Publié le 20 Décembre 2020

Les récents commentaires, mes récentes publications, les visites régulières de ce billet... montrent que c'est un sujet que j'affectionne et en même temps qui intéresse pas mal de photographes. Pour le technique, je renvoie donc au billet en question : il est quasi complet. Il manquait cependant une précision capitale et il m'a fallu un peu plus d'expérience pour l'avoir. On avait vu que la précision des rayons dépendait de la fermeture du diaphragme. Cette fermeture n'est possible que sur des objectifs destinés aux grands capteurs. Donc APS-C et FF (éventuellement MFT). Mais il est un autre paramètre : il s'agit de la capacité de l'objectif à limiter le flare. Le flare est un phénomène perturbateur dû à la diffraction de la lumière sur les lames du diaphragme. Plus on ferme, plus le flare est important. Et justement, pour l'effet étoilé, il faut fermer ! Il faut donc choisir des objectifs qui sont les moins sensibles au flare.

Pour cela, il n'y a pas 36 solutions : tester (et donc acquérir avant) ou consulter les tests. Encore faut-il que ces derniers aient mis en évidence ce critère. Voici quelques liens où les testeurs mettent (parfois) l'effet étoilé en avant (la plupart du temps, seulement sur les objectifs les plus récents) :
- Digital-picture
- Optical-limits
- Ken Rockwell
- Dustin Abbott

Il en existe sûrement d'autres. Pour moi, c'est dorénavant un argument prioritaire dans l'achat d'une optique grand-angle (< 35 mm). Chez Canon, les 24-70 et 24-105 de la série L sont tous bons sur ce point. C'était également le cas du 40 STM pancake (mais pas du tout du EF-S 24 STM pancake). Le 12-32 Panasonic est mauvais. Mon Tamron 17-35 f/2,8-4 est acceptable. En masquant une partie de l'image, ça devient plutôt pas mal. Pour autant, il reste désormais insuffisant à mes yeux. Les rayons bavent beaucoup trop à mon goût.

Comparaison flagrante entre le Tamron 17-35 (haut) et le Canon 24-70 f/4 L (bas)
Comparaison flagrante entre le Tamron 17-35 (haut) et le Canon 24-70 f/4 L (bas)

Comparaison flagrante entre le Tamron 17-35 (haut) et le Canon 24-70 f/4 L (bas)

Toujours les deux mêmes. Je vous laisse le soin de les identifier
Toujours les deux mêmes. Je vous laisse le soin de les identifier

Toujours les deux mêmes. Je vous laisse le soin de les identifier

Une image au Tamron montrant que dans certaines circonstances, c'est quand même pas si mal.

Une image au Tamron montrant que dans certaines circonstances, c'est quand même pas si mal.

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Rédigé par lta38

Publié dans #matériel

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Publié le 19 Décembre 2020

C'est une situation récurrente en première partie d'hiver : des périodes de redoux alternent avec les coups de froid. Et comme l'enneigement n'est pas encore suffisant, la saison de ski demeure hachée. Cela est dû entre autres à la température de la Méditerranée qui n'est pas encore suffisamment refroidie et occasionne des flux de sud d'une certaine douceur. Ce phénomène devient plus rare à partir de janvier, même s'il ne peut jamais être exclu.

Nous avons donc eu un premier coup d'hiver avec de la neige en plaine (12 cm à Bernin). La situation hivernale aura duré onze jours (et encore, le onzième fut la transition...). Un équivalent quasi printanier a suivi ; équivalent car il devrait se prolonger jusqu'à Noël. Et, croisons les doigts, un refroidissement marqué semble se profiler à partir du 25.

On s'adapte donc aux conditions. C'est l'avantage d'avoir plusieurs cordes à son arc et habiter une région qui facilite l'adaptation avec une fourchette d'altitude disponible de 3000 mètres. C'est un peu plus difficile quand on habite à l'est. Direction le rocher. Ayant peu grimpé depuis début juillet (je veux dire, à un niveau soutenu) et la reprise prometteuse d'automne ayant été brutalement interrompue, je suis sans doute à mon plus bas niveau de conti depuis près de dix ans ! Il faut donc choisir un itinéraire facile. L'idée était d'aller à Presles mais avec le vent de sud, l'idée n'était pas bonne. Pour changer, on prend la direction d'Annecy et les Grandes Suites où le vent est imperceptible. L'occasion de faire la grande classique du coin, Harmonie. Une belle voie avec des passages variés, des gouttes d'eau, des dalles avec mouvements uniques (on se demande parfois comment on va passer). Sans doute des cotations sèches ; des cordées au niveau 6a à peine doivent se mettre quelques missions. A mon avis, le 6a est obligatoire.

Deux images faites avec la petite camera Dji Osmo Action. Que de progrès réalisés depuis ma Go Pro 4 (pas si ancienne, 5 ans seulement) ! Pour avoir un ultra grand angle permettant de bien restituer l'ambiance, c'est désormais un excellent compromis, quitte à avoir un petit appareil léger dans le sac à dos si besoin en complément.
Deux images faites avec la petite camera Dji Osmo Action. Que de progrès réalisés depuis ma Go Pro 4 (pas si ancienne, 5 ans seulement) ! Pour avoir un ultra grand angle permettant de bien restituer l'ambiance, c'est désormais un excellent compromis, quitte à avoir un petit appareil léger dans le sac à dos si besoin en complément.

Deux images faites avec la petite camera Dji Osmo Action. Que de progrès réalisés depuis ma Go Pro 4 (pas si ancienne, 5 ans seulement) ! Pour avoir un ultra grand angle permettant de bien restituer l'ambiance, c'est désormais un excellent compromis, quitte à avoir un petit appareil léger dans le sac à dos si besoin en complément.

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi

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Publié le 16 Décembre 2020

A voir le nombre d'entrées sur le blog concernant ce sujet, il semblerait que cette pratique se démocratise. J'ai déjà fait plusieurs billets dont celui-ci assez complet que je garde comme référence. Le problème numéro un rencontré semble être le matériel mais on n'oubliera pas l'épineuse question du choix de l'itinéraire et des conditions.

- Les conditions. Idéalement, la neige transformée sera la meilleure car la plus sûre et la plus facile à skier, mieux que la meilleure des pistes si on est à la bonne heure. A défaut, un secteur ultra damé par les passages (voire une descente sur des pistes d'alpin après une montée plus "sauvage)" fera l'affaire. Sans oublier les 5 à 15 cm de poudre tombés sur un fond dur. Le risque d'avalanche devra être considéré comme nul.

- L'itinéraire. On choisira une course de niveau 1, i.e. avec dangers et dénivelés limités. Pour cela, je renvois le lecteur aux Toponeige et surtout à son imagination : une prairie de 200 m de dénivelé au-dessus d'une route sera un bon premier objectif pour un après-midi avec goûter. Ne pas oublier les possibles utilisations de remontées mécaniques pour diminuer la monter et permettre des descentes plus longues.

- Les options matériel

  • Tractage de l'enfant sur ses skis alpins. Avec un élastique (sandow) et mousqueton. Ca fonctionne très bien jusqu'à 5-6 ans et l'enfant n'est pas inactif. Par contre, il faudra choisir des itinéraires peu raides (montée au Charmant Som par exemple) car sinon, le tractage devient difficile.
  • Montée à skis de fond avec peaux et portage du matériel de descente (skis alpins) par l'adulte. C'est une bonne solution mais rapidement encombrante pour un adulte unique avec deux enfants. On évitera de remettre les peaux et du coup, il faudra opter pour un itinéraire de type une montée, une descente. On peut remplacer les skis de fond par les raquettes mais c'est moins pratique, moins ludique, moins efficace et plus fatigant !
  • Montée en chaussures de skis alpin sur lesquelles ont aura ajouté un pseudo insert avant et avec un ski de montée pourvu d'une unique butée avant low-tech (voir le billet rappelé au début de cet article). Ca reste léger mais peu de débattement pour la montée. A la descente, l'enfant retrouve son matériel d'alpin et ça c'est un bon point, l'adulte ne portant que les skis.
  • Matériel intégral de ski de randonnée. C'est évidemment la meilleure solution à partir de la pointure 35 (en gros, en 34, avec une semelle, on peut commencer à y penser). C'est aussi le plus couteux. Il faut donc surveiller et bricoler a minima.

- Le matériel complémentaire. Le DVA reste indispensable pour l'enfant, histoire de prendre dès le départ les bons repères et ne pas entrer dans la spirale : aujourd'hui (ou là où l'on va), ça craint pas. Quitte à acheter dans un premier temps un DVA d'occasion pas trop cher. J'insiste sur ce point car on a souvent tendance à se focaliser sur le visible (les skis) et négliger sa propre sécurité (et celle des autres).

Pour ma part, les filles commencent à être grandes et ont leur propre matériel de rando. Troisième sortie de la saison pour elles ce mercredi après-midi autour de Pipay et avec une belle lumière. 

Ce jour : une petite balade avec les filles depuis Pipay jusqu'à Roche Noire
Ce jour : une petite balade avec les filles depuis Pipay jusqu'à Roche Noire
Ce jour : une petite balade avec les filles depuis Pipay jusqu'à Roche Noire
Ce jour : une petite balade avec les filles depuis Pipay jusqu'à Roche Noire
Ce jour : une petite balade avec les filles depuis Pipay jusqu'à Roche Noire
Ce jour : une petite balade avec les filles depuis Pipay jusqu'à Roche Noire
Ce jour : une petite balade avec les filles depuis Pipay jusqu'à Roche Noire
Ce jour : une petite balade avec les filles depuis Pipay jusqu'à Roche Noire
Ce jour : une petite balade avec les filles depuis Pipay jusqu'à Roche Noire
Ce jour : une petite balade avec les filles depuis Pipay jusqu'à Roche Noire
Ce jour : une petite balade avec les filles depuis Pipay jusqu'à Roche Noire

Ce jour : une petite balade avec les filles depuis Pipay jusqu'à Roche Noire

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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #ski-glisse, #matériel

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Publié le 13 Décembre 2020

C'était LA journée. Nous sortons de plus d'un mois de privations et, de manière générale, sommes toujours contraints depuis près de dix mois par ce satané coronavirus. Aussi, les gens croquent à pleines dents les journées qui s'offrent à eux. Peut-on leur en vouloir ? Evidemment non. C'est pourtant ce que cherchent à exprimer certains élus en appuyant sur les dangers de cette surfréquentation. Et à titre personnel, même si je fuis le monde en montagne, je ne peux que me réjouir de voir les gens avec le sourire aller glaner de l'air frais plutôt que de s'enfermer dans les magasins. A ce sujet, ces mêmes élus devraient garder présent à l'esprit que cette affluence demeure concentrée sur quelques spots autour des grands centres émetteurs de touristes et qu'elle reste bien plus importante dans les centres commerciaux en cette période pré-natale.

Affluence donc à Chamrousse, au col du Coq, au col de Porte, à Prabert ou encore à Lans-en-Vercors. Et c'est finalement tout à fait normal. Il faut compter avec tous les skieurs de piste dont une partie, ne pouvant pratiquer leur sport, se replie sur le ski de randonnée, le ski nordique, la luge en famille, la raquette... A ceux-là s'ajoutent les familles qui sortent finalement assez peu mais après un mois et demi de ceinture, saisissent le créneau. Dans leur rayon des 20 km. Si les 3h sont peu respectées (à la fois débiles et incontrôlables par les pouvoirs publics), les 20 km ne laissent place à aucune tricherie en cas de contrôle. Par ailleurs, je trouve toujours dommage que certains, sans aucune dérogation, aillent skier vers le Lautaret depuis Grenoble alors qu'il y a largement de quoi faire dans la portion congrue et en plus, l'affichent sur les réseaux sociaux ou les sites communautaires. Une sorte de provocation totalement inutile, ni pour soi (20 km depuis Grenoble laissait un Toponeige entier de possibilités), ni pour la collectivité (mauvais exemple, jalousies,...). Après une période difficile, l'ouverture à 20 km a été un pas en avant et il me semble que pour quinze jours, on pourrait s'en contenter. 

Globalement, une concentration autour des grandes villes et des classiques surfréquentées et surtracées. A nous de le faire en continuant à respecter les quelques règles génériques (parkings, zones de tétras-lyres...). En arrivant vers 8h30 au col du Coq, le parking est encore presque vide. Cela ne m'empêche pas d'être parti seul et de ne pas faire dix mètres de dénivelé sans être avec une tête connue. Pravouta est en excellentes conditions et avalé en un rien de temps avec les skis larges. Je convaincs Julien de tracer la Dent (merci à lui) mais l'équipe du DSA préfère stopper à la sortie du nuage sous les falaises. Il est vrai que le pas de l'Oeille est ultra exposé et bien chargé. Je décide quand même d'aller voir car la traversée est étonnamment sûre ce qui est encourageant pour la suite. RAS dans le goulet d'attaque et jusqu'au câble où j'optimise quand même la trace au plus safe. Thomas, rattrapé dans la montée de la prairie, prend ma trace et on se retrouve tous les deux au sommet. Le dentiste Olivier et son prometteur Gabin nous y rejoignent quelques minutes plus tard. L'ambiance est fantastique là-haut, juste au-dessus des nuages. J'ai rarement vu le pas de l'Oeille aussi givré. Patagonien !

Descente presque sans retenue avec de petits sauts ludiques. Le seul endroit où j'émettais une réserve nivologique se situe dans le crux, soigneusement évité en montée comme d'habitude. Je pose une spatule en arrivant du haut et effectivement, une petite coulée part sous les skis. Elle s'arrête finalement après avoir sauté la première petite barre. RAS pour le reste malgré une forte sollicitation du manteau. Apparemment, ce n'était pas la même plus haut en Belledonne avec pas mal de déclenchements non naturels observés. Le redoux qui a déjà débuté à la mi-journée devrait permettre d'assainir tout ça.

A noter : images prises avec le minuscule EOS RP tout juste reçu, traitement jpeg seulement. Les images sont d'une douceur et d'une colorimétrie incroyables, surpassant mon EOS 6D que je trouvais déjà excellent (et suffisant). Et ce, malgré quelques ratés de mise au point, l'objectif étant malencontreusement passé en mode MF ! Reste à l'apprivoiser. C'est certes, moins confortable qu'un reflex, mais le gain de poids et de volume sont importants. Un retour plus complet quand je l'aurai bien en mains.

Pravouta. Dans le nuage mais belle visibilité. Et des visages connus.
Pravouta. Dans le nuage mais belle visibilité. Et des visages connus.
Pravouta. Dans le nuage mais belle visibilité. Et des visages connus.
Pravouta. Dans le nuage mais belle visibilité. Et des visages connus.
Pravouta. Dans le nuage mais belle visibilité. Et des visages connus.
Pravouta. Dans le nuage mais belle visibilité. Et des visages connus.

Pravouta. Dans le nuage mais belle visibilité. Et des visages connus.

Splendide pas de l'Oeille
Splendide pas de l'Oeille
Splendide pas de l'Oeille
Splendide pas de l'Oeille
Splendide pas de l'Oeille
Splendide pas de l'Oeille
Splendide pas de l'Oeille
Splendide pas de l'Oeille
Splendide pas de l'Oeille
Splendide pas de l'Oeille

Splendide pas de l'Oeille

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Rédigé par lta38

Publié dans #Chartreuse, #ski-glisse

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Publié le 12 Décembre 2020

C'est vraiment lourd à monter mais s'il y avait une journée à sortir des skis larges, c'était bien celle là. Ayant adoré le Faction Agent 2.0 (96 au patin), il me restait encore à éprouver son grand frère le 3.0 (106 mm) en grosse neige. Pas de peaux mais avec l'épaisseur du manteau neigeux, une paire destinée à des skis de 95 devrait faire l'affaire.

Malgré une météo exécrable (pluie jusqu'à 1100 m, redoux ayant mouillé la neige jusqu'à 1600 m au moins), me voilà parti au-dessus de la maison, bien content de rencontrer Boris et Antoine au parking qui s'apprêtent à démarrer avec le même objectif. La trace est faite ; il n'y a qu'à pousser les skis dedans. C'est un peu lourd et les stop-skis n'arrêtent pas de se déclencher sur les MTN. Définitivement, je préfère les fixations légères sans accessoire superflu. Entre l'humidité et la neige mouillée, on est vite trempé. Une seule descente suffira pour aujourd'hui. Sans doute du ski difficile avec moins de 90 au patin mais en ce qui nous concerne, ce sera une très bonne descente. Ce redoux est une excellente chose pour la sous-couche.

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Rédigé par lta38

Publié dans #Chartreuse, #ski-glisse

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