randonnee sportive

Publié le 29 Août 2015

Après ces deux belles journées, on va traîner un peu sur le plateau des lacs avant de redescendre dans la vallée. Le temps de croiser Laurent lui-aussi (pas) prêt pour la rentrée, de faire mumuse avec les grenouilles et de profiter encore un peu de cette belle Belledonne.

Beaucoup, beaucoup de monde en deça de la Pra. Ca monte à toute heure. Le lac du Crozet est saturé. Nous compterons 180 voitures au parking. Normal pour un week-end ensoleillé de (fin de) vacances.

Ces vacances se terminent ainsi de la plus belle façon et auront été bien remplies. Bretagne, Valais, Mont-Blanc, Cerces, Belledonne, un peu de Maurienne, Chartreuse, Vercors. De la grimpe, de la rando, de la contemplation...

Cette rentrée coïncide avec l'arrivée de la pluie et la chute des températures. L'automne biologique est en route. Tout un programme à venir.

La vidéo de ces trois jours exceptionnels

Les premiers rayons dans l'axe de l'itinéraire de la Croix

Les premiers rayons dans l'axe de l'itinéraire de la Croix

Torrent en amont du Doménon (les sourses du Doménon quoi)

Torrent en amont du Doménon (les sourses du Doménon quoi)

Flaque vers le Doménon

Flaque vers le Doménon

Lac du Petit Doménon

Lac du Petit Doménon

Bis

Bis

Lac du Crozet

Lac du Crozet

Idem

Idem

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive

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Publié le 28 Août 2015

Nous démarrons du lac David de façon à arriver au refuge de la Pra avant les premiers coureurs. Ils arriveront un peu avant 10h. Les filles observent attentivement le ravito. A 10h15, nous décollons en direction du col éponyme puis des lacs du Doménon. Tout le long de la montée, nous encourageons les coureurs, et vive-versa.

Jonction la Pra - lac David

Jonction la Pra - lac David

Refuge de la Pra. Les premiers coureurs.

Refuge de la Pra. Les premiers coureurs.

Rencontre de Steph Mougin au Petit Doménon

Rencontre de Steph Mougin au Petit Doménon

Parmi les "coureurs" (qui ne courent et ne courront pas beaucoup ici)

Parmi les "coureurs" (qui ne courent et ne courront pas beaucoup ici)

La pause s'impose au Grand Doménon. C'est un peu tôt (11h15) mais comme les filles n'ont pas pris un gros petit déjeuner, on sort le pique-nique. On sera ainsi prêt pour affronter la Croix, si ça veut.

Autant si j'avais été seul à me balader, j'aurais été un peu saoulé de me retrouver au milieu de la course (j'aurais choisi un autre itinéraire) car je reste un inconditionnel du "sauvage" (ou alors, participer à la course tout simplement) mais autant là avec les filles, c'est une superbe expérience et une sourse de motivation. On pensait les encourager ; au final, ce sont sûrement eux qui nous ont permis d'atteindre notre objectif plus facilement que je ne l'avais imaginé.

Le jeu, toujours le jeu. Elles profitent de l'eau, des blocs de rocher...

C'est très bien tout ça mais il reste un peu de distance. Nous repartons à 12h30. Re-petite pause au pied de la Grande Pente, dernier point d'eau facile avant le sommet. Nous discutons quelques minutes avec les bénévoles qui pointent les coureurs avant l'ascension finale.

 

Au-delà des Doménon

Au-delà des Doménon

Fanion (photo Stella)

Fanion (photo Stella)

Le "névé" de la Grande Pente

Le "névé" de la Grande Pente

Emie "s'envole" dans la Grande Pente et prend un peu d'avance sur Stella et moi. Incroyable ce que fait ce petit bout'chou avec ses petites pattes. A chaque fois, la même phrase "t'as quel âge ?" "Cinq ans et demi". On discute avec des voisins venus là pour se balader.

Le talweg amenant au plateau sous le sommet

Le talweg amenant au plateau sous le sommet

"Plateau" à 2700 m. Allez, encore un petit effort

"Plateau" à 2700 m. Allez, encore un petit effort

Les rochers Rouges

Les rochers Rouges

Objectif en vue

Objectif en vue

Emie réclame la pause. Il ne reste guère plus de 100 m de dénivelé et à ce stade, je préfèrerais qu'on s'arrête plus longuement au sommet. Il faut trouver les mots pour la remotiver même si on a largement le temps (il n'est que 14h). On boit un coup, jette un coup d'oeil au lac Blanc et les filles prennent la dimension de ce paysage haute montagne en apercevant l'abrupt versant Freydane. Emie repart en ronchonnant un peu mais ça va le faire. Stella file devant et touche au but à 14h30. Nous arrivons un peu après.

Yes !

Yes !

Selfie sous la Croix.

Selfie sous la Croix.

Sa majesté le lac Blanc. Image "reverse" de ce que j'ai l'habitude de faire depuis ma fenêtre

Sa majesté le lac Blanc. Image "reverse" de ce que j'ai l'habitude de faire depuis ma fenêtre

Rencontre de Jean-Marc Boric que je n'avais pas vu depuis quinze ans !

Rencontre de Jean-Marc Boric que je n'avais pas vu depuis quinze ans !

Arrivée au sommet sous les applaudissements. On y reste longuement. Le temps est au grand beau. Pas un nuage. 

Un très très grand moment avec les filles qui manifestent leur joie et réclamment déjà un prochain sommet ou "on pourra y retourner ?".

Une heure de pause au sommet. Les coureurs s'espacent. Je repense à ma croix de Belledonne intégrale depuis la maison à Grenoble en août 2010. J'avais approché à vélo jusque dans la combe de Gières et avais mis 5h15 maison-sommet. Un très grand moment aussi, il y a cinq ans déjà. La montagne retrouve peu à peu son calme. Il est temps de redescendre afin que Emie et Stella puissent prendre le temps de jouer avant le soir. Une heure de descente et la suite sera farniente au Doménon dans le calme totalement retrouvé. La montagne à nous seuls après la foule. Le repos après l'effort. De la lumière à l'ombre. Tous les forts contrastes de la (haute) montagne.

La descente, belle lumière

La descente, belle lumière

Bivouac au Doménon

Bivouac au Doménon

Contemplation (lac du Grand Doménon)

Contemplation (lac du Grand Doménon)

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive

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Publié le 27 Août 2015

Ce n'était pas du tout calculé mais tout comme nous avions commencé les vacances avec un beau sommet (le Thabor) et trois bivouacs, l'envie était unanime de terminer de la même façon. Stella réclamait de retourner au lac David dont elle garde un magnifique souvenir. C'était il y a (déjà) trois ans.

C'est l'occasion de tenter la croix de Belledonne. Emie marche de mieux en mieux et est tout à fait capable. Reste à voir comment on va gérer tous ces cailloux car l'altitude à beau être en deça de celle du Thabor, c'est quand même bien plus difficile, surtout pour les petites jambes. Et au-delà de la capacité physique à faire tel ou tel sommet, il y a la motivation. Il faudra voir ça sur le terrain avec la pénibilité. Il est nullement question de marcher à tout prix. Les enfants ont besoin d'objectifs à leur portée et aussi et surtout de pauses récréatives. Au-delà d'une heure trente de marche sans pause, ça commence à faire trop long et ce n'est pas la (vraie) fatigue qui est en jeu.

Donc, bivouac au lac David (ça rajoute quand même une petite heure tout ça pour aller à la croix le lendemain) puis Croix et... pas question de faire en plus le retour d'une traite car c'est vraiment vraiment long et les filles n'auront pas assez de temps pour faire autre chose que marcher. Donc je prévois une seconde nuit, soit sur le plateau sous la Croix (avec la Croix le troisième jour + descente) soit, ce que j'espère, sur le plateau des Doménon après l'ascension de la Croix.

Les coureurs de l'Echappée Belle Helly Hansen pourraient être une source de motivation pour le "grand" jour. Nous verrons bien.

Première étape : le lac du Crozet. Une pause en haut des lacets puis une autre au ruisseau pour refaire le plein d'eau (je ne pars qu'avec un seul litre pour trois et on remplit dans tous les torrent avec pastilles pour purifier). Pauses comprises, on met deux heures pour le lac où on s'arrête une heure trente : repas + jeux.

Seconde étape : lac David. Trois quarts d'heure pour le refuge de la Pra (pause glace !) puis encore trente minutes jusqu'au lac. Partis à 10h nous arrivons au lac à 15h30. 5h30 donc en tout dont 3h15 de marche. Ces quelques chiffres pour répondre aux nombreuses questions que je reçois et montrer qu'il n'y a là aucun exploit. Avec la motivation et un minimum d'organisation, c'est accessible à tout le monde.

Pause au lac du Crozet

Pause au lac du Crozet

Lac David

Lac David

On n'est pas les plus à plaindre

On n'est pas les plus à plaindre

Le bivouac (de fou)

Le bivouac (de fou)

Le lac David

Le lac David

Belle lumière du soir

Belle lumière du soir

Dernières lueurs

Dernières lueurs

...

...

Lever de Lune

Lever de Lune

L"hiver approche, on voit Orion

L"hiver approche, on voit Orion

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive

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Publié le 6 Août 2015

Quoi de plus beau que le contrastes des saisons dans notre pays tempéré, parfaitement centré sur le quarante-cinquième parallèle ? Retour donc sur la saison passée et cette belle sortie au pas de Berrièves par une petite vidéo.

Seasons

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive, #animaux

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Publié le 30 Juillet 2015

Grosse hésitation compte tenu de la météo et puis, je tente quand même, relativement optimiste pour le matin au lever du jour. En effet, la soirée ne sera pas terrible quoiqu'une micro éclaircie au crépuscule laissera entrevoir quelques jolies persperctives depuis le "bivouac voiture" en bout de piste forestière.

Draperies du crépuscule

Draperies du crépuscule

Départ à la nuit noire, le ciel plein d'étoiles. Rapidement, on se rend compte qu'il y a des bancs de nuages partout. Et se dire qu'on a bien fait d'y aller car avec le réchauffement diurne, tout cela risque assez vite de se transformer en une épaisse et tenace mer de nuages.

Le départ ne se passe pas simplement. Le sol est trempé, le moindre bloc de granit lichéneux savonneux. En plus du risque de s'en mettre une, il y a la navigation, mal aisée en bas par la nuit et un sentier interrompu par une petite coupe de bois récente. Cela vaudra quelques reflexions, quelques noms d'oiseaux aussi et une centaine de mètres de dénivelé en mode "sanglier" (au retour, de jour, ça passe pourtant crême). Pour en rajouter une couche, le sentier et très peu marqué, de plus en plus étroit : bien herbeux en bas et tellement étroit n haut que l'on touche la moindre d'herbe qui l borde. Résultat : au bout d'une demie-heure, après avoir perdu beaucoup de temps par précaution, on entend "chlik chlik" à chaque pas dans les baskets. C'était peine perdue et c'eut été la même avec des chaussures montantes. Là, il aurait fallu des grosses de montagne doublées de guêtres irréprochables. Bref, une randonnée jusqu'au Rognier (par la Maurienne) pas très agréable pour les pieds mais qui va l'être pour les yeux.

Le décor se prépare, dans une trouée de la forêt

Le décor se prépare, dans une trouée de la forêt

Lever du soleil vers l'épaule 2200 m

Lever du soleil vers l'épaule 2200 m

Même lieu, fish-eye et direction Lauzière

Même lieu, fish-eye et direction Lauzière

Toujours depuis l'épaule, direction du Grand Chat, "dramatisée" par LR

Toujours depuis l'épaule, direction du Grand Chat, "dramatisée" par LR

Draperies en tous sens

Draperies en tous sens

Deux étages de nuages

Deux étages de nuages

Cadrage plus "nord" (on voit le mont Blanc)

Cadrage plus "nord" (on voit le mont Blanc)

Direction les Bauges

Direction les Bauges

Zoom sur la Chartreuse

Zoom sur la Chartreuse

L'aiguillette du Fort (deux voies d'escalade ouvertes par Manu Pélissier dessus)

L'aiguillette du Fort (deux voies d'escalade ouvertes par Manu Pélissier dessus)

Brunes et pins cenbros

Brunes et pins cenbros

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Rédigé par lta38

Publié dans #paysages, #randonnée sportive

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