ski-glisse

Publié le 21 Novembre 2010

2010-11-0672---copie.JPGQuel soleil ! Ce week-end devait être maussade et finalement, le soleil est provocateur ce dimanche. Après le salon du livre de régionalisme alpin et le déjeuner, je retrouve Thibaut et à 14h30, nos quatre peaux de phoques glissent sur les pentes de la croix de Chamrousse. Je ne suis pas particulièrement fan du secteur mais l'après-midi, il y a souvent de belles lumières et puis, il faut reconnaître que le point de vue est superbe. Et en ce moment, avec le peu de neige présente (quoique pour la date, c'est déjà pas si mal), il n'y a pas pléthore de possibilités à proximité directe de Grenoble. Autre avantage du coin (ou inconvénient c'est comme on veut), c'est qu'il y a pas mal de "manip". Il faut d'abord descendre de la Croix puis remettre les peaux pour gagner les Vans. Et idem au retour. Cet après-midi, on va avoir de quoi se refamiliariser avec l'activité. La trace est évidemment faite et la Croix est vite avalée. Nous y rencontrons toujours du monde : aujourd'hui, ce sera Fabien et Jean-Christophe. Retrait des peaux et hop vers les lacs Robert. Cinq minutes plus tard et nous voilà à nouveau en train de "rephoquer" pour rejoindre le pied d'un petit couloir encaissé au-dessus des lacs : le couloir des Robert. Grrr! Il y a déjà une trace dedans. Il faut reconnaître qu'être le premier à tracer un itinéraire est un privilège qui devient de plus en plus rare. Finalement, ce ne sera pas gênant à la descente et on en profitera un peu à la montée, à pied, dans 50 cm de neige poudreuse, après avoir mis les skis sur le sac.


Il est 16h00 quand nous sommes de retour aux lacs Robert. Nouvelle remise des peaux et direction le Grand Van. La lumière est de plus en plus belle à l'approche du sommet. 2010-11-0676---copie.JPG

Malgré les nuages qui barrent l'ouest, le soleil filtre par moments, laissant de beaux rayons inonder l'Oisans.

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La chaîne des Grandes Rousses s'embrase également. Il est l'heure de descendre. La neige commence à regeler, ce sera presque du ski de printemps.

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Nouvelle manip : troisième remise de peaux pour remonter à la Croix, juste derrière un dernier randonneur. Aujourd'hui, nous fermons la marche. Nous arrivons sur le dôme sommital au moment où la lune apparaît derrière le Grand Sorbier. C'était comme prévu : la pleine Lune se lève à 17h30.

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Cette image est prise à 1600 ISO avec le petit Powershot S95 dont le principal défaut reste le manque de dynamique (je sais, je l'ai déjà dit mais là c'est évident avec cette image où la Lune est complètement grillée). Comme j'ai dans mon sac un tout petit trépied de quelques grammes, je peux refaire un image fixe depuis la Croix en pause longue (et donc basse sensibilité). Le problème de la surex de la Lune reste entier mais le grain devient invisible.

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Dernière descente au clair de Lune sur les pistes désertées de la Croix. Peu de neige, mais ça skie très bien grâce au damage résultant des nombreux passages de la journée. Finalement, c'est comme si on était sur une piste.


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Rédigé par lta38

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Publié le 17 Novembre 2010

vercors_2.JPGLe mercredi, c'est la journée des enfants. L'an dernier, les mercredis étaient pourris. Pas de chance. Cette année, ça démarre beaucoup mieux. Une fois de plus, ce mercredi est le plus beau jour de la semaine voire le seul valable.
4h30. Le réveil sonne. Le rituel des préparatifs s'engage puis direction Corrençon-en-Vercors. Le temps de se préparer, de monter en voiture et il est déjà 6h00 quand j'attaque une trace très physique dans une neige vierge et belle mais très dense. Ce ne sera sûrement pas du grand ski mais, bonne surprise, cette couche qui repose sur rien devrait me permettre de descendre sans massacrer le matériel grâce à sa densité. Je comptais sur un pré dammage des pistes mais que nenni. Ils n'ont pas encore commencé à préparer les pistes sur le domaine de la Balme.  Il faut donc tracer. Le jour se lève lorsque je débouche à l'épaule qui me permet de basculer dans la combe de Fer.
La traversée qui doit me mener au pas de la Balme est très soufflée : je reste en peaux mais que de cailloux. Fort heureusement, au retour, on skie en bas dans le talweg correctement rempli et on remonte en peaux à l'épaule. Il ne devrait donc pas y avoir de passage critique en descente.

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Je débouche au pas au même moment que le soleil sort derrière le massif du Taillefer. Le paysage est classique, du "déjà vu" mais comment s'en lasser ?

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Je cherche quelques sujets intéressants à photographier et fais quelques gros plans sur les rochers du Playnet.
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En contrebas, la mer de nuage vient mourir sur les contreforts du Vercors. A sa limite, les arbres sont givrés.

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Sur des plans plus large, on aperçoit un îlot plus coloré. Il s'agit de mélèzes qui ont encore leurs dernières aiguilles.

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Gros plan au 300 mm sur ces mélèzes contrastant avec les hêtres qui ont perdu toutes leurs feuilles.

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Après ce coup d'œil vers le bas, je repars vers le haut et l'arête qui domine le pas de la Balme.

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De petits pins sont accrochés sur celle-ci. Voici une autre image panoramique du sud Vercors.

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Coup d'œil dans le rétro : la Grande Moucherolle (salut Nico...) et Sœur Agathe, bien platrées.

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Au sommet des Chaudières, le vent du sud commence (déjà) à se lever et refroidit un peu l'atmosphère. Les rochers sont bien plâtrés. Je fais une tentative de descente en ouest mais je laisse vite tomber (pas assez de neige sur les dalles).

vercors_18.JPGLa suite est plus classique : retour au point de départ : la neige, bien densifiée, permet de skier sans toucher jusque dans la combe de Fer où je remets les peaux pour remonter sur les pistes du domaine de la Balme.

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Et descente par les pistes encore vierges, où, avec un ski bien physique, j'ai la bonne surprise de ne pas toucher un seul caillou. Vite une nouvelle couche par-dessus tout ça !


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Rédigé par lta38

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Publié le 11 Novembre 2010

2010-11-0540---copie.JPG2010-11-0543---copie.JPGUne chute de neige vient de se produire en moyenne montagne et un seul jour pour en profiter car le redoux et la pluie sont annoncés dès le soir même. En pleine saison, le choix aurait été délicat entre une sortie "pour moi" et une sortie "famille". En général, quand c'est comme ça, j'en fais deux : un tour perso le matin puis en famille l'aprem. Sauf que là, le grand soleil est surtout prévu jusqu'en mi-journée.

Je n'hésite pas un instant : aujourd'hui, ce sera la croix de Chamrousse et, plutôt que d'y aller à skis, j'y emmènerai ma fille avec la luge.

Hélène et Marc sont également motivés pour y aller avec leurs deux enfants. RDV est donné à "Roche-Bé" où un peu moins de 500 m de dénivelé pas trop raides doivent nous permettre de monter à la Croix.

La trace est, bien sûr, déjà faite car Chamrousse, un dimanche ou un jour férié de beau temps même si la station n'est pas encore ouverte, c'est le repaire des Grenoblois. Skieurs de randonnée, fondeurs, piétons avec ou sans raquettes, snowboarders... tous remontent en direction de la Croix sans que celle-ci soit d'ailleurs le but de leur balade. Certains (croisé Olivier, Cyril, Yvon... en ski de rando) iront plus loin jusqu'aux Vans. D'autres se contentent des premières pentes pour batifoler dans la neige ou faire des allers-retours avec la luge.


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10h00 : on est dans les starting-blocks. Il fait -5°C mais il n'y a pas de vent et au soleil, il fait plutôt bon. De mon côté, l'organisation est la suivante. Stella, chaudement habillée, prend place dans la luge. Moi, je suis le husky. Baudriller, mousqueton, longe, deux bâtons et c'est parti pour une séance tracto-luge (20 kg quand même entre la luge, le petit sac à dos que j'ai emporté et surtout l'enfant bien habillé). Les raquettes sont inutiles (de toute façon, je n'en ai pas), on enfonce au maximum dans 30 cm de poudre, directement posée sur l'herbe.

2010-11-0541---copie.JPGSur le plat et lorsque la trace est assez large, l'effort est facile. En revanche, dans les murs, avec de surcroit une trace qui manque toujours de largeur pour une luge, c'est un tout autre effort. Je plafonne à 9m/min mais cela ne m'empêche pas de doubler quelques personnes. "Tracto-Marc" se paie parfois le luxe de tracter ses deux gamins en même temps !

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Tous ça prend du temps entre quelques portions où les enfants ont envie de marcher dans la neige (envie vite remise au placard quand ils ont fait quelques mètres dans la pente en s'enfonçant...) et la pause collation. Mais tant bien que mal, la petite troupe rejoint la crête terminale où la croix est en vue.

 


 Du sommet, on observe les traces des skieurs sur les Vans et le Sorbier (j'apprendrai peu après que ces dernières sont celles du groupe d'Olivier "OLE") puis il est temps de redescendre.

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La descente reste tout de même moins agréable qu'à skis. Marco semble maitriser son engin mais de mon côté, c'est beaucoup moins évident de rester dans la trace. Le mieux est de guider avec les pieds mais alors là, Stella est copieusement arrosée et elle n'aime pas ça ! Deux trois gamelles plus tard et nous voici au point de départ, un peu refroidis mais ô combien heureux de cette balade avec les enfants. Nous terminons par le traditionnel bonhomme de neige, rendu possible grâce au réchauffement en cours commençant à mater la neige, annonciateur de la douce météo à venir.

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Rédigé par lta38

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Publié le 3 Novembre 2010

2010-11 0391 - copie Cette année, les Alpes du sud sont les premières gâtées par la neige. Si l'enneigement moyen d'une saison est supérieur dans nos Alpes dauphinoises par rapport aux contrées sudistes, la parité semble respectée quant à l'ouverture de la saison. Cest tantôt dans le sud, tantôt chez nous que l'on peut commencer à skier en premier. Cette année, la neige est en avance, surtout au sud donc. Mais pas question de faire deux heures ou plus de bagnole, ni de faire du ski-caillou pour dire d'ouvrir le bal 2010-2011. Après étude des possibilités autour de Grenoble, nous décidons de profiter des tous derniers jours de l'ouverture des cols du Glandon et de la croix de Fer qui permettent d'atteindre l'altitude de 2000 m en voiture. Ces cols fermant à la fin de la première semaine de novembre en général, les jours sont comptés. Il est probable que le mauvais temps annoncé pour dimanche vienne mettre un terme à l'entretien de cette route. L'idée est de profiter de la pluie tombée jusque vers 2300 m et du regel afin de ne pas toucher en partie basse. Au-dessus, en restant dans les talwegs, l'enneigement devrait être suffisant. Autre avantage que de rester en Belledonne : les dernières chutes ayant été limitées, on devrait également limiter le risque d'avalanche.

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Le beau temps est de la partie et après un court portage, nous voici dans la combe de la Croix. L'enneigement est suffisant à partir de 2000 m. L'arrivée au lac de la Croix en cours de regel est splendide.

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Nous nous dirigeons vers le col de la Sambuis puis à gauche vers la crête dominant le versant Allevard. Nous stoppons sur une bosse sans nom coté 2670 m sur la carte, presque aussi donc que le sommet du Sambuis. 2010-11 0405 - copie2010-11 0408 - copie2010-11 0409 - copieFace au bec d'Arguille, la première descente s'annonce en neige transformée. Près de 600 m de neige de printemps nous amène au plan des Trois Eaux où nous remettons les peaux. Cette fois, direction plein sud (donc dans la pente nord) où nous cheminons en direction du glacier de l'Argentière. Après un premier raidillon, nous prenons pied dans un talweg. C'est dans ce talweg, où nous aurons la seule portion de neige de qualité moyenne de la journée. Entre 2300 et 2400 m en effet, nous sommes dans la zone de transition entre les récentes pluies et les chutes de neige. Pas assez humidifiée, pas assez sèche : la neige est donc un peu croûtée. Au pied du glacier de l'Argentière, place à la neige froide ; une neige tassée poudreuse sur environ 10 cm. Ca va être un régal à la descente. Sous le regard du Sambuis et du rocher Badon, nous progressons dans cette face nord qui a un aspect hivernal avec probablement au moins un mètre de neige de l'automne posée sur le 2010-11 0411 - copie2010-11 0422 - copieglacier. Je propose à Nico (en fait je ne propose rien, comme je trace, je choisis !) d'aller à l'aiguille d'Olle par le couloir nord-ouest que je n'ai jamais fait. Au pied du couloir, j'attaque la trace à pied dans 40 cm de poudre. On retrouverait presque "l'ambiance des grands jours" si ce n'est la pente qui a du mal à dépasser les 40°. Un bon premier chalage pour cette première (belle) sortie de la saison de ski 2010-2011. Dans les derniers mètres, la neige fait place aux cailloux. normal, c'est le début de saison et je savais qu'on ne pourrait partir que de l'arête et pas du sommet. Les 30 derniers mètres sur l'arête ne seront donc pas skiés. A la descente, il ne faut qu'une poignée de secondes pour avaler le couloir et pour quelques secondes de plus, on se retrouve déjà 400 mètres plus bas sur le replat tout en bas du glacier.

 

 

 

Après une petite pause bouffe, nous remettons encore une fois les peaux pour profiter de cette bonne neige et rejoindre le col Dulong de Rosnay. 250 m de déniv supplémentaires, portant à 1800 le total de la sortie. Ca ira pour une reprise bien que la forme et l'envie pousseraient à poursuivre jusqu'à la nuit.

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La descente se passe de commentaires. Quelques secondes et le glacier est avalé.

 

On poursuit vers l'aval sous une belle lumière. 

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Comme prévu grâce à la neige humidifiée gelée (du très bon ski), on arrive jusqu'à 2000 m en touchant à peine sur la fin et encore, de manière superficielle. Un peu de portage au soleil et c'est le retour au col. Des débuts de saison comme ça, on en redemande.

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Rédigé par lta38

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Publié le 9 Août 2010

Il a plu toute la journée la veille avec limite pluie-neige vers 2500 m. Je n'avais pas prévu de skier en août mais avec un peu de neige fraîche, il doit y avoir moyen de faire une belle sortie en montagne, un peu exotique. L'escalade prévue étant annulée, je prépare le sac à la hâte le soir après le repas (risotto aux girolles - maison - svp).

Départ prévu à 5h30 depuis la piste menant au TS des 3 lacs au-dessus du col de la croix de Fer. je l'avais empruntée en voiture il y a 8 ans lors d'une sortie ici en automne. Je me souvenais qu'elle était franchement mauvaise en voiture mais pas à ce point. Ca passe limite et ce sera le crux du jour. Quoi qu'il en soit, je parviens en voiture à 2230 m d'altitude et attaque le portage. Le sac est light : une polaire coupe vent, un petit piochon, deux litres d'eau, qq biscuits, les skis Hagan Titanium et les chaussures. En baskets, il me faut 1h15 pour avaler la montée au col nord puis l'interminable plat jusqu'au glacier de Sorlin dont le front, bien qu'affiné, n'a pas bougé d'un iota par rapport à 2002.

Je suis en plein brouillard et, en peaux sur le glacier, malgré une fenêtre me laissant apercevoir le sommet de l'Etendard au soleil et bien blanc, je dévie trop à gauche sans m'en apercevoir. Je me retrouve au pied des Sauvage. Je commence donc par un aller-retour sur ce beau sommet.

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P1120915 - copieDe retour sur le glacier, je remets les peaux et pars en direction de l'Etendard. Le brouillard se déchire entièrement. Je croise deux cordées seulement. Une à 400 m du sommet et une autre un peu plus haut. Les deux sont déjà en train de redescendre et certainement parties du refuge au moment où je quittais la voiture (voire plus tôt).

La lumière est exceptionnelle. On se croirait en automne. C'est toujours comme ça le lendemain d'une chute de neige à basse altitude.

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Dans la pente terminale, je resserre les conversions car la neige (15 cm) est soufflée et il y a de la cohésion. Je ne suis pas inquiet mais je préfère ne pas tirer de trop larges bords. En 2002 à l(automne, alors qu'il n'y avait que 10 cm de fraîche, j'y avais déjà décelé une plaque. J'avais dû la déclencher en préventive en coupant au niveau de la rimaye. Elle avait nettoyé toute la pente sommitale. Il s'agit de ne pas renouveler l'opération, du moins sans être à l'abri.

P1120920 - copie3450 m. 20 mètres sous le sommet, je dépose les skis et finis les derniers ressauts à pied dans les cailloux saupoudrés, sous le vent. Le paysage est splendide. On domine les lacs des Grandes Rousses dont certains sont encore gelés. Au sud, les Ecrins baignés de lumière. Au nord, Belledonne, Aravis, Beaufortain, tout ça dans les nuages. Seuls les hauts sommets de Vanoise émergent au-dessus de 3000 m. Nous avons vraiment bien fait de ne pas aller grimper !

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P1120928 - copieComme pour le Sauvage, la descente de l'Etendard est rapide. Sept minutes pour rejoindre le front du glacier où je rattrape les deux cordées de piétons.

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Le front du glacier se présente sous la forme d'un arc de cercle très régulier, surplombant sur les premiers mètres. L'endroit est somptueux.

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Une courte remontée sur la moraine laissée par le recul du glacier me permet d'admirer le plat du jour : à gauche le Grand Sauvage ; à droite l'Etendard.

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P1120947 - copieIl reste maintenant à regagner la voiture. Un petit bout de névé skié, 50 m de portage et me voici avec deux choix : le sentier déneigé ou la gorge qui amène au replat du lac Tournant et qui est encore enneigée sur 100 m de dénivelé. C'est bien sûr cette deuxième possibilité que je choisis, qui me permet de déchausser définitivement à l'altitude 2550 m. Sur le papier, il ne reste que 300 m pour atteindre la voiture. Oui mais du plat, du plat et une remontée intermédiaire. 50 minutes de portage me seront nécessaires. Au final, une sortie rentable avec 65% de ski et de qualité. Au mois d'août, on peut guère espérer mieux. Décidément, ces contrastes d'automne en été sont irremplaçables.

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Rédigé par lta38.over-blog.com

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