Publié le 1 Janvier 2021

Elle est bien là. La vraie. La meilleure. Certains secteurs de Belledonne nord deviennent vraiment bons y compris sous les arbres. Ce jour-là, on aura tricoté jusqu'à 1300 m sans accroc. La dernière couche est extrêmement légère. Il faut dire que la limite pluie-neige oscille depuis le début de la semaine entre la plaine et 1000 mètres. On ne cache pas que ça manque de soleil et qu'on n'aura pas fait des excès de vitamine D durant ces vacances. Mais cela garantit la neige sèche en toutes altitudes et orientations. Et quelle ambiance !

Vraie poudre
Vraie poudre
Vraie poudre
Vraie poudre
Vraie poudre
Vraie poudre
Vraie poudre

Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #ski-glisse

Repost0

Publié le 31 Décembre 2020

Dernier jour de l'année et c'est reparti pour un tour avec les filles. La météo n'est pas folichonne : sommets bouchés, petite neige, vent. Nous ne dépasserons pas la limite des forêts. Pour changer, je choisis d'aller au col de Marcieu et de faire les six-cents mètres de dénivelé jusqu'à la falaise de l'Aup du Seuil. Dès le départ, il n'y a pas beaucoup de neige mais sur l'herbe, cela devrait aller. Cependant, on a beau monter, l'enneigement ne s'épaissit pas beaucoup. Ce coin est sans doute l'un des moins enneigés des Alpes à altitude égale. La pluie d'avant Noël et les forts vents ont tout décapé. La sous couche est discontinue et une fois sur le chemin au-dessus du téléski, je me demande si on va skier à la descente. Les cailloux ressortent partout. J'ai toujours espoir que cela s'améliore mais niet : les conditions resteront les mêmes jusqu'en haut à près de 1700 m. On croise même un skieur qui redescend... à pied.

On chausse en pleine tempête. J'explique aux filles qu'il va falloir skier finaud. Ce petit jeu n'est pas sans me déplaire. La neige est excellente. Au final, on arrivera à la voiture sans abîmer les skis et sans le moindre déchaussage. Il faudra ruser entre bonnes sections poudre, d'autres damées sur le chemin mais aussi passages caillouteux à éviter, dérapages, tout-droits !! Je ne conseille pas cette randonnée tant qu'il ne retombe pas au moins trente centimètres mais je confesse qu'avoir conduit les filles dans cette descente avec ces conditions était intéressant et qu'en plus, le ski était fort bon ! Lire le terrain est une des compétences requises pour randonner à skis en sécurité.

Poudre et tempête
Poudre et tempête
Poudre et tempête
Poudre et tempête

Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #Chartreuse, #ski-glisse

Repost0

Publié le 30 Décembre 2020

Glaucidium passerinum (de passer, moineau) était appelée chouette chevêchette avant que l'appellation de chouette ne devienne réservé qu'aux espèces du genre Strix (hulotte, Oural, lapone...). Les noms d'oiseaux ont alors été modifiés. On ne dit plus chouette de Tengmalm mais nyctale de Tengmalm ; la chouette effraie est devenue effraie des clochers. Et la chouette chevêchette la chevêchette d'Europe. Il n'empêche qu'elle reste chouette cette chevêchette. On l'appelle aussi la chouette pygmée ou (donc) la chouette moineau en raison de sa petite taille : à peine plus grosse qu'un gros-bec casse-noyaux.

Je repars pour une demi-journée de ski dans la forêt magique. Peut-être l'espoir de la rencontrer à nouveau. Ce serait une excellente occasion pour essayer le Canon 100-500 RF fraîchement acquis et dont je parlerai plus tard. Bingo ! En plus, j'aurai la chance de l'observer tout près : on aimerait la caresser. Je n'ose tendre le bras. Ce sera l'occasion d'essayer le nouveau caillou à toutes les focales. Ca pique ! Grave ! Je remercie dame nature pour ce beau cadeau. Et compte tenu de la météo, je n'aurai aucun regret de ne pas remettre les peaux pour un supplément ski après avoir quitté le petit elfe et gagné le petit dôme convoité au départ. Cette rencontre se suffit à elle-même. Et de loin.

Chouette chevêchette
Chouette chevêchette
Chouette chevêchette
Chouette chevêchette
Chouette chevêchette
Chouette chevêchette
Chouette chevêchette
Chouette chevêchette

Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #chevechette, #ski-glisse

Repost0

Publié le 29 Décembre 2020

Si elle reste la plus noble, la poudreuse, la vraie, n'est pas la plus facile à skier. Elle ne l'est réellement que si elle est tombée en petite quantité (10 à 15 cm) sur un fond tassé. Le tout sur des pentes raisonnables. Au-delà de ces quantités et/ou sur des pentes plus soutenues, elle pourra être plus risquée (avalanches) et/ou plus difficile à skier.

Les conditions actuelles entre 1300 et 2000 m d'altitude offrent au maximum 40 cm de neige poudreuse (moins en bas, moins si le vent a opéré). De quoi initier dans des conditions raisonnables en restant sur des itinéraires inférieurs à trente degrés. On alternera entre sections faciles et autres un peu plus techniques lorsque les quantités de neige meuble approchent du maximum annoncé. Idéal pour apprendre et se faire plaisir.

C'est exactement ce qu'on aura trouvé sur la classique du Grand Rocher, avec même un petit bonus "repeautage" en prime. Les filles continuent leur apprentissage. Cela manque de pratique en descente en raison de la fermeture des remontées mais la liberté n'a pas de prix.

Poudreuse et enfant
Poudreuse et enfant
Poudreuse et enfant
Poudreuse et enfant
Poudreuse et enfant
Poudreuse et enfant
Poudreuse et enfant
Poudreuse et enfant

Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #ski-glisse

Repost0

Publié le 28 Décembre 2020

On poursuit avec les sessions "poudre sans danger". Des variantes intéressantes aujourd'hui ; on n'en finit pas de découvrir cette petite colline. Bon, par contre, il faut accepter de tracer lors de remontées hors des lignes habituelles. Mais quand on aime, on ne compte pas. On peut pratiquer le ski (de randonnée) dans une optique de faire du volume (et donc du dénivelé) et en se contentant de suivre les traces (classiques voire stations). Un passage quasi incontournable pour les amateurs de "ski-race", i.e. les compétitions parfois abusivement appelées "ski-alpinisme" dont le summum est la fameuse Pierra Menta. Mais pour les autres, il y a le choix entre les sentiers battus et d'autres un peu moins (voire pas du tout), voire un mix de tout ça. En fonction de nos envies, de nos disponibilités, des conditions du moment...

Pour ma part, adorant faire la trace, j'accepte régulièrement d'en faire moins (verticalement) pour le plaisir d'en faire plus (émotionnellement). Le terrain vierge, c'est quand même autre chose qu'un champ de bosses. A ce sujet, à quand, au même titre que le windchill pour les météorologues, un tableau de l'indice de majoration pour le dénivelé effectué en montée en fonction de la pénibilité de la trace à faire ? Une sorte de snow hardship (snow difficulty ? track difficulty ?) ? Qui s'y colle ? Evidemment, tout ça, ce serait pour rire, au même titre que la cotation d'un couloir ou d'une voie d'escalade. Mais ces chiffres, que l'homme crée arbitrairement (mais en essayant d'être le plus objectif possible) sont aussi une source de motivation, de recherche d'un certain graal, même si en tout premier lieu, l'objectif demeure tout simplement d'être là-haut.

Les habitués du coin auront reconnu ce secteur avec la Chartreuse orientale juste en face
Les habitués du coin auront reconnu ce secteur avec la Chartreuse orientale juste en face
Les habitués du coin auront reconnu ce secteur avec la Chartreuse orientale juste en face
Les habitués du coin auront reconnu ce secteur avec la Chartreuse orientale juste en face

Les habitués du coin auront reconnu ce secteur avec la Chartreuse orientale juste en face

Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #ski-glisse

Repost0