixit l'ouvreur. Pas de répit, les points sont loin, le pilier est obligatoire...

L4 : 6b+ dixit l'ouvreur. Pas de répit, les points sont loin, le pilier est obligatoire...

L5 : 6a+ . Là ça va mieux mais ça grimpe encore.

L5 : 6a+ . Là ça va mieux mais ça grimpe encore.

L6 : 6b+ majeur. Curieusement, je randonne en second alors que jusque là, j'ai bien couiné dans chaque longueur. Va comprendre.

L6 : 6b+ majeur. Curieusement, je randonne en second alors que jusque là, j'ai bien couiné dans chaque longueur. Va comprendre.

De manière générale (et nous ne sommes pas les seuls), nous avons trouvé que l'ami Mussato que nous remercions pour cette ligne de premier ordre, avait été sévère dans les cotations et nous verrions sans problème un petit + à chaque longueur (ou presque), de même qu'à l'obligatoire. Notez aussi aucune concession dans l'équipement et la continuité. L'oeuvre d'un très grand grimpeur. Moralité : n'y allez pas en dillétante.

Les lacs depuis le sommet du pic de l'Aigle

Les lacs depuis le sommet du pic de l'Aigle

Le camp des Rochilles (bivouac) et le profil du pic de l'Aigle. Descente à pied pour notre cordée partie ultra light (50 cl d'eau chacun au cul, corde à simple de 50 m, 14 paires). Il faut reconnaître qu'au R6 (vous auriez remarqué l'absence de photo sur les deux dernières longueurs), la pluie (non prévue) qui s'est abattue subitement sur la face nous a mis comme un petit doute si toutefois nous devions battre en retraite avec un seul brin de 50 dans ce bouzin... Fort heureusement le soleil est rapidement revenu.

Le camp des Rochilles (bivouac) et le profil du pic de l'Aigle. Descente à pied pour notre cordée partie ultra light (50 cl d'eau chacun au cul, corde à simple de 50 m, 14 paires). Il faut reconnaître qu'au R6 (vous auriez remarqué l'absence de photo sur les deux dernières longueurs), la pluie (non prévue) qui s'est abattue subitement sur la face nous a mis comme un petit doute si toutefois nous devions battre en retraite avec un seul brin de 50 dans ce bouzin... Fort heureusement le soleil est rapidement revenu.

Nous sortons avec les pieds qui disent "stop". Pas envie d'aller refaire quelques longueurs (des voies plus courtes sur la droite). En plus avec le soleil... Respect à la cordée qui a fait "Kheops" la veille en plein cagnard. Parce que faire des longueurs en 7c/7c+ dans ce style d'escalade (murs à crépi avec pieds fuyants), c'est un autre monde...

Après un bon gros ravito, on décide de grimper plus cool le lendemain et de rester à l'ombre (l'idée de départ du bec d'Etache est laissée de côté compte tenu de l'orientation est). Direction le secteur d'Aussois et nuit sur place.

Nuit quatre étoiles

Nuit quatre étoiles

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi

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Publié le 4 Juillet 2015

Départ avec Julien pour trois jours d'escalade. La règle : altitude, pas trop de marche (pas envie d'un retour long en plein cagnard), light et grimpe à l'ombre ! Et aussi dans le cahier des charges, un peu de difficulté.

Direction le col du Galibier et la tour Termier. 45 minutes de marche et on est au pied de la face. Nous grimperons "l'usure du temps".

Le tracé de la voie. Sur le papier, ça grimpe !

Le tracé de la voie. Sur le papier, ça grimpe !

L1 met tout de suite dans le bain et dans L2, on monte encore d'un cran. Un (petit) 6b+ qui poursuit la chauffe

L1 met tout de suite dans le bain et dans L2, on monte encore d'un cran. Un (petit) 6b+ qui poursuit la chauffe

L3 : 7b. Je pars motivé mais sans trop d'illusion, qui plus est à vue. Au final, il va me falloir empoigner un point. Derrière, Julien enchaîne presque facilement.L3 : 7b. Je pars motivé mais sans trop d'illusion, qui plus est à vue. Au final, il va me falloir empoigner un point. Derrière, Julien enchaîne presque facilement.

L3 : 7b. Je pars motivé mais sans trop d'illusion, qui plus est à vue. Au final, il va me falloir empoigner un point. Derrière, Julien enchaîne presque facilement.

L4 : 6a. Ca permet de récupérer et ça reste beau. Que demander de plus ?

L4 : 6a. Ca permet de récupérer et ça reste beau. Que demander de plus ?

L5 : 7a. Je suis un peu vert car je tombe au crux à cause d'un déséquilibre en allant chercher une prise désaxée pofée. Au second essai, ça passe avec une inter que je n'avais pas vue et sans la prise pofée.  On a trouvé qu'il y avait trop de prof (notamment dans L2 ; étant donnée l'adhérence du rocher, ça ne sert pas à grand chose et ça ôte du charme aux suivants). Gaffe à ne pas partir avec un second trop juste, la traversée finale (certes pas plus que 6b) est exposée.

L5 : 7a. Je suis un peu vert car je tombe au crux à cause d'un déséquilibre en allant chercher une prise désaxée pofée. Au second essai, ça passe avec une inter que je n'avais pas vue et sans la prise pofée. On a trouvé qu'il y avait trop de prof (notamment dans L2 ; étant donnée l'adhérence du rocher, ça ne sert pas à grand chose et ça ôte du charme aux suivants). Gaffe à ne pas partir avec un second trop juste, la traversée finale (certes pas plus que 6b) est exposée.

L6 : 3 points d'aide pour la section en 7c+ et le reste soutenu en 7a.

L6 : 3 points d'aide pour la section en 7c+ et le reste soutenu en 7a.

L7 : très beau 6a+. Ca déroule

L7 : très beau 6a+. Ca déroule

L8 : 6c. La surprise. On pensait "randonner" au regard des 7a précédents. En fait, ça se joue sur deux mouvements et ils sont super durs. Et c'est là que c'est obligatoire. J'ai trouvé le pas vraiment dur (6c bloc ?)

L8 : 6c. La surprise. On pensait "randonner" au regard des 7a précédents. En fait, ça se joue sur deux mouvements et ils sont super durs. Et c'est là que c'est obligatoire. J'ai trouvé le pas vraiment dur (6c bloc ?)

Encore deux longueurs de 3 (non équipées) et on sort au sommet. Après la traditionelle photo-sommet, on opte pour la descente par le col Termier qui ne nous prendras que trente minutes (vs une bonne heure pour les rappels au bas mot).

Fuir la canicule (II)

C'est vraiment une voie majeure des Cerces. Merci aux ouvreurs !

Après une marche de retour caniculaire (on se serait cru en plein Grenoble lors d'une journée d'été normale), nous rejoignons le camp de base des Rochilles pour le bivouac en vue d'une autre journée d'escalade soutenue le lendemain. Nous y croiserons Manu le breton, toujours aussi actif !

Le Partner' "torche" sous le pic de l'Aigle (une cordée en train de se battre dans Kheops !)

Le Partner' "torche" sous le pic de l'Aigle (une cordée en train de se battre dans Kheops !)

Un peu de douceur dans ce monde minéral

Un peu de douceur dans ce monde minéral

Balade du soir au lac du Grand Ban

Balade du soir au lac du Grand Ban

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi

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