Publié le 6 Juin 2018

Rebelotte pour une nouvelle nuit au coeur de cette nature préservée. Un beau partage avec l'ami Jacques et de bien belles rencontres. Les photos parleront plus qu'un long discours. Ces quelques heures en immersion seront tournées autour de l'échange avec de nombreuses discussions, de l'observation à l'affût et de la gestion du "minimum" (faire un feu, faire sécher les chaussures, préparer le repas...) : quand on se retrouve ici, on laisse de côté toutes nos futilités de "riches" citadins.

Cadeau du soir : cette biche s'approche tout près de notre poste d'observation et mettra un moment avant d'avoir identifié quelques chose qui la fera se déplacer
Cadeau du soir : cette biche s'approche tout près de notre poste d'observation et mettra un moment avant d'avoir identifié quelques chose qui la fera se déplacer
Cadeau du soir : cette biche s'approche tout près de notre poste d'observation et mettra un moment avant d'avoir identifié quelques chose qui la fera se déplacer

Cadeau du soir : cette biche s'approche tout près de notre poste d'observation et mettra un moment avant d'avoir identifié quelques chose qui la fera se déplacer

Rien de plus confortable qu'un feu de bois dans un abri sommaire

Rien de plus confortable qu'un feu de bois dans un abri sommaire

Rencontre

Rencontre

L'aube

L'aube

Biches du matin : une observation qui durera un long moment
Biches du matin : une observation qui durera un long moment

Biches du matin : une observation qui durera un long moment

Huit biches : pas un seul faon. Celui de la semaine précédente était vraiment un prématuré

Huit biches : pas un seul faon. Celui de la semaine précédente était vraiment un prématuré

Geai des chênes

Geai des chênes

Pipit spioncelle

Pipit spioncelle

Décor d'un matin de printemps en montagne
Décor d'un matin de printemps en montagne

Décor d'un matin de printemps en montagne

L'ambiance humide commence à taper sur le système mais elle produit des décors somptueux !
L'ambiance humide commence à taper sur le système mais elle produit des décors somptueux !
L'ambiance humide commence à taper sur le système mais elle produit des décors somptueux !

L'ambiance humide commence à taper sur le système mais elle produit des décors somptueux !

"Il" est bien là. Bientôt...

"Il" est bien là. Bientôt...

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Rédigé par lta38

Publié dans #balade, #animaux, #paysages

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Publié le 4 Juin 2018

Cette saison d'hiver 2018 aura été atypique. Vous me direz, presque tous les hivers sont atypiques. ce n'est pas faux : trop secs, trop humides, trop tardifs, trop doux... On n'est jamais content. On trouve toujours qu'il y a une anomalie et on met ça sur le compte du changement climatique. C'est dingue comme nos esprits sont formatés et interprètent à leur façon les phénomènes, parfois sans aucun fondement. Le réchauffement climatique de ces dernières années est indiscutable. Certes. Mais peut-il être responsable de tous les "maux" ? Les années sèches, les années neigeuses, les années douces, les années pluvieuses... il y en a toujours eu... Et il y en a souvent. L'hiver "idéal", à savoir, un froid progressif et des chutes de neige depuis le début décembre puis un réchauffement à partir de mars n'existe presque pas dans la nature. Les données météorologiques sont des données moyennes, calculées sur la somme d'informations de tous les hivers. En réalité, on est toujours trop sec ou trop humide, trop frais ou trop doux.

2018 aura été doux et très humide avec beaucoup de précipitations qui, malheureusement et compte tenu d'une chaleur très excédentaire depuis début avril, ne se retrouvent plus vraiment aujourd'hui sur le terrain bien que les limites skiables soient encore plus basses que la moyenne.

Si on en croit l'activité en ski de pente raide depuis le mois d'avril, on peut conclure que ce printemps aura été très favorable pour la pente. Entendez par là, de la neige qui "colle". Certes, la situation l'est beaucoup plus que lors des printemps 1997 ou 2011 par exemple où l'anticyclone avait régné en maître durant des semaines. Mais sur le terrain, je ne suis pas sûr que les conditions soient réellement très favorables.

Alors, pourquoi toutes ces sorties ? De mon analyse personnelle, les descentes de ski anciennement proclamé extrême du printemps 2018 sont dues à la conjonction de plusieurs facteurs ayant évolués ces dernières années :

- Evolution du matériel (efficacité/légèreté)
- Evolution des mentalités
- Information disponible
- Evolution du niveau des skieurs (liée aussi aux points ci-dessus) en technique et en audace
- Disponibilité des pratiquants (étudiants, guides, souplesse de travail, RTT...) constamment à l'affût
- Manière (on n'hésite pas à se lancer quitte à faire quelques rappels sans attendre que les conditions permettent de les éviter)

A cela il faut rajouter les conséquences de cet hiver :

- Limites skiables basses => toujours envie de skier malgré les dates
- remplissages des grandes faces et ressauts (grâce aux chutes excédentaires) donnant accès à des itinéraires plus tortueux
- quelques orages permettant un peu à la neige de coller

Mais je reste persuadé qu'avec les mêmes conditions quinze ans en arrière, on ne verrait pas toutes ces réalisations. Et inversement, avec des printemps comme en 2001, 2006, 2008... par exemple, les réalisations seraient cette année trois à quatre fois plus importantes...

Bref, une saison à mon sens quelconque pour les conditions dans la pente mais de plus en plus de descentes difficiles réalisées.

Il est difficile de résumer cette saison en quelques lignes mais en voici quelques unes

- Une fois de plus, nouvelle moisson de Hervé Degonon dans l'est des Ecrins. De très belles lignes ; d'autres capilo-tractées mais toujours du grand art. Je retiendrais personnellement la face nord-est du Pavé et son socle suspendu au-dessus des séracs que nous avions repéré (et marqué dans un coin de la tête - sans aller plus loin au final) avec Jean Bouchet en 2001 lors de notre passage au col Claire (il me semblait toutefois qu'il y avait déjà eu un précédent...).

- Toujours dans le sud, le très jeune Nicolas Jean (qui est en passe de devenir, a à peine vingt ans, un des grands de la discipline) qui réalise aussi une belle collection de pentes, nouvelles et répétitions (voir son album Facebook). A noter une répétition du Nant Blanc à la Verte, de la goulotte Bérhault au Pelvoux et une variante de la petite face nord de l'Ailefroide avec Benjamin Védrines et Michel Canac.

- Dans le massif du Mont-Blanc, l'annecien Paul Bonhomme et son projet les Quatre faces qui réalise la Verte deux fois dans la journée (montée Couturier, descente Whymper, montée Y après traversée du couloir du Cardinal puis descente Couturier) mais aussi une nouvelle voie aux Aiguilles du Mont (Aravis), aux Droites (Lagarde rive gauche) et une deuxième descente sans rappel des Autrichiens aux Courtes.

- Toujours dans le Mont-Blanc, plusieurs répétitions du Nant Blanc bien que hachées (conditions pas au rendez-vous), de la face nord d'Argentière, de la nord des Courtes (mix Suisses - Autrichiens, Briggs/Heimonen/Petersson), du Cordier à la Verte (par les mêmes), de la face est de la Blanche de Peuterey (Choquet/Ibanez/Ledru)...

- Il serait très long de citer les noms de tous les répétiteurs mais on note en vrac des descentes du Grand Pic de Belledonne (face est), de la Petite Lance de Domène (face nord), de la pointe Percée, de la dent Parachée (faces est et nord), de la Grande Casse (Italiens), de la Grande Ciamarella (face nord), de l'Ober Gabelhorn (face nord, presque devenu une piste de ski...), de la face nord de Miage, de la Lenspitze, de la Grivola (voie Crétier, Capozzi and co), du couloir Coolidge au Viso... On ne compte plus les passages dans le Mallory, le col de la Verte, la NE des Courtes...​​​​​​​

Entre le "faux" et le "vrai" Davin (4.3 tous les deux), porte d'entrée du ski de pente il y a vingt ans, des lignes évidentes se sont intercalées sous les pics du Casset, cotant autour de 5.2/5.3. Maintenant, Hervé Degonon nous déniche des lignes intermédiaires dans les rochers entre celles-ci ! (Archives avril 2011)

Entre le "faux" et le "vrai" Davin (4.3 tous les deux), porte d'entrée du ski de pente il y a vingt ans, des lignes évidentes se sont intercalées sous les pics du Casset, cotant autour de 5.2/5.3. Maintenant, Hervé Degonon nous déniche des lignes intermédiaires dans les rochers entre celles-ci ! (Archives avril 2011)

La pente à la montée : c'est comme ça qu'on l'aime (couloirs de la Pyramide, avril 2011) mais aujourd'hui, ce type de réalisation devient monnaie courante. Le ski de pente tournicote davantage entre des rochers, sans être forcément plus raide.

La pente à la montée : c'est comme ça qu'on l'aime (couloirs de la Pyramide, avril 2011) mais aujourd'hui, ce type de réalisation devient monnaie courante. Le ski de pente tournicote davantage entre des rochers, sans être forcément plus raide.

Franchir une corniche à la montée : deux bons bâtons enfoncés à l'envers jusqu'à la garde sont un bien meilleur outil que le piolet  (couloirs de la Pyramide, avril 2011)

Franchir une corniche à la montée : deux bons bâtons enfoncés à l'envers jusqu'à la garde sont un bien meilleur outil que le piolet (couloirs de la Pyramide, avril 2011)

A la descente, par bonne neige, les grands couloirs dits "RAS" sont une formalité aujourd'hui (couloirs de la Pyramide, avril 2011)

A la descente, par bonne neige, les grands couloirs dits "RAS" sont une formalité aujourd'hui (couloirs de la Pyramide, avril 2011)

Une belle sortie ce jour-là  (couloirs de la Pyramide, avril 2011) avec l'avion Marco et l'ami Thibaut, aujourd'hui aspirant-guide

Une belle sortie ce jour-là (couloirs de la Pyramide, avril 2011) avec l'avion Marco et l'ami Thibaut, aujourd'hui aspirant-guide

Toute une ambiance...

Toute une ambiance...

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse

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Publié le 3 Juin 2018

Comme (presque) chaque année, je retourne une fois sur ce secteur qui réserve un des rares coins de morilles que je connaisse. Et je suis à peu près sûr d'en trouver si je vise la bonne date.

Cette fois-ci, ce sera une virée en famille. Départ en tout début de matinée pour éviter les désormais systématiques orages/pluies de l'après-midi. Au-delà de cette cueillette qui signe pour moi les premières récoltes mais aussi sans doute les dernières morilles de la saison, il y a tout le cheminement pour y parvenir : une belle boucle avec un peu de dénivelé, un itinéraire finalement peu fréquenté (de plus en plus rare autour de Grenoble) avec seulement trois "équipes" croisées, le partage en famille, le plaisir des yeux (du vert, encore du vert mais aussi beaucoup de fleurs)...

Place aux images.

Rosée (ou pluie) du matin

Rosée (ou pluie) du matin

Habitants du bois

Habitants du bois

Habitants des forêts

Habitants des forêts

Habitantes des prairies
Habitantes des prairies
Habitantes des prairies
Habitantes des prairies

Habitantes des prairies

Le plaisir de la cueillette
Le plaisir de la cueillette

Le plaisir de la cueillette

Verdict pour cette journée
Verdict pour cette journée

Verdict pour cette journée

Descente sportive
Descente sportive

Descente sportive

Sentier creusé

Sentier creusé

Narcisses land
Narcisses land
Narcisses land

Narcisses land

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive, #paysages, #récoltes

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Publié le 2 Juin 2018

Rebelotte et toujours de grands moments de nature. Il est bon d'avoir plusieurs cordes à son arc quand son corps réclame du repos. Il sera temps de revenir à des activités plus "physiques" quand la machine suivra à nouveau. Encore un beau moment passé dans la nature. En se posant, on voit les choses différemment. On laisse les oiseaux venir chanter autour de nous, on arrive à s'immiscer dans ce monde trop malmené par l'homme.

Photos EOS 100 D + 300 mm + TC 1,4 (équivalent 672 mm)

Troupeau de biches du matin. Bientôt la mise bas
Troupeau de biches du matin. Bientôt la mise bas

Troupeau de biches du matin. Bientôt la mise bas

Pinson des arbres (femelle)

Pinson des arbres (femelle)

Mésange boréale

Mésange boréale

Pouillot véloce

Pouillot véloce

C'est parti pour la floraison des premiers rhododendrons

C'est parti pour la floraison des premiers rhododendrons

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Rédigé par lta38

Publié dans #animaux, #paysages

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Publié le 30 Mai 2018

Nous baignons dans un monde d'images. Aujourd'hui, tout le monde y va de ses publications sur les réseaux sociaux et la "nature" n'échappe pas à la règle. C'est même un des sujets les plus regardés car on "voit" bien qu'il y a une sensibilité générale. Y compris de la part d'alpinistes presque exclusifs, je remarque une nette préférence pour mes photos de paysages ou d'animaux plutôt que des photos de sport outdoor.

Malgré tout, nombre d'images sont "faciles" : la marmotte, le bouquetin, le chamois... Aujourd'hui, chacun peut rapporter une "belle" image de ces animaux aux yeux du grand public. Et pour ma part, je trouve justement que ce sont les espèces les plus difficiles à photographier parce qu'il est difficile d'être à la fois imaginatif et bien placé (lumière, décor...) pour faire une image de ces espèces sortant de l'ordinaire. Et parmi ce "bain" d'images, beaucoup de tête à tête avec les animaux. Combien de fois la suite se solde-t-elle par la fuite de l'animal ?

L'idée de cette soirée et de cette matinée était d'aller dormir au coeur de la montagne et de passer du temps à observer depuis un poste réservant de larges vues et pas forcément de la proximité.

Malgré les orages et ces conditions météorologiques délicates, cette soirée, cette nuit et cette matinée en immersion totale avec la nature m'auront comblé. Non seulement, la faune locale était au rendez-vous mais en plus, les observations étaient durables. L'affût reste vraiment le meilleur moyen de profiter en minimisant le dérangement.

Et pour finir ce petit cadeau avec ce faon juste né. Surtout, ne pas le toucher et se retirer sur la pointe des pieds !

Le cru 2018 est en préparation

Le cru 2018 est en préparation

Immersion au coeur de la gentiane de Koch

Immersion au coeur de la gentiane de Koch

Cerf à la mare : un bon point d'affût

Cerf à la mare : un bon point d'affût

Visite d'un chamois

Visite d'un chamois

Biches du soir : plus de lumière ; juste une image souvenir

Biches du soir : plus de lumière ; juste une image souvenir

La découverte du jour : un faon de cerf né probablement sous 24h
La découverte du jour : un faon de cerf né probablement sous 24h
La découverte du jour : un faon de cerf né probablement sous 24h

La découverte du jour : un faon de cerf né probablement sous 24h

Fonte des neiges

Fonte des neiges

Un beau décor

Un beau décor

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Rédigé par lta38

Publié dans #animaux, #balade

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