Publié le 24 Octobre 2023
Quelques rencontres de ces derniers jours.
Crave à bec rouge. Beaucoup plus rare que le chocard à bec jaune. Une espèce que je n'avais jamais photographiée !
Grimper, glisser, marcher ou tout simplement regarder. Tout (ou presque) ce que l'on peut faire ou voir en montagne (et parfois aussi ailleurs).
Publié le 24 Octobre 2023
Quelques rencontres de ces derniers jours.
Crave à bec rouge. Beaucoup plus rare que le chocard à bec jaune. Une espèce que je n'avais jamais photographiée !
Publié le 23 Octobre 2023
Troisième journée mauriennaise. Grâce aux informations de Thierry, je monte me poster sur un secteur à gypaète. Après un peu d'attente le matin, les oiseaux sont au rendez-vous, jusqu'à quatre ensemble ! Ce sera surtout un des jeunes qui viendra me taquiner de près, manquant de me faire tomber un os sur la tête lors de ses entraînements/apprentissages. Je ne sais pas si c'était réellement le but mais les passages répétés avec un squelette dans les pattes donnaient cette impression.
Malgré le très fort vent de sud (près de 200 km/h mesurés à la croix de Chamrousse !), les oiseaux étaient bien actifs. Un régal que de voir ces grands planeurs (trois mètres d'envergure) passer parfois à quelques mètres de votre tête !
Publié le 21 Octobre 2023
Deux jours passés en Maurienne à la recherche de cet oiseau magnifique, relique de l'ère glaciaire et cantonné à la (très) haute montagne. L'occasion aussi de belles rencontres : salut à Yves et Patrick, ainsi qu'à Morgan que je n'avais pas vu depuis un bon bout de temps. Le lagopède alpin était autrefois un oiseau abondant en montagne. Des compagnies de vingt ou trente lagopèdes n'étaient pas rares. Aujourd'hui, il se tient à des altitudes supérieures à 2000 mètres même s'il m'est arrivé d'en trouver un peu plus bas (altitude "record" perso 1850 m). Il se maintient péniblement sur les massifs les plus bas avec de toutes petites populations en Bauges et Vercors. Il a disparu de la Chartreuse depuis un bon moment. Le réchauffement climatique fait partie des causes de sa raréfaction, quand bien même il est encore bien représenté sur certaines zones. Mais ce n'est pas la seule. Les aménagements de la montagne ont aussi fait beaucoup de mal : dans le brouillard, nombre de lagopèdes viennent mourir par percussion en vol des câbles des remontées mécaniques. La chasse, souvent considérée (par les chasseurs) comme raisonnée et peu responsable des déclins d'animaux a, pour cette espèce, une grande responsabilité. Par le passé, le lagopède était chassé intensément. Il n'était pas rare de tuer plusieurs oiseaux au cours d'une journée par un seul chasseur. Tous ces points mis bout à bout ont fait beaucoup de mal. Aujourd'hui, il se maintient toujours en altitude mais doit avoir notre plus grande attention. Même si le nombre d'oiseaux tués reste faible, il est complètement incroyable qu'on puisse encore le chasser. Il ne faut pas avoir peur des mots : autant, je n'ai rien à redire sur le cerf ou le sanglier ; autant les chasseurs sont irresponsables de continuer à tuer du lagopède !
La quête de ces deux jours était précise : trouver ces oiseaux et essayer de les mettre en image dans le contraste automnal. Le jaune de l'herbe ; le saupoudrage des premières neiges voire de petits flocons qui tombent et un plumage encore pas tout à fait blanc. Le tout magnifiant une espèce déjà exceptionnelle. La suite en images.
Les premiers ont été presque trop faciles à trouver : blancs sur jaune, ils sont à la merci de l'oeil affûté de l'aigle royal.
Publié le 11 Octobre 2023
Après mes presque trois jours en immersion sans bouger, les affûts à la demi-journée, quand bien même ils s'avéreraient fructueux, perdent de leur saveur. A l'image de notre société dans laquelle on ne prend pas le temps. On passe et on enchaîne sur autre chose. Bon ; c'était quand même fort sympa avec de belles observations. Les loups, pourtant dans les parages, ne se sont pas montrés.
Pour les observer, il faut beaucoup plus de travail ou alors un peu de chance. Je n'ai ni l'un ni l'autre.
Les couleurs tardent à se montrer. Je n'ai pas souvenir d'un tel retard en altitude. Je n'ai pas souvenir non plus de telles températures aussi longtemps en septembre/octobre : 35°C en septembre, 28°C en octobre en plaine !!!
En espérant que cette météo, au demeurant fort agréable puisqu'on ne peut pas parler de canicule avec moins de 30°C au plus chaud et 12°C le matin, ne se transpose pas à ce niveau-là cet hiver !
Publié le 7 Octobre 2023
Réalisée il y a quelques années à la même période avec l'ami François, me voici de retour sur cette belle petite course sauvage pour la partager avec Cécile. Une météo exceptionnelle nous permet d'évoluer en t-shirt à 3000 mètres d'altitude en plein coeur de l'automne !
La marche d'approche est un peu longuette depuis l'Orgère mais c'est aussi ce garantit la confidentialité de cet itinéraire. Avec la descente par le versant ouest, on réalise ainsi une jolie petite course en boucle intégrale.
Chose curieuse et rare en ce qui me concerne, mises à part la première longueur avec son joli dièdre et la dernière longueur grimpante soutenue en 5b et bien verticale, je n'ai aucun souvenir de tous les autres passages, réalisés majoritairement à corde tendue. L'impression d'avoir fait une toute nouvelle course. Et pourtant, bien qu'il y ait parfois plusieurs options, il est fort probable d'avoir majoritairement suivi le même itinéraire qu'il y a six ans.
Au passage, je renforce l'impression notée lors de mon précédent passage concernant l'inutilité voire même de la contre-productivité de la description millimétrique trouvée sur le site Camptocamp, comme cela a été souligné par d'autres contributeurs. Cette description est impossible à suivre sur le terrain et fait perdre du temps inutilement. L'arête sud étant composée de ressauts, il suffit de suivre globalement le fil ou son flanc gauche en allant au plus évident : à chaque fois, on se retrouve au bon endroit pour poursuivre l'ascension.