C'est reparti pour un tour là-haut. Pourquoi encore en Norvège (ce sera la cinquième fois) ? Tout simplement parce que j'aime ce pays. Pas pour ce qu'on y mange. Mais pour le décor qu'il offre.
Où ? Tromsø. Cette fois, ce sera au nord du cercle polaire. Avec essentiellement l'exploration de la péninsule de Lyngen mais aussi de la petite île de Kågen.
Comment ? A skis bien sûr.
Avec qui ? L'ami Nico, qui découvrira ce pays pour la première fois. Grosse pensée à Io qui aurait dû être de la partie.
Déplacement sur place : location auto. Pour une question de tarif, nous avions choisi Budget. Erreur : les voitures Budget (filiale de Avis semble-t-il) étaient les seules dont les pneus n'étaient pas équipés de clous. Dans tous les cas, s'y prendre à l'avance (3 mois c'est bien) car ensuite, les tarifs augmentent. Compter 50€/jour pour un véhicule pour deux (type Golf).
Trajet : avion quasi incontournable. Nous n'avons pas étudié l'option train et l'option route était trop chronophage cette fois-ci. Evidemment, on se pose la question de l'impact de l'avion. Sur mes quatre derniers voyages en Norvège (2018, 2019x2 et 2020), j'aurai utilisé deux fois l'avion et deux fois la voiture. Mon impact global reste plutôt faible (50000 km d'avion en 47 ans) ce qui correspond à un aller-retour Genève-Oslo tous les quatre ans mais il a tendance à s'intensifier récemment. Je suis très dubitatif sur les compensations car les arbres plantés mettent plusieurs années avant d'être réellement efficaces. Comme pour tous le reste (véhicules plus "propres", tri des déchets...) le mieux restera toujours une moindre consommation. Difficile de connaître le bon équilibre entre rien et cinq voyages par an. Néanmoins, j'ai décidé de compenser quand même. Je ne sais pas comment : les sites Good Planet, My Climate... proposent des solutions intéressantes comme le reboisement au Nicaragua. Je suis preneur de tuyaux si vous avez plus d'informations à ce sujet.
Pourquoi cette époque ? C'est une question qui m'est souvent revenu. "Il fait nuit". Rappelons à ce sujet qu'aux équinoxes, la durée du jour est équivalente à tous les points du globe et qu'on n'est pas si loin de l'équinoxe. Quand on regarde de plus près les éphémérides, on pourra être surpris si on n'est pas très informé sur la question :
(jour = durée du jour ; civil = durée du jour + aube/crépuscules civil)
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21/02 jour |
21/02 civil |
02/03 jour |
02/03 civil |
Grenoble |
10h42 |
11h40 |
11h14 |
12h12 |
Tromsø |
8h19 |
10h27 |
9h48 |
11h48 |
On remarque notamment qu'en fin de séjour, la différence entre les deux places n'est pas significative en ce qui concerne la durée de la période où on n'a pas besoin de lampe pour se déplacer (jour + aube/crépuscule civil). La véritable différence vient de la hauteur du soleil dans le ciel et donc de son effet négligeable sur la neige en faces sud. Choisir fin-février - début mars me paraissait donc fort intéressant pour bénéficier de neiges froides en toutes orientations, des aurores boréales (non visibles dès fin mars) et de l'absence de monde.
Logement sur place : on a varié les secteurs. Mais contrairement au sud de la Norvège, les possibilités sont beaucoup plus réduites. Ne pas attendre le dernier moment. De bons plans à Svensby, Lyngseidet. Plus au nord, Skjervøy... mais ce n'est déjà plus Lyngen. Une bonne adresse : le Magic Lodge. Bien central et géré par Patrik (et Henrika) qui fournit beaucoup d'informations au bulletin neige et avalanches
Conditions à cette époque : ça peut être très tendu. Beaucoup de neige cette année. Il a fallu s'adapter. Le bulletin neige et avalanches est fourni à partir d'informations réduites. Le niveau 2 (modérate) semble être le niveau 4 des Hautes-Alpes !!! (parfois). Charger l'application Varsom Regobs.
Carto : les cartes norvégiennes sont gratuites sur l'application Norgeskart et également téléchargeables sur IPhiGéNie.
Tarif : 10 jours à deux. On reste sous les 1500€/personne tout compris (bouffe également) et on tombe facilement à 1300 si on part à 3 ou 4. La nourriture est assez chère et pas top. Mais on s'en accommode. Il doit y avoir moyen de se faire plaisir en prenant le temps de cuisiner mais comment dire... ce n'était pas le but du trip.